Rappel de votre demande:


Format de téléchargement: : Texte

Vues 358 à 358 sur 860

Nombre de pages: 1

Notice complète:

Titre : Histoire de la lèpre en France . I. Lépreux et cagots du Sud-Ouest, notes historiques, médicales, philologiques, suivies de documents, par le Dr H.-M. Fay, avec une préface du professeur Gilbert Ballet,...

Auteur : Fay, Henri-Marcel (1879-1959). Auteur du texte

Éditeur : (Paris)

Date d'édition : 1910

Contributeur : Ballet, Gilbert (1853-1916). Préfacier

Sujet : Lèpre

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb30423452j

Type : monographie imprimée

Langue : français

Format : In-8° , XXVI-784 p., pl.

Format : Nombre total de vues : 860

Description : Contient une table des matières

Description : Avec mode texte

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k57243705

Source : Bibliothèque nationale de France, département Sciences et techniques, 8-TD132-110

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 10/10/2009

Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 100%.


LE MOT CAGOT 307

toutes les langues; elle se comprend d'autant mieux quand on se souAient que les Romains ignoraient la lettre G avant la première guerre punique, et que c'est à Carvilius, au dire de Terentius Scaurius, que l'on doit la distinction de ces deux lettres. Dans nos Aieux patois, les exemples de cette mutation abondent, autant que dans le peu que l'on sait des dialectes populaires de l'ancienne France.

Cac a donc pu donner cag, gac et gag.

Cette proposition est entièrement vérifiée avec les mots que nous étudions ici, car cacot dans le sens de lépreux a donné cagot, gakou et gagot.

Cagot, dès la fin du XVe siècle, est connu dans la région pyrénéenne; il n'est presque pas d'actes, surtout en Béarn, où ce mot ne fût, à l'exclusion de tous autres, usité à partir du XVIe siècle.

On écriAit aussi Caguol dans un censier de 1569 1, ainsi que dans une requête des villes de Sainte-Marie d'Oloron, de Monein et autres qui fut présentée aux États de Béarn (1610) : « Que, combien que per los quoate et cincq artigles deu For, rub. De Quallitaz de Persones, sie deffendut aus Caguotz de conArersar, etc. ». Il en est de même dans un extrait de procédure concernant les fiefs dus au roi (29 août 1621) «... Marie de Puxeu, Caguotte, a déclaré que sa maison est bâtie en la terre de l'abbé de Lesons »

L'orthographe Quagotz se trouve dans les registres de la commune de Biarritz : il s'agit d'une plainte en justice datée de 1718. « Le sieur Labat, jurat, leur a présenté que le nommé Estienne Arnaud, munier, de la rase des Gotz, Quagotz »

Quaguol se rencontre dans un titre de l'an 1538 -. C'est avec le censier de 1597 la pièce la plus ancienne où ce mot ait été employé.

L'orthographe cagot se rencontre pour la première fois dans une ordonnance pour le pays de Cize datée de 1579 3.

Le mot d'argot cagoux qui désignait des voleurs est à ratta1.

ratta1. J. N° 104.

2. Arch..des Basses-Pvr. B 658, f 349.

3. P. J. N° 113.