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Titre : La marine de guerre / A. Sauvaire-Jourdan ; préface de l'amiral Fournier

Auteur : Sauvaire Jourdan, A.. Auteur du texte

Éditeur : Vuibert (Paris)

Date d'édition : 1910

Contributeur : Fournier, François-Ernest (1842-1934). Préfacier

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb313044708

Type : monographie imprimée

Langue : français

Langue : Français

Format : 1 vol. (XI-376 p.) : ill. ; in-fol.

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Description : Contient une table des matières

Description : Avec mode texte

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k57352245

Source : Bibliothèque nationale de France, département Collections numérisées, 2009-46471

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 21/10/2009

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LE NAVIRE DE GUERRE MODERNE

IO7

stituant des groupes de serpentins distincts dont les extrémités inférieures communiquent avec un collecteur d'eau et les extrémités supérieures avec un collecteur de vapeur.

L'ensemble de ces tubes, placé au-dessus d'un foyer, est renfermé dans une enveloppe en tôle et briques.

Les flammes du foyer doivent, pour gagner la cheminée, passer entre les rangées de tubes où l'eau circulant sans cesse est transformée en vapeur lorsqu'elle atteint

leur partie supérieure. La vapeur de tous les tubes s'accumule dans le collecteur supérieur.

L'eau non encore vaporisée et qui est entraînée, elle aussi, jusqu'au collecteur supérieur, revient au collecteur inférieur, appelé également collecteur d'alimentation, en passant par deux colonnes de retour d'eau d'où elle est envoyée à nouveau dans les tubes.

Du collecteur supérieur, la vapeur pénètre dans un réservoir, d'où elle passe dans les différents tuyaux qui la mèneront aux machines principales ou auxiliaires.

Les chaudières à tube d'eau présentent sur les chaudières à tubes de feu des avantages dont les plus importants sont les suivants :

Elles comportent des récipients de dimensions restreintes, qu'il est facile

FIG. 81. — Générateur aquatuhulaire Niclausse.

de rendre très solides, grâce à quoi les accidents sont peu nombreux, et, s il en arrive, le petit volume d'eau qu'ils contiennent en réduit singulièrement la gravité. Les parois de ces chaudières n'ont à supporter aucune pression puisque la vapeur ne sort pas des tubes où elle est engendrée ; on ne peut donc voir se produire avec elles ces explosions formidables, possibles avec les chaudières à tubes de feu, et qui ont causé dans nombre de cas de véritables catastrophes où ont péri, avec tout ou partie de leurs équipages, les bâtiments qui en étaient munis.

Avec les chaudières à tubes d'eau il peut arriver, il arrive quelquefois, qu'un tube cède sous la chaleur effrayante du brasier qui l'entoure. L'eau se répand sur le foyer et l'éteint avec un dégagement de vapeur assez impressionnant. C'est, certes, un accident fâcheux, mais dont les conséquences ne peuvent généralement avoir une grande gravité.

Les chaudières à tubes d'eau ont encore sur celles à tubes de feu l'avantage très important qu'à poids égal elles sont six fois plus puissantes. C'est ainsi que la chaudière cylindrique encore employée dans quelques-uns de nos navires pèse 64ks par