L'AÉRONAUTE
' ''^/5e ANNEE. — N° 3. — MARS 1872.
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^'AEROSTAT A HELICE
DE
M. DUPUY DE LOME
te||P\&3??|É|É • Dupuy de Lôrae a expérimenté, le 2 février Qpp»lllftiflO dernier, l'aérostat à hélice, dont il avait obWf^®r3ra&vl *enu 'a commande du gouvernement de la IMuvÉi^lHrc défense nationale, afin de faire pénétrer dans yfl|^w#gR Paris des dépêches et des hommes. )Ms^=&zyWJ&=i, La presse s'est beaucoup occupée de cette expérience. Certains journaux, comme le Gaulois, ont annoncé que la question de la direction des aérostats était résolue, et ont acclamé la gloire de l'ancien sénateur de l'empire.D'autres, comme M. Tissandier dans YlttuslraMon et le Moniteur universel, ont déclaré qu'il n'y avait rien de nouveau dans l'aérostat de M. Dupuy de Lôme, et que ce n'était qu'une mauvaise copie de l'aérostat de M. Giffard.
Nous n'avons vu sur ce sujet qu'un article impartial. Il a paru dans la République française du 26 février, et ne porte pas de signature suivant l'usage de ce journal.
L'auteur est assurément compétent en aéronautique, et son travail prouve un esprit calme et réfléchi.
Nous allons nous efforcer de montrer la même impartialité.
L'aérostat de M. Dupuy de Lôme, qui avait été commencé pour aider à la défense de Paris, n'a pu être fini à temps ; mais il n'y a pas trop à le regretter, car il est bien évident qu'il n'aurait pu rentrer dans la ville assiégée.
En effet, en employant la force totale des huit hommes de