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Titre : La marine de guerre / A. Sauvaire-Jourdan ; préface de l'amiral Fournier

Auteur : Sauvaire Jourdan, A.. Auteur du texte

Éditeur : Vuibert (Paris)

Date d'édition : 1910

Contributeur : Fournier, François-Ernest (1842-1934). Préfacier

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb313044708

Type : monographie imprimée

Langue : français

Langue : Français

Format : 1 vol. (XI-376 p.) : ill. ; in-fol.

Format : Nombre total de vues : 411

Description : Contient une table des matières

Description : Avec mode texte

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k57352245

Source : Bibliothèque nationale de France, département Collections numérisées, 2009-46471

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 21/10/2009

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L ARTILLERIE NAVALE

Sur ce qui peut et doit advenir d'un bâtiment à bord duquel on n'a pas su ménager à l'artillerie légère une protection suffisante contre le premier feu, nous sommes fort instruits par nombre d'exemples que nous fournit encore la bataille de Tsushima. Un certain nombre de bâtiments russes, démunis de toute leur artillerie légère, succombèrent dans la nuit qui suivit le combat, sous les attaques répétées des torpilleurs japonais qu'ils durent subir sans pouvoir leur opposer une arme quelconque.

A bord du cuirassé Amiral-Souvarov, les petites pièces avaient été mises à l'abri

FIG. IO4. — Intérieur d'une casemate (Canons de 16''"').

sous le pont cuirassé, leur faible poids permettant de les transporter facilement, mais les postes et les supports disposés pour les recevoir étaient forcément restés exposés au feu terrible des Japonais, et avaient été détruits dès le début de l'action. Une seule pièce de r]Qmm demeurait intacte, alors que toute autre artillerie n'existait plus ; le malheureux bâtiment crevé de partout, amas informe de ferraille que dévorait l'incendie, se soutenait à peine sur les flots, son pavillon haut. Et cette unique et misérable pièce, autour de laquelle s'étaient groupés les rares survivants d'un équipage de 800 hommes, tirait, tirait toujours, arrachant à ses vainqueurs, émus par tant de courage, des cris d'admiration et inspirant à l'amiral Togo les lignes suivantes qui figurent en son rapport officiel de la bataille :

La division de torpilleurs qui accompagnait nos croiseurs reçut l'ordre d'attaquer le Souvarov. Bien que presque calciné et cependant brûlant toujours, quoiqu'il eût subi tant d'attaques et eût, dans le sens le plus exact du mot, servi de cible à une flotte entière, et bien