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Titre : La marine de guerre / A. Sauvaire-Jourdan ; préface de l'amiral Fournier

Auteur : Sauvaire Jourdan, A.. Auteur du texte

Éditeur : Vuibert (Paris)

Date d'édition : 1910

Contributeur : Fournier, François-Ernest (1842-1934). Préfacier

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb313044708

Type : monographie imprimée

Langue : français

Langue : Français

Format : 1 vol. (XI-376 p.) : ill. ; in-fol.

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Description : Contient une table des matières

Description : Avec mode texte

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k57352245

Source : Bibliothèque nationale de France, département Collections numérisées, 2009-46471

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 21/10/2009

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LE PORT DE GUERRE

et qu'ils peuvent en sécurité, incliner leur route, soit pour aller chercher l'ouverture de la Manche, soit pour entrer à Brest.

Trois passes donnent, à travers ce semis d'écueils, accès jusqu'à la rade de Brest. C'est d'abord le raz de Sein, que, à peu près seuls, les navires à vapeur peuvent affronter à certaines heures de la marée, en raison de la vitesse extraordinaire qu'y prend le courant.

Cette vitesse atteint de 5 à 6 noeuds ou g à 1 ikm à l'heure.

Vu de la côte le raz présente alors l'aspect d'un grand fleuve dont les eaux se

précipitent avec une raFIG.

raFIG. — L'arsenal et la rade-abri de Brest.

pidité vertigineuse que décèle le remous énorme formé autour d'une balise en maçonnerie portée par un écueil placé juste au milieu du passage.

La seconde passe est celle de l'Iroise qui s'ouvre directement devant le goulet et découvre la route du large entre les deux grandes chaussées ;latroisième, celle du Four ou Fromveur, très sinueuse et semée de roches, qui permet de se glisser vers le Nord, entre la terre et le système d'îlots et de récifs dépendant d'Ouessant. La navigation dans les parages du Finistère est, on le conçoit

conçoit le peu qui vient d en être dit, fort délicate, même quand on a sous fa main un de ces excellents pilotes qu'on rencontre très au large, et qu'on peut compter sur la vue des nombreux et très perfectionnés moyens artificiels que le service des Ponts et Chaussées y a placés ('), tels que phares, balises de tous genres, signaux à terre pour alignements, etc.

Tout ceci fait comprendre qu'en temps de guerre, alors que les phares seront éteints, les balises et signaux enlevés, à l'exception de quelques-uns, fort secrets, à l'usage des navires français, les tentatives que pourrait faire l'ennemi pour forcer de nuit l'eritrée de la rade de Brest seraient vouées à un échec certain. D'ailleurs, le blocus effectif de ce port sera rendu très difficile par le fait que trois portes s'ouvrent

(') Par une anomalie assez singulière, la Marine n'est pas en France chargée du balisage et de l'éclairage des c'jtes qui paraissent cependant rentrer si bien dans ses attributions. Ce service est confié aux ingénieurs des Ponts et Chaussées.