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Le soleil à la fleur, et l'amour à la femme ! Qu'affranchissant le corps, il faut affranchir l'âme, Et laisser libre enfin le coeur de se livrer !
XXV
Oui, je trouve, parbleu! que cette hypocrisie De l'amour éternel, masque de jalousie, D'impuissance caduque, enfin a fait son temps! Eh! chaque jour au ciel a son aube nouvelle, Qui, vierge et rougissante, ouvre humide son aile Aux baisers du soleil, au souffle du printemps I
XXVI
Mais dans le ciel du coeur, la sagesse mortelle A mieux réglé la chose, et l'a faite plus belle l Au soleil de l'amour, dont l'instinct vagabond, L'éternelle jeunesse, et la flamme féconde, Épanchait sans compter ses rayons sur le monde, 11 a dit i « Je t'arrête l » et son doigt pudibond,
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