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Titre : La marine de guerre / A. Sauvaire-Jourdan ; préface de l'amiral Fournier

Auteur : Sauvaire Jourdan, A.. Auteur du texte

Éditeur : Vuibert (Paris)

Date d'édition : 1910

Contributeur : Fournier, François-Ernest (1842-1934). Préfacier

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb313044708

Type : monographie imprimée

Langue : français

Langue : Français

Format : 1 vol. (XI-376 p.) : ill. ; in-fol.

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Description : Contient une table des matières

Description : Avec mode texte

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k57352245

Source : Bibliothèque nationale de France, département Collections numérisées, 2009-46471

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 21/10/2009

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CHAPITRE V

LÉ PERSONNEL. OFFICIERS, ÉQUIPAGES. LA VIE A BORD.

La valeur du personnel prime tout, en fait de marine. — Les officiers de vaisseau. — Leur recrutement. — L'Ecole navale. Ce qu'on y fait. — Fistots et anciens. — L'Ecole d'application. — Les postes d'aspirants.

— L'échelle des grades'des officiers dans la marine française. — Nombre d'officiers de chaque grade. — Comment ils vivent à bord. — Les tribulations de l'officier en second. ■— La gamelle et le cap Fayot. — Officiers des corps auxiliaires. -— L'équipage. — L'inscription maritime. — Les Écoles de spécialités. — Les exercices. -— Lancements de torpilles. — Le cône de choc. — Tirs du canon. -— Comment on apprécie leur justesse. — La journée du marin. — Le débrouillard. — Le maître-coq et ses fonctions. — Le branlebas et les permissionnaires. — Le hamac, roi des lits. — L'échelle des grades pour le marin. — La maislrance.

— L'école des élèves-officiers.

Une nation qui veut pouvoir dire son mot sur mer doit assurément posséder des naA'ires bien étudiés et bien construits, doués d'une artillerie puissante et convenablement approvisionnée, en résumé, tout ce qui constitue un bon matériel. Mais, quelle que soit la perfection de ce matériel, s'il n'est pas servi par un personnel de premier ordre, si les officiers et les équipages ne sentent pas la grandeur patriotique de leur tâche et ne comprennentpasleurdeA'oir, s'ils se laissent détourner d'un but unique qui doit être la préparation au combat, les dépenses, si énormes soient-elles, que cette nation aura consenties pour sa marine de guerre, se réduisent à un simple gaspillage, et la confiance qu'elle aura placée en celte arme amènera un jour ou l'autre la plus terrible et la plus cruelle désillusion.

En aucune matière ne se vérifie plus exactement la vérité de cet adage : « Tant vaut l'homme, tant vaut la chose ».

La préparation, l'éducation, l'entraînement du personnel doivent donc être la préoccupation constante d'un Gouvernement qui veut avoir une marine forte.

Le capitaine de frégate Daveluy, dans son très remarquable ouvrage, La luttepour l'empire de la merÇ), dit excellemment à ce sujet:

Développer chez les. officiers et dans les équipages l'esprit de devoir et de sacrifice; leur montrer la grandeur et aussi les difficultés de la tâche qu'ils auront à remplir; inculquer à chacun le sentiment de la responsabilité qui lui incombe devant ' le ■ pays ; telle doit être la base de l'éducation militaire. Pour former le caractère des hommes, il faut avant tout de bonnes institutions ; il faut aussi des traditions d'honneur et de discipline.

0 Comm' DivELuy, La lutte.pour l'empire de la mer. Challamel, éditeur.