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mais la postérité ne se charge point de vcugcr les favoris des rois, et moins encore ceux des reines. Toutefois, on ne peut se défendre d'une vive émotion, en apercevant sous mille costumes, dans les galeries, l'image riante et gracieuse de celle princesse infortunée ; et dans un coin , la figure maigre et sinistre de Darnley, qui lui ravit son ornant. L'histoire csl là toute en action : le lieu de la scène, les portraits ressemblai!s. des acteurs, leurs meubles, leurs vèlemens, rien n'y manque, pas même le sang.... Il y a de quoi pardonner aux Anglais leur vénération pour les petites choses, puisqu'elles rappellent si fortement les grandes.
> La cour intérieure du palais dTlolyrood est entourée d'une galerie couverte, noircie par le teins. Le nom de Mojistettr&G lit encore au-dessus d'une porte; c'est celle de l'appartement occupé par M. le comte d'Arlois et les princes de la famille des Bourbons, pendant leur séjour eu Ecosse. Tout autour étaient devant leurs yeux les portraits des Stuarts et ceux,des maîtresses de Charles 11, contraste qui peut faire naître de sérieuses méditations sur la vanité des choses humaines!
Les ruines de la chapelle d'ÏIolyrood se voient en arrière du palais, à l'extrême limite de la ville»