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Titre : Bulletin hispanique

Auteur : Université de Bordeaux. Faculté des lettres et sciences humaines. Auteur du texte

Auteur : Société de correspondance hispanique (France). Auteur du texte

Éditeur : Féret (Bordeaux)

Éditeur : Henri Georg (Lyon)

Éditeur : Paul Ruat (Marseille)

Date d'édition : 1901-10-01

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb327290771

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb327290771/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

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Description : 01 octobre 1901

Description : 1901/10/01 (A23,VOL3,N4)-1901/12/31.

Description : Collection numérique : Fonds régional : Aquitaine

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k57296359

Source : Bibliothèque nationale de France, département Littérature et art, 8-Z-1469 (3)

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 10/01/2011

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Vol. III. Octobre-Décembre 1901 N° 4.

Bulletin hispanique

LES

MOTS ESPAGNOLS COMPARÉS AUX MOTS GASCONS

(ÉPOQUE ANCIENNE)

V

Parmi les mots latins cités jusqu'ici, nous en avons déjà rencontré quelques-uns dont le sens aussi bien que la forme s'est modifié de bonne heure. Je ne Yeux pas revenir sur ce que j'ai dit plus haut, notamment du verbe chalarc; mais de nouveaux exemples doivent être maintenant allégués. Si, des deux côtés de la grande chaîne pyrénéenne, nous voyons certains termes s'immobiliser dans des significations spéciales, ou bien se produire certaines métaphores, il y aura quelque chance pour que ce travail intellectuel soit ancien, et nous reporte à l'époque où les deux groupes de population se servaient d'un vocabulaire encore très identique,

Je ne citerai qu'en passant un verbe tel que secare : il est assez connu que l'esp. segar comme le gasc. sega ont aujourd'hui le sens particulier de «moissonner». Mais le même terme est usité aussi avec cette valeur dans tout le sud de la France; notre langue du moyen âge connaissait également l'expression soier le blé; il est évident qu'il s'agit d'un fait dont l'extension a été très large. On peut en dire presque autant de la spécialisation de cernere au sens de «bluter»; si l'espagnol offre aujourd'hui cerner (ou cernir), le béarnais, d'autre part, n'est pas seul à avoir conservé cerne, on le rencontre dans tous nos idiomes méridionaux, et quelquefois sous la forme cerni. L'esp. hueso, avec son double sens d'« os » ou « noyau de fruit», nous reporte à une extension évidemment ancienne de *ossu; si naturelle d'ailleurs, tellement indiquée, qu'il ne faut pas s'étonner d'avoir à la relever un peu partout au Midi. Le cas de serra est déjà plus intéressant. D'abord, en soi, la métaphore à laquelle ce mot a donné naissance est jolie: comparer aux dents d'une scie la

A FB. — Bull. Iiispan., 111, 1901, .'1. 21