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Titre : Questions diplomatiques et coloniales : revue de politique extérieure / directeur Henri Pensa

Éditeur : [s.n.] (Paris)

Date d'édition : 1901-11-01

Contributeur : Pensa, Henri (1865-1946). Directeur de publication

Contributeur : Thomasson, Raoul de (1862-1939). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32846693s

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb32846693s/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 15401

Description : 01 novembre 1901

Description : 1901/11/01 (A5,T12,N113).

Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique

Description : Collection numérique : Histoire diplomatique : IIIe République (1870-1914)

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k5731754s

Source : Bibliothèque nationale de France, département Collections numérisées, 2008-272792

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 19/01/2011

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QUESTIONS DIPLOMATIQUES ET COLONIALES

LA POLITIQUE ANGLAISE EN AFRIQUE OCCIDENTALE

Sir Frederick Lugard, Haut Commissaire britannique dans la Nigeria, qui fut jadis pour nos missions du haut Dahomey un si rude concurrent, vient de quitter Londres pour rejoindre son poste, et la presse d'outre-Manche a longuement envisagé à ce propos la situation actuelle de l'Angleterre au Niger et au lac Tchad.

Le moment est en effet venu pour cette puissance d'arrêter dans cette partie de l'Afrique une politique locale active et nette. Il est surprenant de constater aujourd'hui la valeur des territoires haoussas et nigériens qui forment les deux Nigeria et de mettre en regard la faiblesse de l'effort que l'Angleterre a fait pour les acquérir. Cet effort a été presque exclusivement diplomatique. Les deux traités franco-anglais qui lui ont reconnu les pays entre Niger et Tchad sont des victoires dont nos voisins peuvent tirer un légitime orgueil.

Que dire, en effet, aujourd'hui encore de cette fameuse déclaration de Londres du 5 août 1890 qui traça la ligne théorique de Say à Barroua comme limite entre l'expansion de notre Soudan et celle de la Compagnie royale du Niger, et qui attribua à cette dernière l'empire du Sokoto et tout ce qui en dépend « équitablement » ? Il n'y a pas dans toute notre histoire coloniale d'exemple aussi probant du danger des conventions précipitées laites sur des documents incertains ou trop rares. Les Anglais à celte époque n'étaient pas à Lokodja et cependant, à la tribune de la Chambre, le 4 novembre 1890, notre ministre des affaires étrangères justifiait ainsi la déclaration signée par M. Waddinglon :

Nos progrès (au Niger) étaient plus lents que ceux des Anglais. Nous sommes descendus jusqu'à Tombouctou, tandis que les Anglais remontaient jusqu'à Say. Ils s'y sont fortement installés, y ont établi leur influence et ils ont eu la prétention de pousser leurs reconnaissances jusqu'à la boucle du Niger, c'est-à-dire jusqu'à 800 kilomètres de Say, à Bouroum QUEST. DIPL. ET COL. — T. XII. — N° 113. — 1er NOVEMBRE 1901. 33