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Titre : Arts & idées : revue mensuelle / rédacteurs en chef : Lucien Combelle & Alain Bernard

Éditeur : [s.n.] (Paris)

Éditeur : Librairie José CortiLibrairie José Corti (Paris)

Date d'édition : 1937-12-01

Contributeur : Combelle, Lucien (1913-1995). Directeur de publication

Contributeur : Bernard, Alain. Directeur de publication

Contributeur : Livet, Henri-Philippe (1905-1942). Directeur de publication

Contributeur : Maugé, A.-L.. Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb327030179

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb327030179/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 763

Description : 01 décembre 1937

Description : 1937/12/01 (A2,N12)-1939/04-05 (A3,N19).

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k5691915s

Source : Bibliothèque nationale de France, département Littérature et art, 8-Z-27802

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 06/02/2011

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Mozart mourut six mois après l'impressionnante visite, iaissant d'ailleurs inachevé le Requiem (dont les thèmes principaux étaient quand même écrits accompagnés de leur basse chiffrée).. Ainsi que conclut M. Reynaldo Hahn, l'idée fixe du «surnaturel» qui hanta Mozart, sans pour être quelque chose dans sa disparition prématurée, hâta peut-être sa fin en détruisant en lui toute énergie.

Nous aimons aussi dans «L'Oreille au guet» l'évocation du café-concert d'avant-guerre. Quelle tendresse non feinte dans ces vivantes descriptions qui nous font aimer d'un seul coup une époque dont souvent, et à tort, on a souligné. les côtés ridicules. Nous lisons aussi — il faut louer l'éclectisme de l'auteur — une intéressante critique sur le talent vocal de Tino Rossi. Nous qui n'avons jamais crié -'sus au ténor chéri des dames», nous aimons ces définitions : ce calme de lagune, cette manière somnambulique, cette émissio 1 nette.

Le nouveau livre de M. Reynaldo Hahn s'avère comme étant un joli divertissement dans le choeur souvent morose de la critique musicale contemporaine.

G. F.

Deux solitaires : Hugues Rebell et Georges Darien

(Cet article arrivé en dernière heure est donc publié après la chronique des livres, à. notre grand regret).

Hugues Rebell et Georges Darien n'ont jamais dû se rencontrer. Peut-être même se sont-ils ignorés, ou méprisés et haïs, se jugeant sur Ja réputation que leurs ennemis, et leurs amis, leur avaient faite. L'auteur du Voleur et de la Belle France passait pour un anarchiste effréné, celui des Chants de la Pluie et du Soleil et de la Nichsna pour un nationaliste forcené, et l'un et l'autre pour des énerguinènes. C'étaient deux libres et fiers esprits, absolus dans leur idéal, qu'animait la même flamme ardente. Envers et contre tous, ils voulurent être et demeurer eux-mêmes. Ne se reconnaissant pas de chef, ils ne s'enrôlèrent sous aucune bannière. Ce que Darien avait pensé de luimême, Rebell se l'était dit aussi.

« Il suivait simplement ses instincts qu'il ne croyait au fond ni bons ni mauvais, mais mal pondérés, seulement il les suivait malgré tout, et jusqu'au bout, dussent-ils comme ils le faisaient constamment, l'entraîner d'un extrême à l'autre. Par exemple, il éprouvait successivement, et de très bonne foi, pour le principe d'Autorité, une haine violente et un amour

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