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vers; et les tristes méditations sur le néant des choses de ce monde avaient fait place à des pensées plus consolantes, lorsque nous sommes descendus h l'Hôpital royal (Royal injirmaiy).
Cet hôpital, situé en face delà métropole, devrait plutôt s'appeler un palais; c'est un des plus beaux édifices de Glasgow. Mais l'intérieur ne répond point au luxe d'architecture qu'on admire au-deliors. 11 semble n'avoir été construit que pour les yeux. On traverse une belle pelouse, un beau vestibule; on monte par de beaux escaliers, et l'on s'étonne de ne trouver que des lits malpropres, épars sans ordre dans des salles généralement trop basses; souvent un simple matelas sans paillasse; des draps suspects, et janiaisderidcaux.Rien n'annonce une administration vigilante et régulière. Je ne sais de quelle manière se fait le service intérieur; mais ce que j'ai vu n'en donne pas une idée très-brillante. L'amphithéâtre d'opérations est situé dans la partie la plus élevée de l'hôpital; il est petit, étroit, et parfaitement éclairé. On devrait avoir plus de soin, ce me semble, d'enlever les caillots de sang qui restent sur le parquet ou sur les tables : la vue du sang produit toujours une impression fâcheuse sur l'esprit des malades, et il est dans les devoirs du médecin de dérober aux yeux des malheureux qui souffrent, les objets