Rappel de votre demande:


Format de téléchargement: : Texte

Vues 252 à 252 sur 290

Nombre de pages: 1

Notice complète:

Titre : Voyages en Perse, Arménie, Mésopotamie, Chaldée, Kurdistan, Arabie, etc. (4e édition) / par Henri Garnier,...

Auteur : Garnier, E Henri. Auteur du texte

Éditeur : A. Mame (Tours)

Date d'édition : 1854

Sujet : Arméniens -- Moeurs et coutumes

Sujet : Arméniens -- Empire ottoman

Sujet : Arménie

Sujet : Iran

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb444032360

Type : monographie imprimée

Langue : français

Format : 1 vol. (282 p.) : pl. ; in-18

Format : Nombre total de vues : 290

Description : Collection : Bibliothèque de la jeunesse chrétienne

Description : Contient une table des matières

Description : Avec mode texte

Description : Récits de voyages

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k56950029

Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, 8-O2-170 (A)

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 17/08/2009

Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 100%.


BURCKHARDT. 247

est la seule ville où les femmes ne hurlent pas douloureusement à la mort d'un membre de la famille, et où l'on ne trouve pas de pleureuses à gages que l'on paie à l'heure pour pousser des clameurs déchirantes. Une bruyante douleur est regardée comme honteuse. « Le chef d'une famille vint à mourir dans la maison que j'habitais, dit Burckhardt ; sa soeur arriva à minuit, et son fils unique, dans l'effusion de ses sentiments naturels, éclata en lamentations. J'entendis alors sa mère qui lui disait : « Pour l'amour de Dieu, ne crie pas : quelle honte que de crier ! vous nous ferez blâmer par tout le voisinage; » et après quelques remontrances elle parvint à faire taire son enfant. Il y a une coutume touchante observée aux funérailles. La bière , en sortant de la maison du défunt, est portée sur les épaules de quelques-uns de ses parents ou de ses amis, et le reste suit ; mais, quand le convoi avance dans la rue, chaque passant se hâte de soulager pour un moment les porteurs ; les uns se succèdent aux autres, se pressant pour prendre tour à tour le fardeau, et tout cela se fait sans s'arrêter. Ainsi, passant d'épaules en épaules, le cercueil arrive près de la fosse. »

Burckhardt, arrivé à Médine le 28 janvier, ainsi que nous l'avons dit, y eut à peine demeuré huit jours qu'il fut atteint d'une fièvre réglée qui le retint au lit pendant huit semaines ; la maladie