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Titre : Regeste dauphinois, ou Répertoire chronologique et analytique des documents imprimés et manuscrits relatifs à l'histoire du Dauphiné, des origines chrétiennes à l'année 1349. Tome 2,Fascicules 4-6 / par le chanoine Ulysse Chevalier,...

Auteur : Chevalier, Ulysse (1841-1923). Auteur du texte

Éditeur : Impr. valentinoise (Valence)

Date d'édition : 1913-1926

Sujet : Dauphiné (France) -- Sources

Notice d'ensemble : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34101561x

Type : monographie imprimée

Langue : français

Format : 18 fasc. ; in-fol.

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Description : Collection numérique : Fonds régional : Rhône-Alpes

Description : Appartient à l’ensemble documentaire : CentSev001

Description : Avec mode texte

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k57244990

Source : Bibliothèque nationale de France, département Collections numérisées, 2009-74255

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 16/09/2009

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REGESTE DAUPHINOIS

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6498 Dronero, 5 juin 1219. Thomas, comte de-Savoie et marquis en Italie, promet aux évêques B[ertrand] d'Antibes et L[antelme] de Digne, recevant au nom de Raymond Bérenger, comte de Provence et de Forcalquier, aooo marcs d'argent fin, comme dot de sa fille promise audit comte. — Acta ap. Draonerias.

CIBRARIO e PROMIS, Docum. 120-3. = WURSTEMB. 49- CHEVALIER (J.), Hist. égl.-ville Die, I, 3oa (!).

6499 Pertuis, 19 juin 1319. Guillaume (W.) comte de Forcalquier, fils de feu la

comtesse A[lix], accorde à Notre-Dame de Bertaud et à la prieure Raymonde, l'exemption de tout péage et usage par terre et par eau pour les objets nécessaires. Sceau. Act. ap. Pertusium, devant la porte du palais; témoins : Arnaud Flotta, etc. Clément not. du comte. Sceau.

Arch. des Bouches-du-Rhône, B. 78, reg. Sapientia, 437.

6500 Meyrargues, 34 juin 1319. R[aymond] de Baux, vicomte de Marseille, accorde à

la maison de Bertaud et à sa prieure Raymonde de Mesara (Masaza ?), l'exemption de tout péage dans ses domaines, par terre ou par eau. Fait dans le tènement de la prieure, en la fête de st Jean-Bapt. ; la charte dans le château Mairanicarum, en la maison de Bertrand Guillelmi, qui l'écrit.

Arch. des Bouches-du-Rhône, B. 78, reg. Sapientia, 437b. = BARTHÉLÉMY, Invent. mais. Baux, n° 193.

6501 (Avant juillet 1319). L'évêque de Genève, engagé dans une guerre du

comte de Savoie, est sur le point d'aliéner ses droits régaliens en en faisant hommage audit comte : le légat Bertrand et [Jean], archevêque de Vienne, l'en empêchent.

SPON, Hist.de Genève. II, 409, 428. = R. Gen. 572.

6502 Baix, juillet 1219. Donation par Aimar de Poitiers, comte de Valentinois, à la maison de l'Hôpital de Jérusalem, de la ville de Cléon-d'Andran (Clivum)el son mandement,du château de Souspierre (Sopeira) et des condamines de Manas (Manacio)... Act. ap. Banium... F litt. domin.

Arch. de l'Isère, B. 3518, origin. parch. (III, 69b).

6503 Durbon, 1219. Guillaume (W.), évêque de Gap, à la prière du

prieur Guillaume et des frères de Durbon, confirme à l'église de St-Julien[-en-Beauchêne] la donation et liberté que lui avait faite son prédécesseur Grégoire. Fait dans le cloître de la maison supérieure ; présents : Etienne, procureur, Hu[gues] prieur de Guignaise (Guiniasioe), P. prieur de Veynes (Veeneti), maître Etienne. Sceau.

GUILLAUME, Chartes de Durbon, 241, n° 36o. = ROMAN, 60b.

6504 Août 1319. Donation à l'église de St-Anatoile de Salins par Guillaume], comte de Mâcon et de Vienne, pour l'âme de son père Gaucher, sire de Salins.

GUILLAUME, Hist. génêal. sires Salins, I, 100.

6505 17 août 1219. Des trêves entre les rois d'Angleterre et de France

avaient compris le comte de Savoie, allié du 1er, et le dauphin, allié du 2d. Le dauphin s'étant néanmoins emparé du château de Montrevel,le roi Philippe commet Guy, seigneur de St-Trivier, pour faire opérer réparation, de concert avec Nicole de Vilains, seigneur de Loys, désigné par le roi d'Angleterre... Samedi après st Laurent.

Grenoble, Invent. Prov. étrang. 189e (III, 404)-

6506 Romans, 37 août 1319. J[ean], archevêque de l'église de Vienne et abbé de

celle de Romans, venu dans cette ville pour l'utilité de son chapitre, après avoir examiné ses constitutions tant anciennes que nouvelles, confirme celle qui prescrit de ramener à la mense commune les fruits et revenus contenus dans des limites déterminées, sauf à donner une compensation à ceux qui les possèdent, à l'appréciation du sacristain et des procureurs. Il investit la mense commune des biens possédés par Archingaud et autres. Act. Romanis, dans le réfectoire.

GIRAUD, Hist. S. Barnard-Romans, I, pr. 269-70, n° 391 ; trad. II, 8-9.

6507 St-Félicien, 6 septembre 1319. Jaucerand de St-Didier abandonne aux églises de

St-Félicien et de Romans, avec serment sur l'autel de St-Félicien, son droit de patronage sur les décimes, oblations et sépultures des églises de Pailharès (Pallares, Payt-s) et de Nozières (Notzeiras). Fait dans l'église S. Feliciani, entre les mains de Pierre, archiprêtre de Romans, qui en était obédiencier, et de Pierre, archiprêtre de St-Victor. qui remet à Jaucerand et à son frère Alexandre 3oo sols qu'ils tenaient à titre de gage. Le chapitre de Romans leur concède en outre à perpétuité le courtil de Canalellas. Témoins (13).

GIRAUD, Hist. S. Barnard-Romans, compl. I, 60-1, n° 357. — MAZON (A.), Orig. égl. Vivarais, I, 179-80.

6508 14 septembre 1219. Mandement de Jean [de Sassenage], évêque de Grenoble, aux prieurs, chapelains et recteurs de son diocèse sur le déluge, causé par le lac d'Oisans. Plus enclin à pleurer qu'à parler, et bien que le fait soit connu au loin par les étrangers venus aux foires de Grenoble, il raconte que, le jour de l'Exaltation de la ste Croix, dans le premier silence de la nuit, le démon rompit les digues d'un lac dont les eaux se précipitèrent avec un horrible fracas sur la ville. Quelques habitants se réfugièrent sur la cathédrale, le palais épiscopal et les tours des fortifications, mais le grand nombre se porta vers le pont de St-Hugues, dont la porte était fermée ; pendant qu'on l'enfonçait, les eaux survinrent et emportèrent la foule ; ceux qui avaient réussi à s'échapper contemplèrent avec consternation le spectacle : l'Isère avait reflué sur plus de deux lieues, et lorsqu'elle reprit son cours, elle causa plus de ravages que le lac et détruisit de fond en comble le pont construit par st Hugues : toute la vallée retentit de gémissements. L'évêque ordonne aux clercs de contribuer sur leurs biens à la réfection du pont ; il institue une