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Titre : Questions diplomatiques et coloniales : revue de politique extérieure / directeur Henri Pensa

Éditeur : [s.n.] (Paris)

Date d'édition : 1904-02-16

Contributeur : Pensa, Henri (1865-1946). Directeur de publication

Contributeur : Thomasson, Raoul de (1862-1939). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32846693s

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb32846693s/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 15401

Description : 16 février 1904

Description : 1904/02/16 (A8,T17,N168).

Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique

Description : Collection numérique : Histoire diplomatique : IIIe République (1870-1914)

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k57301908

Source : Bibliothèque nationale de France, département Collections numérisées, 2008-272792

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 19/01/2011

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QUESTIONS

DIPLOMATIQUES ET COLONIALES

LA FRANCE ET LA GUERRE

La guerre que nous avions jusqu'à la fin espéré pouvoir éviter vient d'éclater et nous devons maintenant nous demander quelle attitude nous commanderaient les éventualités possibles. Il convient d'autant plus que nous nous fassions pour ainsi dire une philosophie nationale en présence du conflit russo-japonais, que ce dernier peut persister fort longtemps. Rien ne nous prouve qu'il ne durera pas bien au delà des circonstances internationales rassurantes qui en marquent le début. Sans doute on peut encore espérer des éventualités qui le termineraient rapidement : la flotte russe d'Extrême-Orient n'est pas détruite, il semble même que les dommages qui lui ont été infligés par les torpilleurs japonais devant Port-Arthur sont moinsgraves qu'on aurait pu le croire au premier moment. En outre des renforts sérieux, quatre cuirassés et plusieurs croiseurs sont en route de Russie vers l'Extrême-Orient et pourraient renverser la situation maritime actuelle. Dans ce cas, le Japon ne saurait se maintenir sur le continent ; il lui serait tout au moins difficile de dépasser la Corée méridionale. Mais il n'y faudrait pas trop compter. La Russie, qui a peutêtre en Mandchourie et dans les régions sibériennes voisines moins de troupes qu'on l'avait prétendu, peut se trouver provisoirement en état d'infériorité. Il lui faudrait alors laborieusement envoyer des renforts par un chemin de fer à une seule voie, qui n'a pas moins de 6.530 kilomètres de Tcheliabinsk, point où le réseau russe se concentre dans le Transsibérien, jusqu'à la rive de la mer Jaune. Ne serait-il pas nécessaire, pour assurer la victoire, d'améliorer le Transsibérien, de multiplier les croisements encore très espacés?Combien de temps tout cela demanderait-il? Enfin de compte, certes, la Russie doit être victorieuse : non pas, assurément, parce qu'elle a plus d'hommes que le Japon — un pays de 45 millions d'habitants comme le

QUEST. DIPL. ET COL. — T. XVII. — N° 168. — 16 FÉVRIER 1904. 15