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Titre : Histoire de la lèpre en France . I. Lépreux et cagots du Sud-Ouest, notes historiques, médicales, philologiques, suivies de documents, par le Dr H.-M. Fay, avec une préface du professeur Gilbert Ballet,...

Auteur : Fay, Henri-Marcel (1879-1959). Auteur du texte

Éditeur : (Paris)

Date d'édition : 1910

Contributeur : Ballet, Gilbert (1853-1916). Préfacier

Sujet : Lèpre

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb30423452j

Type : monographie imprimée

Langue : français

Format : In-8° , XXVI-784 p., pl.

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Description : Contient une table des matières

Description : Avec mode texte

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k57243705

Source : Bibliothèque nationale de France, département Sciences et techniques, 8-TD132-110

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 10/10/2009

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60 HISTOIRE MÉDICALE

tophe et probablement aussi se baigner à la source A'oisine.

Mongaillard signale Sainte-Dode et Saint-Mennée à Boulau, comme stations thermales pour les lépreux.

Saint-Christau près Lurbe (Basses-Pyrénées) fut aussi un centre important de cure, Le Dr Ém. Tillot rapporte un récit légendaire à ce sujet : « En l'an 1300, écrit-il, un berger qui était lépreux avait l'habitude de laver de temps en temps ses mains et sa figure à une source placée au pied de la montagne, et quelle ne fut pas sa surprise de voir disparaître peu à peu la lèpre qui le rendait hideux et méconnaissable? Depuis ce temps d'autres lépreux allèrent se laver à la source, furent guéris, et la fontaine prit le nom de source des Dartres 1. »

Citons encore Ax dans le pays de Foix, où une piscine était réservée aux lépreux. Il est certain que cette liste pourrait être allongée, mais les indications propres à nous guider utilement dans leur recherches manquent absolument.

Peut-on classer au nombre des traitements, celui qui se faisait dans les léproseries? Oui, sans doute, mais nous ignorons ce que l'on faisait, médicalement parlant, dans ces établissements. A part l'isolement, les soins d'hygiène et de propreté (fort précaires, semble-t-il), il est vraisemblable qu'on n'y faisait rien du tout.

Il n'est pas étonnant, qu'en présence des pauvres moyens que la thérapeutique mettait à la disposition des lépreux et des cagots, ceux-ci se soient retournés, par un -élan bien naturel, vers le ciel dont ils espéraient en dernier ressort une guérison à leurs maux. Avons-nous besoin de dire qu'à saint Lazare, sainte Madeleine et même sainte Marthe s'adressaient le plus souvent leurs prières. A ce sujet, il est curieux de remarquer que la confusion établie entre Lazare, le lépreux de l'Évangile, et saint Lazare, l'ami du Christ, devait faire que les deux soeurs de ce dernier, Marthe et Marie-Madeleine, devinrent patronnes des lépreux.

On n'oubliait pas non plus saint Nicolas. C'était à lui qu'étaient consacrés les gahets ou cagots de Bordeaux et les

1. Tillot, De l'action des eaux ferro-cuivreuses de Saint-Christau (BassesPyrénées) dans quelques affections cutanées, Paris, Coccoz, 1864, p. 14.