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Titre : Voyage en Californie pour l'observation du passage de Vénus sur le disque du soleil, le 3 juin 1769 ; contenant les observations de ce phénomène et la description historique de la route de l'auteur à travers le Mexique, par feu M. Chappe d'Auteroche,... Rédigé et publié par M. de Cassini fils,...

Auteur : Chappe d'Auteroche, Jean (1722-1769). Auteur du texte

Auteur : Cassini, Jean-Dominique (1748-1845). Auteur du texte

Éditeur : C.-A. Jombert (Paris)

Date d'édition : 1772

Notice d'ensemble : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb30221604d

Type : monographie imprimée

Langue : français

Format : 172 p.-2 f. de pl. ; in-4

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Description : Avec mode texte

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k5727799z

Source : Bibliothèque nationale de France, département Réserve des livres rares, 4-OL-567

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 30/11/2009

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E N C A L I F O R N I E. 5r

ì-oubli. Les personnes les plus capables de les en tirer, ou ne s'en occupent point, ou ne font point en état de les communiquer au public.

Selon ce que j'ai pu conclure du rapport de M. Pauly, M. Chappe doit être mort d'une maladie épidémique que < nous appelions ici, en langue Mexicaine, matla-^ahualty 1 ôc qui se nomme vomiíïement noir à la Véra-Crux, à Carthageneôc ailleurs. Cette maladie est le fléau du Mexique. En 1736 ôc 1737 elle enleva à Mexico plus du tiers de ses habitants ; ôc en 176'! ôc 176Z elle fit encore les plus grands ravages, ôc dépeupla ce royaume.' H'mourut au moins vingt - cinq mille personnes dans l'enceinte de cette ville ; il est vrai qu'à cette reprise la maladie contagieuse fut accompagnée de l'épidémie de la petite vérole, qui ne contribua pas peu à la destruction.

Le matlazahualt n'a d'autre cause , à ce qu'il me paroît, que 1c mélange de la bile avec le sang. En effet, les períonnes qui en font attaquées ont une couleur pâle, ôc rendent, pour la plupart, le sang par le nez ÔC par la bouche; accident qui arrive à l'approche des crises (1). La rechute est plus dangereuse que la première attaque, qui est rarement seule. Dans l'épidémie de 176'! (la feule que j'aie pu observer, étant né dans le cours de la première), j'ai remarqué que les purgatifs ôc les saignées étoient très dangereux , jufques-là même que les personnes qui se faisoient saigner ou purger pour d'autres ma- . ladies, étoient aulîi-tôt attaquées du matiazahualt. Cette maladie: d'ailleuis s'attache principalement aux Indiens ; ôc c'est toujours par eux qu'elle commence. En 1761 ôc 1762 _, dans l'efpacé de douze mois feulement, il entra dans Thôpital royal (qui ne sert qu'aux seuls Indiens):

(1 ) M. Chappe ri'a point eu de vomissements. Des accès de fièvre; violents, de grands ma^ix de tête ,,& une pesanteur à la^oitrir.e ,. qu'il appelloit une obstruction ; voilà la maladie qui Ta enlevé > &£ qui ne paroît pas ressembler à. çêlle que Don Antoine de Alzate décrit ici.; :

Maladie du matlazaliualt.