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Titre : La marine de guerre / A. Sauvaire-Jourdan ; préface de l'amiral Fournier

Auteur : Sauvaire Jourdan, A.. Auteur du texte

Éditeur : Vuibert (Paris)

Date d'édition : 1910

Contributeur : Fournier, François-Ernest (1842-1934). Préfacier

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb313044708

Type : monographie imprimée

Langue : français

Langue : Français

Format : 1 vol. (XI-376 p.) : ill. ; in-fol.

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Description : Contient une table des matières

Description : Avec mode texte

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k57352245

Source : Bibliothèque nationale de France, département Collections numérisées, 2009-46471

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 21/10/2009

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LE PERSONNEL, LA VIE A HORD

Mais aujourd'hui la trempe morale ne suffit plus ; la guerre moderne met en oeuvre des moyens si compliqués et si variés, que pour s'en servir il faut un entraînement constant. C'est à cette condition seulement qu'on évitera les fautes qui ont coûté si cher aux Russes ; c'est à ce prix seulement que les obus et les torpilles iront au but.

LES OFFICIERS

Les qualités et les connaissances que doit posséder un bon officier de marine sont

nombreuses. Le courage personnel est, bien entendu, la première de ces qualités, celle qui lui permet d'affronter, non seulement les dangers du combat, mais encore ceux qu'il rencontre devant lui pour ainsi dire à chaque moment de son existence maritime.

L'officier de marine, en maintes occasions, aura à remplir des missions au cours desquelles il représentera le pays ; il lui arrivera de devoir faire acte de diplomate dans des moments souvent critiques ; il se trouvera en présence de difficultés d'ordre très délicat, qu'il lui faudra résoudre à l'instant même et sans espérer d'autres lumières que les siennes propres. En contact fréquent avec ses camarades des marines étrangères ou avec des personnages importants, il aura en outre à montrer des qualités de bonne tenue, d'éducation, de courtoisie, et aussi de retenue politique et de discrétion.

FIG. lao. — Le dernier Borda en rade de Brest.

Quant à ses connaissances techniques, elles devront être des plus étendues, à peu près universelles pourrait-on dire. La conduite d'un navire à la mer, la connaissance parfaite et approfondie des mille organes qu'il renferme, leur mise en oeuvre, en temps de paix comme en temps de guerre, exigent de l'officier qu'il soit une sorte de savant ou mieux d'ingénieur universel.

Aussi ne faut-il point s'étonner du soin que réclame le recrutement du personnel officier, de ses difficultés, du temps qu'exigent l'éducation et l'instruction de ce personnel, de l'énorme labeur qu'elles représentent.

La principale source de recrutement de nos officiers de marine, je veux parler ici de ceux à qui est confié le soin de mener nos navires au feu, est l'Ecole navale. Les jeunes gens qui ont réussi à se bien classer dans le difficile concours qui en ouvre les portes, passent, ou pour mieux dire passaient jusqu'à présent, deux années sur un vieux vaisseau, mouillé en rade de Brest.

Mais les vaisseaux en bois ont disparu, les travaux considérables at coûteux que