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Titre : Le Monde dentaire : journal des dentistes français

Éditeur : Monde dentaire (Paris)

Date d'édition : 1906-04-01

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343878318

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb343878318/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 16697

Description : 01 avril 1906

Description : 1906/04/01 (A20,N4)-1906/04/30.

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k56907077

Source : Bibliothèque nationale de France, département Sciences et techniques, 8-T33-440

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 17/01/2011

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20e année. — 4. — Paraissant mensuellement. — Avril 1906.

LE

MONDE DENTAIRE

JOURNAL INDÉPENDANT DES CHIRURGIENS-DENTISTES FRANÇAIS

BUREAUX : 9, RUE DE LONDRES, PARIS ANCIENNE « PETITE GAZETTE »

TRAVAUX ORIGINAUX

Souscription Roget.

2e liste.

Nous avons reçu pour la souscription Roget :

de MM. Galea 5 fr.

Monet 1 fr.

Association Générale des dentistes de France . 100 fr.

Anonyme. ... ; 5 fr.

Un vieux mécano 5 fr.

Lorient 5 fr.

D'autre part l'Association amicale des anciens élèves de l'Ecole dentaire de Paris nous informe qu'elle a recueilli à ce jour 80 francs pour la souscription et qu'elle compte faire une collette àsonprochain banquet annuel qui doit avoir lieu à la tin du mois.

A propos du Congrès pour la répression de l'exereice illégal de la médecine.

Monstrueuses inepties.

D'après le programme du congrès pour la répression de l'exercice illégal de lamédecine qui doitavoir lieu prochainement et dont on lira plus loin la lettre de convocation, il sera soulevé


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deux questions intéressant au plus haut point les chirurgiensdentistes, savoir :

1° Sera envisagée comme exercice illégal de la médecine la prothèse réparatrice lorsqu'elle sera exécutée par le dentiste.

2° Sera également considérée comme exercice illégal l'anesthésie pratiquée par le dentiste. Voilà deux monstrueuses inepties !

En effet, par qui veut-on que soil exécutée la faci-odonlopédie ou prothèse réparatrice si ce n'est par les chirurgiens-dentistes dits odontologistes ? Car, ce ne sera évidemment de longtemps que les stomatologistes (Docteurs en médecine non agréés (1) en chirurgie dentaire) seront aptes à construire ces appareils d'une si merveilleuse ingéniosité qui ont fait aux quatre coins du monde la réputation des simples dentistes (mécaniciens) qui ont nom Delalain, Préterre, Claude Martin et plus récemment Delair (2) de notre école dentaire de Paris auquel les chirurgiens généraux des hôpitaux n'hésitent pas à confier des mutilés bien que notre collègue ne soit pas stomatologiste.

Partisan que je suis du doctorat en médecine pour dentiste, on ne me taxera certainement pas de partialité en disant que le stomatologiste docteur en médecine est presque toujours obligé d'avoir recours à un tiers {Odonlopédiste dit mécanicien) pour l'exécution de ses appareils de prothèse et cela, en raison de ce qu'il est la plupart du temps incapable de les exécuter luimême n'ayant pour ainsi dire pas travaillé au laboratoire dentaire. Or, celle manière de procéder sera toujours préjudiciable à la bonne exécution du travail, tandis qu'il n'en est pas de même du chirurgien-dentiste (Odontologiste) qui est capable de faire tout lui-même. Dans ce cas, il est donc de beaucoup supérieur au stomatologiste qui, s'il est capable de concevoir n'est certainement pas capable de diriger ou encore moins d'exécuter le travail.

Ils me rapellent ces jeunes ingénieurs imbus de théories,

non de pratique, qui se lancent dans des travaux considéra-

considéra- n'étant certainement pas encore à la hauteur des contre(1)

contre(1) pour diplômé (synonymie).

(2) Est Chirurgien-dentiste (Odontologiste).


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maîtres qu'ils ont sous leurs ordres, et qui acquiescent bien Volontiers mais sans en avoir l'air à leurs justes objections,fruit d'expériences pratiques dont ces novices s'approprient sans pudeur le résultat comme s'il était dû à leur propre initiative, mais en se disant a parle sans lui je me serais mis le doigt dans l'oeil. Et pour moi s'il y avait lieu de déclarer illégal l'exercice de la prothèse quelle qu'elle soit, ce sérail certainement envers les docteurs en médecine stomatologistes non diplômés d'écoles dentaires. Voilà comment moi qui suis partisan du doctorat en médecine pour les dentistes je retournerais le voeu à Messieurs les... faux dentistes ou stomatologistes.

Mais, par contre, ce que je verrais d'un bon oeil, c'est déclarer illégale la fabrication des appareils dentaires par une autre personne que le chirurgien-denlisle lui-même. Que celui-ci fasse gâcher son plâtre, passer sa terre à mouler, fondre ses zincs, à cela rien de mal, mais, qu'il n'exécute pas lui-même ses appareils : j'avoue que c'est une faute. Cela est comparable aux faux tableaux signés d'un maitre. Le praticien doil s'arranger de façon à avoir le temps de faire lui-même dans l'intérêt de ses clients, je l'ai déjà dit, je répudie totalement l'intrusion du dentariste (1) ou odontopédiste, et, de l'opérateur ou assistant seul c'est-à-dire comme succédané du maître.

L'évolution est indéniablement en faveur du doctorat en médecine pour l'exercice de toutes les spécialités, mais vu l'extension de chacune de ces branches annexes de la médecine ou de la chirurgie, il est absolument urgent d'exiger du futur spécialiste un certificat d'aptitude acquis dans les cliniques ou laboratoires ad hoc, surtout en ce qui concerne l'Art dentaire qui est en quelque sorte un Etal dans l'État.

Ainsi donc, tant que la prothèse dentaire ou odontopédie n'aura pas sa place à la Faculté, le stomatologiste sera médecin mais il ne sera pas dentiste.

Malheureusement ce qui est logique a toujours la chance de paraître utopique, c'est ainsi que l'Assistance Publique admet à concourir pour la place de dentiste des hôpitaux les docteurs en médecine et non les chirugiens-denlistes.il y a là-dessous évi(1)

évi(1) mécanicien (terme suranné).


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demment une question de boutique qui saute aux yeux de tous ceux qui sont quelque peu bercés dans ces questions intestines entre stomatologistes et odontologistes, mais c'est absolument aussi grotesque que si l'A P. remplaçait ses chirurgiens par de vulgaires... charcutiers ; enfin, qui vivra verra. C'est chez nous toujours l'éternelle histoire de la charrue devant les boeufs.

Quanta la question des aneslhésiques elle est encore plus... comment dirais-je ma foi, j'ai inscrit inepties en tête de cet article, laissons ce qualificatif et disons inepte, puisque d'après la loi, le Chirugien-denliste passe des examens en vue de la pratique et de la manipulation des aneslhésiques... Décidément, ceux qui ont formulé ces voeux auraient dû également inscrire celui-ci : Exercera illégalement la médecine, celui dont le cerveau sera en mal d'enfant, c'est-à-dire eapable d'accoucher d'une bèlise.... Et c'est ici le cas du rapport du Dr Lassudrie !

Qu'en pensez-vous MM. du Congrès ?

On. L. QUINCEUOT, Chirurgien-Dentiste de la Faculté de Médecine de Paris,

Encyclopédie abrégée d'art et de science dentaires et glossologie des mots techniques (stcite).

Faciale-Prothèse (Faci-odonlopédie) : La prothèse faciale ou bucco-faciale est l'art de restaurer, reconstituer par des procédés mécaniques les pertes de substance accidentelles ou chirurgicales produites à la face ou aux maxillaires (mutilations). Elle Concourt à la restitution artificielle d'organes disparus ou à la protection de ceux restés sans abri (1). Ce genre de prothèse est indissolublement lié à la prothèse dentaire ou odontopédie en raison de ce que dans la majorité des cas il esl nécessaire d'avoir recours à une pièce dentaire pour faire tenir un faciès artificiel. La nature de cette opération demande de la parl.de celui qui l'exécute non seulement une haute idée de l'esthétique, une connaissance approfondie de l'anatomie de la région, mais, et

(1) V. Récents Travaux de Delair, chirurgien-dentiste, service du prof 1' Sebileau à Lariboisière.


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ceci est le plus important, une grande habitude des manipulations du laboratoire de prothèse dentaire. En effet qui n'a jamais fait d'odontopédie ne peut aspirer à faire de la bonne prothèse restauratrice (qui est, si l'on peut s'exprimer ainsi, une spécialité dans la spécialité). C'est du reste pourquoi seuls à l'exclusion des médecins (1) de simples dentistes se sont illustrés dans cette branche si délicate de l'art dentaire, tels : les Delalain, les Préterre, les Claude Martin pour ne ciler que les plus anciens parmi ceux que s'y sont spécialement adonnés ; d'autres chirurgiens-dentistes ont suivi leurs traces pour la plus grande satisfaction des chirurgiens des hôpitaux qui leur avaient confié des mutilés et à la stupéfaction de ces derniers qui ne s'attendaient certainement pas à la métamorphose à l'aide de laquelle ils allaient pouvoir reprendre sinon le cours de leurs occupations, de leurs habitudes tout ou moins à se rendre supportables à leur entourage, alors qu'ils se croyaient à tout jamais des parias. (V. Prothèse, odontopédie.)

Fauchard (Pierre) 1690-1761. Surnommé le Père des dentistes ou de la dentisterie. Fauchard est regardé comme le premier dentiste scientifique. Il publia un traité qui fit époque et fut tiré à deux éditions : Le chirurgien-dentiste ou traité des dents ; cet ouvrage fut fort apprécié de ses contemporains.

(1) Les médecins d'alors ne connaissaient l'Art dentaire que. par ouï-dire. Ceux d'aujourd'hui sous le nom de stomatologistes voudraient revendiquer à leur profit exclusif l'exécution des appareils de restauration faciale, ce qui paraît absolument illégitime pour lu raison bien simple que l'enseignement de V Odontopédie n'existe pas à la Faculté de médecine, que d'aucuns même de ceux qui se lancent dans la stomatologie seraient souvent bien en peine de confectionner du commencement à la lin un simple appareil de prothèse dentaire, alors que le chirurgien-dentiste par ses études tout à fait spéciales est absolument qualifié pour ces sortes de travaux. Ce serait même une monstruosité, potir le moment du moins, de se rallier aux prétentions injustifiées de quelques audacieux.

Toutefois ce qui, reconvenlionnellement, semblerait plus logique, serait de ne pas laisser exercer l'art dentaire par de simples docteurs en médecine n'ayant subi les cours et les examens d'aucune école dentaire. Toutes les spécialités ayant quelque importance seront, à n'en pas douter, dans un avenir prochain, exercées par des docteurs en médecine spécialisés, c'est-à-dire munis d'une licence pour la spécialité qu'ils auront choisie. Autrement, ce serait revenir au temps de l'empirisme et alors on serait en droit de se demander si la loi réglementant l'exercice de la médecine ayant été décrétée en vue de la protection de la santé publique nJest pas un leurre ?


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Fétidité (de la bouche) : Sous celte dénomination nous ne comprenons que l'odeur sui generis provenant de source purement locale (carie dentaire, gingivites, stomatites) et non du courant d'air exhalé provenant des organes Ihoraciques ou intérieurs. Du reste à première vue on peut aisément se rendre compte de l'origine de l'odeur: 1° par l'état local des arcades dentaires et des muqueuses ; 2° par l'odeur sulfuro-acéliforme qui se dégage de l'orifice buccal. Les autres odeurs : Caséiforme proviennent généralement du poumon, du pharynx, des fosses nasales, tandis que l'odeur fécaloïde reconnaît pour origine le tube digestif. Traitement : ablation du tartre, obturation des caries, soins hygiéniques ordinaires et bains de bouche alcalins, irrigations in ter-dentaires avec solutions contenant soit du chlorure de zinc, de l'eau oxygénée en très faibles proportions (Voir cachexie bucco-dentaire).

Feux de dents (ou strophulus) : Inflammation cutanée symptomalique d'une irritation gastro-intestinale [regardée comme l'un des accidents sympathiques de l'évolution dentaire chez l'enfant (V. strophulus).

Fibrilles : Fibrilles de Tomes, filaments ou prolongements odontoblastiques qui parcourent les canalicules de l'ivoire (V. canalicules).

Filets pulpaires : Prolongememenls radiculaires de la pulpe dentaire (Rameaux pulpaires). Filiforme (papilles) : Situées à la face dorsale de la langue. Fisenthérapie : Concentration de rayons. Fistule: On dénomme fistule tout conduit ou trajet anormal accidentel ou congénital servant d'échappatoire à un foyer de suppuration chronique. •— Fistule artificielle tout trajet produit intentionnellement par une intervention chirurgicale et entretenu soit par des irrigations, soit par les drains et dont le but est de servir de soupape à des productions pathologiques ou pour permettre la pénétration ou la sortie des agents thérapeutiques en un foyer plus ou moins éloigné de la surface muqueuse ou dermique ou pour hâter le traitement d'une carie au 4e degré. Les fistules intéressant les dentistes sont : les fistules dentaires c'est-à-dire reconnaissant pour cause une dent malade, un


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séquestre alvéolaire. Les fistules salivaires se rencontrent presque toujours sur le trajet du canal de Slénon ; la cause est ordinairement un calcul de ce canal, une angiosialite, un abcès ou une plaie de la région massétérine. ■

Fissiculation : Scarificalions,faire des petites coupures gingivales.

Fissure érosive : (V. stymodontiase, slygono-sillodonlie,odontosulcusoïde).

Fluxion dentaire : inflammation oedémateuse du tissu cellulaire sous-cutané, débutant par un gonflement des parties molles et pouvant se transmuer 'en phlegmon, est presque toujours la résultante d'une infection consécutive à une altération des tissus dentaires (pulpe, périoste alvéolo-dentaire). La fluxion ne doit pas être confondue avec l'abcès alvéolaire ni avec l'adénophlegmon ni avec l'érysipèle.Ce qui la dislingue deces manifestations pathologiques,c'est sa rapidité d'évolution.Le derme conserve la plupart du temps sa coloration normale mais a un aspect luisant. La fluxion se termine soit par résolution, soit, par suppuration ; dans le lor cas la douleur est nulle, dans le second elle est plus appréciable. Le traitement de la dent causale amène presque toujours la résolution,mais il est des cas où il sera préférable de nepass'attaquer immédiatementàl'organecausedel'infeclion comme par exemple si c'est une dent obturée qu'il faut déboucher, car les manoeuvres opératoires ne pourraient qu'aggraver la situation ; dans ce cas le mieux est de faire aboutir la fluxion sur la gencive à l'aide de bourrelets d'ouate imprégnés d'un composé de glycérine neutre et de teinture d'iode dans la proportion de 5 parties de glycérine pour une d'iode et déposés dans le sillon gingivo-veslibulaire au point précis, laisser ces bourrelets S à 10 minutes à l'abri de la salive, les renouveler à des intervalles, rapprocher 10 à 12 fois par jour et concurremment placer sur le derme de la joue des cataplasmes de glace pilée, ne pas les laisser séjourner trop longtemps, alterner de minute en minute, c'est-à-dire, ne pas provoquer de congélation. Quatre-vingt dix-fois sur cent ce procédé fait aboutir la phlegmasie dans les 24 heures.

Du reste dans"j la fluxion l'intervention chirurgicale est surtout subordonnée au cas, et bien téméraire celui qui établirait


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théoriquement une donnée précise, c'est au juste discernement du praticien que doit s'en remettre la clinique. — Le diagnostic exact, tout est là — et ceci ne s'acquiert que par une longue expérience.

C'est pourquoi ceux qui prétendent faire de l'odontotechnie ipso facto parce qu'ils connaissent la médecine font absolument fausse route et cela on peut à tout moment dans la clinique le leur démontrer d'une-manière péremptoire. Ainsi donc dans la fluxion au point de vue intervention tout dépend du cas, dans l'une il faut opérer, dans l'autre il faut s'abstenir. En tout cas, i'odonleclopie s'imposerait pour ainsi dire dans le seul cas où l'inflammation prendrait une tournure phlegmoneuse avec tendance à la diffusion, mais je ne saurais trop le répéter il n'y a pas de règle générale. C'est simplement la nature, le degré de l'affection au moment où le malade se présente à nous qui doit décider de la manoeuvre opératoire.

Au sujet de la pathogénie de cette congestion locale les cliniciens ne sont pas absolument tous d'accord ; les plus récentes théories disent: c'est une inflammation.avec infiltration de sérosité albumineuse, dans le tissu cellulaire infecté par la dent malade (oedème) et consécutivement transformation en masse tremblotlante gélatiniforme ayant tendance à tourner à la suppuration (période phlegmoneuse) (Frey) ou bien : c'est un oedème par infiltration du plasma sanguin dans le tissu cellulaire de la face consécutif à l'oblitération, d'une veinule alvéolaire ou faciale provoquée par une phlébite septique (Roy). Pour nous cette phlegmasie d'origine infectieuse est due en réalité à la diffusion dans le tissu cellulaire des gaz sepliques qui se produisent dans certaines manifestations de la carie denlaire profonde et consécutivement à des infiltrations séreuses ayant une tendance plus ou moins marquée à la suppuration selon que l'hyperémie de la région apporte plus ou moins d'entraves à la circulation du sang. L'activité d'évolution dans la fluxion est l'indice précurseur d'une phase bénigne.

Follicule {dentaire) : (Embryogénie) — ou sac dentaire contenant les parties constitutives de la dent en voie d'évolution : 1° organe de l'émail (d'origine épithéliale) ; 2° papille ou pulpe dentaire (d'origine conjonctive).Le follicule fait donc ainsi partie


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des trois éléments distincts constitutifs de la dent. Sa membrane interne serait regardée comme l'organe générateur du cément tandis que l'externe ou enveloppante concourrait à former le ligament alvéolo-dentaire. C'est la théorie généralement admise d'après Legros, Magitot et Robin. — Tomes et Cruet diffèrent quelque peu d'opinion en ce qui concerne la forma lion du cément: ils admettent que la couche inlerne du sac peut concourir à sa formation, mais qu'il n'en est pas en quelque sorte une transmutation (V. bulbe dentaire ou organe de l'ivoire, Malpighi, gubernaculum dejitis).

Fractures des dents : Il y a fracture et fracture, comme il y a fagots et fagots! Nous engloberons les fractures et les fêlures, les craquelures. La fracture de la dent peut se produire accidentellement sous l'effet d'un eïioc ou chirurgicalement; lorsque celle-ci a lieu il faut voir si l'on doit ou non tenter sur le champ l'extraction de la partie restante : quelquefois il y a avantage à surseoir jusqu'au lendemain car il se produit une espèce de déplacement du fragment radiculaire qui favorise son élimination. La fracture d'une dent ne doit pas toujours être imputable au chirurgien et il est des dents dites vitreuses dont la texture est excessivement fragile ; de plus les daviers odontectopes jouent souvent dans ce cas le rôle de pince-coupante. Le matériel opératoire a besoin d'être réfeclé de fond en comble ; divers cliniciens ont du reste devancé les fabricants dans ce sens. J'ai moi-même créé un davier à mors parallèles que j'ai présenté jadis à la Société d'odontologie et dont un modèle se trouve à l'Ecole dentaire de Paris, lequel, à ce que m'a rapporté un professeur de clinique, a fait ses preuves dans différents cas difficiles. Certaines dents obturées se fracturent par explosion (cas Poinsot).

Fracture des bords alvéolaires : Lors d'une odontectopie il peut arriver que l'on fracture un bord de l'alvéole ; cela n'a pas toujours une grande importance si l'élendue du séquestre est relative,mais dans certains cas surtout si celui-ci met à découvert les racines voisines alors dans ce cas il faut faire en sorte de le réappliquer et de ne limiter le fragment qu'à la dent à éliminer. 11 est des dents qu'il est presque naturellement impossible d'avoir sans enlever un peu du bord alvéolaire qui se trouve pour


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ainsi dire soudé au cément des racines. En tout cas si l'on opère avec pondération tous ces accidents peuvent être limités à de justes proportions. Car l'art du dentiste consiste précisément à avoir les dents sans causer de dégâts alvéolaires. En tout cas s'il y a enlèvement de fragment, il faut resséquer les bords anguleux du corps alvéolaire afin de ne pas laisser subsister d'aiguilles osseuses qui dans la suite seraient susceptibles de provoquer des névralgies ; inutile de rappeler que l'antisepsie est de règle dans toutes ces opérations.

Fractures des maxillaires : Accidentelles par chocs ou traumatismes opératoires ; se réduisent à l'aide d'appareils que le dentiste a l'habitude de confectionner. Pour éviter la fracture maxillaire due à une odonlectomie ; lorsqu'on voit que la dent est trop solidement implantée il faut procéder à YOdontolomie c'est-à-dire sectionner la couronne et s'attaquer ensuite aux racines selon le cas ; mais en aucune façon on ne doit insister outre mesure lors d'une odontectopie si l'on constate que la mobilité de l'organe ne se déclare ou ne s'accroît nomalement. Cela serait téméraire. Du reste il y a des racines de dents anormales et alors dans ce cas.il y a lieu de procédera la gingivolomie, à l'alvéolotomie d'abord de la table externe afin de se rendre compte, et si la dent ne peut sortir on ressèque le côté opposé. Fongus : Tumeur, épuliselc.

Fongosilés : Végétations bourgeonnantes, fongosités gingivales, de la pulpe (V. polype fongoïde). Les fongosités de la cavité buccale doivent attirer l'attention du clinicien et lui faire penser à la possibilité d'épithéliomas.

Foramen (radiculodentaire) : Ouverture. Trou sis au sommet de laraeine des dents (foramen apical) par lequel passent les filets ou faisceaux radiculo-pulpaires.

Forceps : Instrument en forme de pince à becs ou mors falciformes (V. davier, odonteetope).

Forets : Sortes de petits instruments en forme de fer de lance plus ou moins élargi et destinés à commencer l'ouverture des cavités insuffisamment accessibles, à faire des points de rétention ou à trépaner les dents (V. trépans).

Fraises : Petits instruments en acier de forme cylindrique» sphérique, ellipsoïde, conique, etc., entaillés à côtes en forme


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d'hélice et tranchantes dont le but est de sectionner lorsqu'on leur imprime un mouvement de rotation. Ces petits instruments ainsi que les forets se montent sur la machine ou tour dentaire ou bien peuvent être mus simplement à la main. La préparation scientifique d'une cavité cariée ne peut guère se faire sans le concours de ces petits instruments.

Frelle : Faire une fretle c'est-à-dire décolleter la racine d'une dent à un millimètre où deux sous la gencive en vue d'adapter une bague autour de la racine sur laquelle on doit poser une couronne.

Fretteur-sertisseur : Comme son nom l'indique est un appareil, sorte de couteau à émail circulaire mécanique, prenant un point d'appui dans le canal de la racine autour de laquelle il doit opérer le décorlicage : il sert à fretter et à sertir la bague qui doit être substituée aux parties resséquées (V. Bague).

Fronde ou bandage : Composé d'une mentonnière à laquelle sont appendues deux courroies à action différente se rattachant à d'autres chefs ou lanières encerclant le sommet de la tête. On s'en sert comme d'appareil de contention dans les fractures du maxillaire inférieur également pour faire rentrer ce même maxillaire dans le prognathisme.

Fuliginosilés : Enduit noir ayant l'aspect de la suie. Dans certaines maladies fébriles graves ; les dents se recouvrent d'un enduit fuligineux, les lèvres, les gencives, la langue sont recouvertes de fuliginosilés, notamment dans le cours de la fièvre typhoïde. C'est pourquoi, pendant ces grandes pyrexies, on devrait toujours avoir le soin de surveiller et de faire nettoyer la bouche, les arcardes dentaires des malades avec des gargarismes ou bains de bouche alcalins et plutôt froids que chauds. Si l'on procédait ainsi on éviterait donc bien des cas la perte ultérieure des dents.

(4 suivre.) QUINCEROT.


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JURISPRUDENCE

Association. — Patente. — Exercice illégal.

Le ministère public et M. Hélot contre Gerbault Paul.

LE TRIBUNAL : Attendu que Gerbault est inculpé d'avoir à Brest, depuis moins de 3 ans, exercé illégalement l'art dentaire ; reconnaît qu'il n'est pourvu d'aucun diplôme et qu'à la date du 1er janvier 1892, il n'était pas inscrit au rôle des patentes ;

Attendu qu'il prétend cependant être dans les conditions légales prévues par la loi du 30 novembre 1892 pour exercer l'art dentaire;

Qu'il était associé avant le 1er janvier 1892 de Tissier dentiste patenté et se trouvait par suite dispensé lui-même de la patente aux termes de la loi du 15 juillet 1880 ;

Attendu qu'en droit, celte thèse est exacte mais qu'en fait Gerbault n'apporte pas la preuve qu'il était associé de Tissier avant le lor janvier 1892 ou ce qui revient au même, offre cette preuve dans une forme qui n'est pas admise ;

Attendu que l'association en nom collectif visée par les articles 20 et 21 de la loi du 15 juillet 1880 ne peut être établie que d'après la règle prescrite par l'article 39 du Code de commerce, même lorsqu'il s'agit de l'application de la loi du 30 novembre 1892 (Gass., 24 novembre 1905) ;

Attendu qu'en faitTissier de son côté a affirmé que Gerbault n'était point à proprement parler son associé ;

Attendu que dans une attestation produite par lettre recommandée Tissier revient, il est, vrai, sur sa première déclaration ; qu'on ne peut en faire résulter que la bonne foi de Gerbault qui s'est toujours dit associé de Tissier, mais n'est pas en mesure d'en fournir la preuve dans la forme requise ;

Attendu qu'en conséquence Gerbault a exercé l'art dentaire sans être dans les conditions prescrites par la loi ;

Attendu que le tribunal a des éléments suffisants d'appréciation pour fixer le préjudice causé à la partie civile ; attendu qu'il est inutile de prescrire la suppression des plaques et enseignes.


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aussi bien que la fermeture du cabinet de Gerbault demandées par la partie civile, puisque Gerbault ne pourrait sans enfreindre la loi ni continuer l'exercice de la profession de dentiste ni même prendre le titre de dentiste, et attendu que l'inculpé n'a subi jusqu'à ce jour aucune condamnation ; qu'il y a lieu de lui appliquer la loi de sursis ;

Par ces motifs,

Vu les articles 2,16 et 18 et 27 de la loi du 30 novembre 1892 et la loi du 26 mars 1891 ;

Statuant sur les conclusions de la partie civile et sur celles du, ministère public :

Condamne Gerbault à 25 francs d'amende ; ordonne qu'il sera sursis à l'exécution de la peine ;

Le condamne à 50 francs de dommages-intérêts envers la partie civile;

Rejette le surplus des conclusions ;

Condamne la partie civile aux dépens, sauf son recours contre Gerbault.

REVUE DES INVENTIONS NOUVELLES

Liste des brevets intéressant l'art dentaire délivrés pendant le mois de mars 1906.

360.585. — Procédé d'assujettissement des goujons d'attache dans les dents artificielles. J. Ramsperger.

360.705. — Produit destiné au nettoyage des appareils de prothèse dentaire. A. J. Schuler et P. Seize.

360.943. — Porte-empreintes pour opérations de prothèse dentaire. E. A. Parain.

Communiqué par l'Office de brevets d'Invention de M.H.Boettcher fils, ingénieur-conseil, 189, rue Lafayette, Paris (X°).Téléphone 420,52,


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NOUVELLES.

' Nous avons reçu la communication suivante :

A M. de Croès, 2, cité Bergère.

Paris, le 2 avril1906, Mon cher Confrère, Vous nous avez chargés de demander à'jft. Rouzée des excuses ou une réparation par les armes pour une injure grave qu'il vous. a faite à l'Assemblée générale de l'Association générale des dentistes de France.

Nous nous sommes acquittés de notre mission sur l'heure, mais M. Rouzée nous ayant déclaré qu'il entendait ne faire aucune excuse et qu'il refusait de constituer des témoins, nous avons considéré notre mission comme terminée.

Veuillez agréer, mon cher Confrère, l'assurance de nos sentiments bien dévoués.

HUGOT ;

II. PlLMYER.

Paris, le 3 avril 1906, Mes chers Confrères, Permettez-moi de vous remercier et de m'excuser pour vous avoir dérangés pour rien.

Le sieur Rouzée qui a l'insulte facile manque du courage nécessaire lorsqu'on lui demande réparation de ses actes.

Plaignons le de tenir tellement à sa peau. Ce faisant il s'est disqualifié parmi les gens d'honneur.

Veuillez recevoir, mes chers amis, l'assurance de mes sentiments les meilleurs.

J. DE CROÈS.

Nous avons reçu, avec prière d'insérer, la communication suivante :

Congrès pour la répression de l'exercice illégal de la médecine (Loi du 30 novembre 1892)

Paris, le 12 avril 1906, Mon cher Confrère,

Nous avons l'honneur de vous rappeler que le Congrès de la


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répression de l'exercice illégal de la médecine organisé par l'Union des syndicats médicaux de France aura lieu fin mai 1906 et que, dans le programme de ce Congrès figure un certain nombre de questions intéressant de très près l'art dentaire. Le syndicat des chirurgiens-dentistes de France a déjà appelé votre attention sur ces questions. Il a, par voie de circulaires ou par le « Bulletin du syndicat », dénoncé le danger qu'il y aurait pour les dentistes à s'abstenir d'assister à cette manifestation contre la fraude qui, sera, en même temps, la première tentative de révision de la loi de 1892.

Les adversaires des dentistes, gens actifs, ont rêvé de leur enlever les droits qu'ils tiennent de la loi : ils veulent que la prothèse restauratrice, portée à un si haut point de perfection, par des dentistes comme Claude Martin, Delair et tant d'autres, soit dorénavant considérée comme un fait d'exercice illégal de la médecine, lorsqu'elle serait pratiquée par des dentistes. Ils veulent aussi que le droit de pratiquer l'anesthésie générale, découverte par le dentiste Horace Wells, et si justement donné aux dentistes, par la loi de 1892, leur fût interdit. Ils demanderont, nous le savons, que le titre de chirurgien-dentiste soit supprimé au profil des docteurs en médecine.

Tous les voeux présentés au Congrès seront transmis au Parlement et, sans aucun doute, contribueront, dans une très large mesure, à influencer le législateur le jour de la révision de la loi.

La situation est grave et c'est pour cela que nous avons cru nécessaire de vous adresser un dernier appel pour indiquer leur devoir à tous nos confrères. Devant le danger menaçant, il n'y a plus de distinction de titres,il n'y a plus que des dentistes et tous ceux auxquels la loi confère le droit d'exercer doivent adhérer à ce Congrès pour y défendre leurs droits.

Laissons de côté les querelles, les rivalités bysantinesdô groupe à groupe : pour le jour du Congrès, que tous les dentistes soient à leur poste, sur le front, pour défendre l'art dentaire. L'abstention aurait des conséquences considérables et ceux qui s'en rendraient coupables, seraient cause de la défaite, si elle devait avoir lieu. L'adhésion, pour être efficace, doit être individuelle ; car les


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délégués, quel que soit le nombre des dentistes qu'ils représenteront, ne voteront qu'une fois. En outre, chaque adhérent doit

s'inscrire comme Membre titulaire, ce qui lui donnera les

.mêmes droits qu'aux médecins.

. Nous espérons, mon cher confrère, que notre appel sera entendu et nous vous engageons vivement, dans l'intérêt supérieur de la profession, à envoyer dès aujourd'hui votre adhésion et la somme de 20 fr. à M. Bruel, secrétaire de la Section deschirrurgiens-denlistes, 4, boulevard Saint-Denis.

Veuillez agréer, mon cher confrère, l'assurance de nos sentiments confraternels les meilleurs.

Le Secrétaire :

J.BllUEL, 4, Boul. St-Denis.

Le Président :

E. BONNAKD,

46, Rue Lafayette.

N. B. — Nous prions instamment tous nos confrères et toutes les Sociétés professionnelles de nous faire parvenir immédiatement les questions qu'ils croiraient devoir soumettre à ce Congrès.

Ces questions seront étudiées et discutées en séance de Section de chirurgie dentaire et feront l'objet d'un rapport au Congrès, s'il y a lieu.

Nous avons appris avec plaisir la constitution d'une nouvelle association qui portera, le litre a"Association des MécaniciensDentistes de France. Nous souhaitons bonne chance à la nouvelle .Sociélé qui a débuté par une belle action en nous envoyant 50 francs pour la souscription ouverte par le Monde Dentaire en faveur de leur vieux camarade Roget : • Voici les statuts de la nouvelle Société :

ARTICLE PREMIER. — Il est fondé à Paris, sous le titre d'Association des Mécaniciens-Dentistes de France, une Société qui a pour but de rechercher par tous les moyens en son pouvoir, l'amélioration de la situation des Mécaniciens-Dentistes. ■ A.RT. 2. — Nul ne peut être admis de l'Associction des Mécaniciens-Dentistes de France s'il n'est âgé de vingt-cinq ans et s'il n'a pas dix ans de pratique dans la profession. ART. 3. — Toute personne qui désire faire partie de l'Associa-


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tion doit être présentée au Bureau sur sa demande écrite et contresignée de deux membres.

ART. 4. — Le droit d'entrée est fixé à 20 francs payables en deux fois, 10 francs en entrant et le second versement au début du deuxième semestre et une cotisation mensuelle de 1 fr. 50.

ART. 5. — Tout membre démissionnaire perd tous ses droits et le montant de ses cotisations.

ART. 6. — Tout sociétaire est passible d'une amende de 0 fr. 50 par mois de retard dans le versement de ses cotisations, sauf dans le cas de maladie ou tout autre cas reconnu valable par la Commission d'enquête et le Bureau.

Après six mois de retard, il est considéré comme démissionnaire. ART. 7. — Le nombre des sociétaires est illimité. ART. 8. — L'Association peut comprendre des membres honoraires.

ABT. 9. — L'Association est administrée par un Bureau composé d'un Président, un Vice-Président, un Secrétaire, un Secrétaire-Adjoint et un Trésorier.

Le Comité règle tout ce qui est relatif à l'Association et prend

toutes les mesures pour le maintien des statuts et règlements.

ART. 10. — La nomination du Bureau se fait en Assemblée

générale annuelle, par tous les membres actifs de l'Association.

ART. 11. — Aucun article des statuts ne peut être modifié

qu'en Assemblée générale.

ART. 12. — Tout changement dans les Statuts devra être soumis à l'approbation de l'autorité avant la mise en vigueur.

ART. 13. — Le Siège social est situé (l'association n'a pas encore fixé le siège social).

ART. 14. — Toute question politique ou religieuse est formellement interdite.

ART. 15. — Dans les différents votes, en cas d'égalité de voix, celle du Président est prépondérante.

ART. 16. — Tout membre contrevenant aux lois de l'honneur sera exclu, après décision de l'Assemblée générale.

ART. 17. — En cas de dissolution, la liquidation s'opérera selon les règles du droit commun, à moins qu'une Assemblée gé-


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Le Monde Dentaire

nérale spécialement convoquée à cet effet n'en décide autrement.

Distinctions honorifiques.

Notre confrère M. Meyenrock, de Paris, vient d'être nommé officier de l'Instruction publique.

Nos confrères M. Ch. Fleischmann, de Lyon et K. Logan, de Paris, viennent de recevoir les palmes académiques.

Nous leur adressons nos félicitations.

Dentistes dans l'armée anglaise.

Nous apprenons la nomination de huit chirurgiens-dentistes dans l'armée anglaise,aux appointements journaliers de 25 francs, avec une indemnité pour leurs frais de déplacement.

Leur matériel comprend un fauteuil-hydraulique mobile avec crachoir et tablette. Le lavabo est en métal ; le reste du matériel est en nickel stérilisable.

Un neuvième chirurgien-dentiste a été nommé le lor avril 1906.

FORMULES

Alcoolé contre la gingivite.

Alcool à 85° 8 gr.

Cachou pulvérisé. 10 »

Benj oin pulvérisé 2 »

Essence de menthe 1 »

Faites maeérer 24 heures et filtrez.

Tonique astringent utile dans la gingivite expulsive et le ramollissement des gencives. On l'emploie à la dose de 1 à 4 grammes dans un verre d'eau fraîche, pour rincer la bouche, matin et soir.


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Pondre dentifrice pour enfants.

Craie précipitée et lavée 120 gr.

Magnésie calcinée 10 »

Savon médicinal en poudre 5 »

Saccharine 0,10 »

Essence d'anis 15 gouttes.

M. S. A.

QuiNCEROT.

ESPRIT DES AUTRES

— Docteur, je suis atteint d'une maladie bizarre... Le soir, je ne peux pas m'endormir et, le matin, impossible de m'éveiller.

■— Dame, si vous ne pouvez pas vous endormir le soir, comment voulez-vous vous éveiller le malin?

Prétexte mal choisi :

— Madame, c'est le Docteur ;

— Nous ne voulons recevoir personne, dites-lui queje suis

malade.

*

A Bicêtre.

Le visiteur. — Quelle est la raison pour laquelle le n° 8 est devenu fou ?

L'interne. — Parce qu'une femme qu'il voulait épouser lu a refusé sa main.

Le visiteur. — Et le n° 9 ?

L'interne.—Len°9; parce qu'il a épousé la femme qui a refusé le n° 8.

* *

— Puis-je, docteur, prendre des bains de mer, moi qui suis affligé de la goutte ?

— Je n'y vois pas d'inconvénient. Que voulez-vous que fasse dans l'Océan une goutte déplus ou de moins.


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Phrénologie.

Le Docteur. —Oh 1 oh ! vous avez la bosse de la tempérance merveilleusement développée.

Mme Dupoivrot. — Mon pauvre mari se l'est faite en revenant du banquet des «. Amis de la Dive Bouteille. »

Le bon cognac.

LE DOCTEUR. — L'état de votre oncle est désespéré, lui auriezvous fait boire quelque chose pendant mon absence ?

LE NEVEU. — Je lui ai fait boire un verre de cognac qui fait ressusciter un mort.

LE DOCTEUR. —En attendant, vous avez tué un vivant.

Abonné 511. — Les dentistes ne sont pas commerçants et toute action judiciaire dirigée contre eux doit être portée devant la juridiction civile.Cependant si vous avez accepté des traites et si ces traites portent des endos de commerçants vous pouvez être assigné devant le Tribunal de commerce.

Abonné 569. — Si votre patente est postérieure au 1™ janvier 1892 vous ne pouvez pas exercer en France ; mais vous pouvez exercer en Algérie et aux Colonies'si votre patente est antérieure à 1893.

Abonné 703.— Il n'existe pas d'école de mécaniciens-dentistes en dehors des trois écoles dentaires reconnues par l'Etat.


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»

AVIS DIVERS

A céder, pour cause de départ forcé, cabinet dentaire, bonne clientèle, installée depuis.18 ans. On donnerait meubles de salon et d'atelier. Prix : 2.500 fr. Ecrire B. V., au journal Le Monde dentaire.

Matériel complet de dentiste à céder par suite de décès.S'adr.

au Monde Denlaire.

*

Mécanicien-dentiste ayant travaillé pendant 20 ans dans les premières maisons de Paris et pendant 12 ans comme premier mécanicien, demande travail à façon chez lui. Travaillerait au besoin pour un seul cabinet. Ecrire T. C. au journal Le Monde Dentaire.

-k

Dentiste Américain. Installation luxueuse et clientèle riche accepterait collaborateur ayant clientèle. S'adr. au Monde Dentaire.

Cabinet de premier ordre en Province. Affaires 60.000 fr. Riche installation. Demande opérateur susceptible de succéder. S'adresser au Monde Dentaire.

DEMANDES D'ACHAT DE CABINETS

Docteur en médecine possédant un cabinet dentaire demande à achètera Paris, cabinet produisant au minimum 50.000 francs. Dispose du capital nécessaire.

. Chirurgien-Dentiste F.M.P. disposant de 15 à 20.000 fr. désire acquérir à Paris, cabinet produisant minimum 25.000 fr.

Docteur en médecine disposant du capital nécessaire acquerrait cabinet dentaire à Paris produisant dé 40 à 50.000 francs.

S'adresser, pour les demandes ci-dessus, au « Monde Dentaire », 9, rue de Londres.


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CABINETS DENTAIRES A CÉDER

Paris.

Centre. — Produits 26.000 francs. Frais généraux, y compris les fournitures, 6.000 francs. Loyer 1.200 francs, 2 cabinets d'opérations. A céder pour 20.000 francs 1/2 comptant. Cause de maladie.

Centre. — Créé depuis 30 ans. Produits moyens : 12.000 francs. Frais généraux : 4.000 francs. Bénéfices nets : 8.000 francs. A céder avec 6.000 francs. Situation unique.

Opéra. — Cabinet fondé depuis 15 ans par le titulaire actuel.

Produits des 3 dernières années réunies: 39.766. Frais généraux:

6.000 francs. Prix exceptionnel : 18.000 francs. Moitié comptant.

Gare Montparnasse. — Bénéfices nets garantis : 10.000 francs.

Frais généraux nuls. Prix : 12.000 francs.

Montmartre. — Cabinet fondé depuis 18 ans par le titulaire actuel.Bénéfices nets garantis par acte : 15.000 francs minimum. Prix demandé : 25.000 francs.

Belleville. — Cabinet fondé depuis 8 ans parle titulaire actuel. Bel appartement. Loyer nul : 1.700 francs. Bénéfices nets : 10.300 francs. Prix demandé : 15.000 francs, dont 10.000 francs comptant.

Après décès. — Occasion. Affaire 6.000 francs, prix 4.000 fr., très belle installation ; grand quartier, loyer unique pour l'emplacement, 900 francs.

Batignolles. — Sans argent avec garanties, cabinet ayant 20 ans d'existence. Produit :, 8.000 francs. Prix: 6.000 francs. Bel appartement très bien situé.

Quartier Monceau. — Après décès. Bénéfices nets : 6.000 fr., à céder avec 3.000 francs comptant. Belle installation.

Notre-Dame-de-Lorelte. — Cabinet ayanl 20 ans d'existence et fondé parle titulaire actuel. Bénéfices nets : 9.000 francs. Prix: 12.000 francs, dont 8.000 francs comptant.

Province.

Centre. — Créé en 1872. Tenu 25 ans par le titulaire actuel. Produit des 3 dernières années réunies : 85.000 francs. Frais


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généraux pour ces 3 années : 25.000 francs. Bénéfices nets : 60.000 francs. Prix: 40.000 francs dont moitié comptant. Belle clientèle. Le cédant, restera avec le successeur à volonté.

Côtes Méditerranéennes.— A vendre ou à échanger contre cabinet à Paris. Ce cabinet créé depuis 3 ans.Les 2 premières années ont donné 16.000 francs de produit; la 3° atteindra 15.000 francs. Peu de frais.Beau quartier. Prix : 12.000 francs dont 8.000 comptant.

Bretagne. — Tenu depuis 16 ans. Moyenne de 9.000 francs. Station balnéaire. Ville commerçante. Appartement agréable. Loyer: 600 francs. Prix : 6.000 francs comptant.

Ouest- — Port de mer. Produit : 20.000 francs. Frais généraux environ 6.000 francs. Prix : 20.000 francs dont moitié comptant. Normandie. — Produit: 28.000 francs. Frais : 8.000 francs. Prix: 20.000 francs, moitié comptant.

Est. — Jolie ville. Belle installation. Produit : 20.000 francs. Frais: 6.000 francs. Prix : 16.000 francs dont moitié comptant. Appartement d'un très grand confortable, la plus jolie situation de la ville. L'installation est toute moderne et le matériel absolument irréprochable.

Sud-Ouest. — Grande ville. Produit : 27.000 francs.Frais généraux : 9.000 francs. Prix : 35.000 francs dont 20.000 francs comptant. Bel aménagement complet.

Grande Ville de l'Ouest. — Préfecture, 80.000 habitants. A. céder de suite pour cause de santé et départ dans le midi. Cabinet denlaire, situation unique, appartement superbe, position centrale, relations médicales. Affaires 19.000 francs y compris l'installation valant 4.500 francs. Véritable sacrifice du vendeur. Midi. — Grande Ville, installation toute moderne. Clientèle riche. Produit 24.500 francs. Prix : 22.000 francs moitié comptant.

Pour tous renseignements qui seront fournis gratuitement, s'adresser à M. Paul Vasseur, 9, rue de Londres, seul chargé de la négociation.

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