19a ECOSSE.
Cleland, directeur des travaux publics de Glasgow, a publié à ce sujet des tables qui pourraient servir de modèle parmi nous, Les mouvemens de de la population, les naissances et les décès, les maladies régnantes, les progrès des arts, les in« Ycntions utiles, y sont présentés avec ordre et exactitude. Le lecteur y trouve suivie-champ et sans effort, la solution de toutes les questions qui intéressent la prospérité publique. Il apprend que dans une ville où M. Charles Nodier a cru voir tous les visages ravagés par la petite-vérole, le nombre des enfans au-dessous de dix ans morts de cette maladie, n'avait été que de vingt-huit en 1810, sur une population qui s'élevait alors à cent dix mille quatre cent soixante âmes; et, qu'en 1817, dans un pays, où selon le même voyageur, presque personnenie sait lire-, on comptait à Glasgow seulement, cent quarante-quatre établissemens d'instruction publique, ouverts à seize mille septeent quatre-vingt-dix-neuf étudians de toutes les classes.
M, Cleland a présenté un résumé des délits commis àGlasgow pendant le mois de janvier 1821, et passibles de simples peines correctionnelles ou municipales. Ce tableau peut faire juger des moeurs et des habitudes d'une grande ville avec plus de certitude que des récits trop souvent défigurés.