Rappel de votre demande:


Format de téléchargement: : Texte

Vues 534 à 534 sur 860

Nombre de pages: 1

Notice complète:

Titre : Histoire de la lèpre en France . I. Lépreux et cagots du Sud-Ouest, notes historiques, médicales, philologiques, suivies de documents, par le Dr H.-M. Fay, avec une préface du professeur Gilbert Ballet,...

Auteur : Fay, Henri-Marcel (1879-1959). Auteur du texte

Éditeur : (Paris)

Date d'édition : 1910

Contributeur : Ballet, Gilbert (1853-1916). Préfacier

Sujet : Lèpre

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb30423452j

Type : monographie imprimée

Langue : français

Format : In-8° , XXVI-784 p., pl.

Format : Nombre total de vues : 860

Description : Contient une table des matières

Description : Avec mode texte

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k57243705

Source : Bibliothèque nationale de France, département Sciences et techniques, 8-TD132-110

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 10/10/2009

Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 100%.


RESSORT DU PARLEMENT DE NAVARRE 479

Extrait du mémoire sur les cagots. D'après, De Rochas (p. 50-34-).

« Il y a dans les provinces qui composaient autrefois la Novempopulanie, dont la ville d'Auch est la capitale, des gens reconnus sous le nom de Christians, Agots, Cagots ou Capots. Ces gens sont séparés du commun des autres hommes, sans qu'il leur soit permis d'habiter dans les villes, bourgs ou villages, mais simplement dans des lieux séparés et éloignés, des habitations que l'on appelle quartier des Cagots. Ils ne sont point appelés aux assemblées ni aux charges des communautés. Il leur est défendu, à peine de mort, de faire alliance avec d'autres personnes que celles de leur secte. Ils ont une place particulière dans les églises et une porte séparée pour y entrer. Il leur est défendu de baiser la paix. On ne leur offre point le pain bénit et ils ont des cimetières

particuliers pour enterrer leurs morts

(Ici se place une dissertation sur leur origine.)

« Je dois seulement vous faire remarquer que ces gens ont toujours réclamé contre cette séparation des autres hommes dans laquelle ils étoient obligés de vivre; qu'en 1514 ils présentèrent leur requête à Léon X, et qu'ils obtinrent une ordonnance de l'official de Pampelune en 1519, qui n'a eu exécution que pour ceux qui sont sujets du Roy d'Espagne, ayant été reçus d'une ordonnance de l'empereur Charles V, de 1520, pour ce qui regarde les effets civils

« En 1562, ils obtinrent du Roy, des lettres patentes qui leur accordèrent d'être traités comme les autres subjects ruraux, pourvu qu'ils fussent trouvés sains de leurs personnes. Mais ces lettres ne furent point enregistrées.

« En 1611 ils présentèrent une requête au conseil de Navarre qui fut envoyée aux Etats

« ... Il ne paraît pas que depuis ce temps on ait rien statué sur cette requête. Tout ce que l'on voit est qu'en exécution d'une ordonnance du sieur de La Force qui était gouverneur du Béarn en ce temps-là, ces Cagots furent visités par les nommés Nogués et Perrey, habiles médecins, qui les