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Titre : Questions diplomatiques et coloniales : revue de politique extérieure / directeur Henri Pensa

Éditeur : [s.n.] (Paris)

Date d'édition : 1900-08-01

Contributeur : Pensa, Henri (1865-1946). Directeur de publication

Contributeur : Thomasson, Raoul de (1862-1939). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32846693s

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb32846693s/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 15401

Description : 01 août 1900

Description : 1900/08/01 (A4,T10,N83).

Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique

Description : Collection numérique : Histoire diplomatique : IIIe République (1870-1914)

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k5731278g

Source : Bibliothèque nationale de France, département Collections numérisées, 2008-272792

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 19/01/2011

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QUESTIONS

DIPLOMATIQUES ET COLONIALES

MARSEILLE ET LA COLONISATION FRANÇAISE

I

LE COMMERCE DE MARSEILLE ET LES COLONIES

Marseille, le plus ancien et toujours le premier de nos porTs, est aussi celui dont on retrouve le nom aux premières pages de l'histoire de la colonisation française. C'est même longtemps avant de devenir française que la république provençale fonda en Syrie et en Egypte de véritables colonies commerciales, administrées par ses consuls, en même temps que Pise, Venise et Gênes, avant Narbonne et Montpellier. Plus tard, au moment où les Capitulations permirent aux Marseillais de multiplier leurs établissements dans le Levant, ils plantèrent pour la première fois le drapeau français sur la côte septentrionale d'Afrique, dans leur concession du Bastion de France. En dépit de nos brouilles continuelles et de nos guerres avec les Barbaresques, des vexations ou de la captivité toujours menaçantes, ils relevèrent plusieurs fois leurs comptoirs détruits et reconstituèrent leur Compagnie ruinée.

Même une autre compagnie s'établit, au début du XVIIe siècle, au cap Nègre, sur des terres dépendant du bey de Tunis. Là, autour d'un fort occupé par une petite garnison, s'élevaient les entrepôts et comptoirs et les divers établissements nécessaires pour assurer la subsistance de la petite colonie qui y vivait. Au XVIIIe siècle, la dernière des Compagnies d'Afrique, qui réussit à vivre et même à prospérer, parvint à y faire un trafic important.

Sans doute ce n'était pas là de vraies colonies, mais il ne faut pas oublier que' c'est à l'existence de ces humbles établissements que QUEST. DIPL. ET COL. — T. X. — N° 83. — 1er AOUT 1900. 9