BASILIQUE DE CONSTANTIN. 319
cules semi-circulaires ou carrés ayant abrité des statues; un fragment d'un de ces édicules porte l'inscription TapcïEuov, souvenir d'un monument érigé par les habitants de Tarse probablement à Septime Sévère. Ce côté de la voie sacrée, jusqu'au coude qu'elle fait après avoir dépassé la basilique de Constantin, était très orné. Il y avait deux fontaines au temple de Romulus et une autre en face de la basilique de Constantin. Les fragments d'inscriptions mis au jour sont si nombreux qu'on se demande comment les bases ou les édicules qui les portaient ont pu trouver place. Cette partie de la voie sacrée devait avoir un peu l'aspect d'une route bordée de tombeaux aux abords d'une ville antique.
A notre gauche, en avant de l'extrémité ouest de la basilique de Constantin, s'ouvrent les cinq arches d'un édifice ou portique de basse époque (D), fait avec des débris antiques, sur lequel on ne possède aucun renseignement.
La basilique de Constantin ou basilica nova (E). — Commencée par Maxence, et, après sa mort, achevée par Constantin.
Pour entrer dans la basilique nous gravissons les débris du grand escalier monumental et passons entre les colonnes de rouge antique qu'on a redressées (E, 1). Si celte route nous paraît peu commode, à l'angle de la basilique (E, 2), près de Sainte-Françoise-Romaine, nous pourrons entrer de plain-pied.
Quand nous serons arrivés au milieu de la basilique (E, 3), tournant le dos à la voie sacrée et à l'escalier, un coup d'oeil sur le plan et un autre sur les ruines nous permettront de nous rendre immédiatement compte des dispositions de l'édifice.