Rappel de votre demande:


Format de téléchargement: : Texte

Vues 68 à 68 sur 376

Nombre de pages: 1

Notice complète:

Titre : Thi-Sen : la petite amie exotique / Jean d'Estray

Auteur : Estray, Jean d'. Auteur du texte

Éditeur : M. Bauche (Paris)

Date d'édition : 1911

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb304084870

Type : monographie imprimée

Langue : français

Langue : Français

Format : 1 vol. (356 p.) ; in-18

Format : Nombre total de vues : 376

Description : Avec mode texte

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k57244352

Source : Bibliothèque nationale de France, département Littérature et art, 8-Y2-59135

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 16/09/2009

Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 98%.


54 THI-SEN

claie, maintenues par une double armature de bambous entrelacés, les toits en pente douce composés de plusieurs couches do lataniers reposant sur des chevrons aux extrémités débordantes, faisaient un ensemble symétrique. Les ouvertures, fermées d'une natte, servaient en même temps do fenêtres. Le bâtiment le plua proche en avait plusieurs, une moitié ayant été divisée en petits compartiments pour les gradés. Sen s'étonna des lignes si droites, de la solidité de ces maisons construites cependant à peu près comme les huttes des pêcheurs.

Le bastion occupait le centre de la ligne, vers la montagne. C'était la soûle construction sérieuse. Il avait fallu faire sauter des rochers pour arriver à bâtir cette tour carrée, découpée au sommet de petits créneaux sous un toit de chaume à quatre pans. Les murs nus, droits, d'un blanc éclatant étaient percés au ras du sol d'une porte basse, et, à mi-hauteur, de meurtrières.

Le drapeau flottait près de là, en face même de l'entrée, gardé par un mirador : l'une de ces cages au plancher à claire-voie, au petit toit minuscule où veillent les sentinelles et qui, perchées sur de grands bambous, s'aperçoivent de loin et dominent le paya.

La case des blancs, construite en bois, rectangulaire et lourde, prenait le troisième côté. Une véranda l'entourait, prolongeant en bordure presque plate le toit -en dos d'âne où quelques tiges détachées et relevées ressemblaient à des flèches à demi enfoncées.