Rappel de votre demande:


Format de téléchargement: : Texte

Vues 1 à 1 sur 96

Nombre de pages: 1

Notice complète:

Titre : Questions diplomatiques et coloniales : revue de politique extérieure / directeur Henri Pensa

Éditeur : [s.n.] (Paris)

Date d'édition : 1904-06-01

Contributeur : Pensa, Henri (1865-1946). Directeur de publication

Contributeur : Thomasson, Raoul de (1862-1939). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32846693s

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb32846693s/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 15401

Description : 01 juin 1904

Description : 1904/06/01 (A8,T17,N175).

Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique

Description : Collection numérique : Histoire diplomatique : IIIe République (1870-1914)

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k57301975

Source : Bibliothèque nationale de France, département Collections numérisées, 2008-272792

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 19/01/2011

Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 100%.


QUESTIONS

DIPLOMATIQUES ET COLONIALES

LA QUESTION DE TERRE-NEUVE

La question de Terre-Neuve a survécu, sinon dans les faits, du moins dans les esprits, à l'accord franco-anglais du 8 avril. Les discussions ont en effet continué, et on n'est pas unanime, tant s'en faut, sur les résultats que cet accord doit produire sur nos pêcheries. Les uns déclarent qu'en abandonnant nos privilèges de pêche sur le French Shore nous ne sacrifions pas grand'- chose; pour les autres, au contraire, nous compromettons sans remède une industrie qui occupe chaque année une douzaine de mille hommes, et permet à une centaine de mille personnes de vivre en France des résultats de leur travail. Pour se rendre autant que possible compte de la valeur de ces opinions opposées, il faut rapprocher les termes du traité des conditions dans lesquelles s'exerce l'industrie que l'on appelle d'une manière générale la pêche de Terre-Neuve. Mais il est nécessaire d'opposer dès le début une observation préalable aux pessimistes qui préféreraient le maintien pur et simple du statu, quo. Le régime créé à Terre-Neuve par le traité d'Utrecht de 1713 et confirmé par la paix de Versailles de 1783 ne pouvait plus continuer; nos droits étaient bien établis, mais leur usage devenait chaque jour plus difficile. Ceci nous amène, avant de nous occuper des effets de l'accord du 8 avril sur l'industrie de la pêche, à faire un bref historique de la question.

Depuis l'origine, nos droits sur Terre-Neuve sont allés en se précisant. Le traité d'Utrecht est moins net à leur égard que celui de Versailles, et de plus, il est à remarquer qu'à l'époque même où notre situation commençait à être très discutée, où la résistance locale des Terre-Neuviens rendait plus difficile au gouvernement britannique d'adopter entièrement notre manière de

QUEST. DIPL. ET COL. — T. XVII. — N° 173. — 1er JUIN 1904. 50