Rappel de votre demande:


Format de téléchargement: : Texte

Vues 1 à 1 sur 113

Nombre de pages: 1

Notice complète:

Titre : Bulletin hispanique

Auteur : Université de Bordeaux. Faculté des lettres et sciences humaines. Auteur du texte

Auteur : Société de correspondance hispanique (France). Auteur du texte

Éditeur : Féret (Bordeaux)

Éditeur : Henri Georg (Lyon)

Éditeur : Paul Ruat (Marseille)

Date d'édition : 1910-10-01

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb327290771

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb327290771/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 15803

Description : 01 octobre 1910

Description : 1910/10/01 (A32,VOL12,N4)-1910/12/31.

Description : Collection numérique : Fonds régional : Aquitaine

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k5687797j

Source : Bibliothèque nationale de France, département Littérature et art, 8-Z-1469 (3)

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 10/01/2011

Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 94%.


Vol. XII. Octobre-Décembre 1910 N° 4.

DOMINIQUE SOTO

ET LA

SCOLASTIQUE PARISIENNE

(Suile '.)

VIII

LES ORIGINES DE LA CINÉMATIQUE. LE TRAITÉ DIS PROPOHTIONAUTATE MOTUUM ET MAGNIWDINUM.

Lorsqu'un grave tombe librement, il se meut d'un mouvement uniformément accéléré.

Il en résulte que l'espace parcouru, en un certain temps, par un tel grave esl le produit de la durée de la chute par la moyenne entre la vitesse initiale el la vitesse finale.

Ces deux lois dominent toute la théorie de la chute des corps. La découverte en est, ordinairement, attribuée à Galilée. Nous allons voir, cependant, que Dominique Soto en admet formellement l'exactitude ; il l'admet, qui plus est, comme vérité courante, à la façon dont il admettrait une proposition communément reçue, en son temps, dans les écoles. Et en effet, ces deux lois ne devaient guère être révoquées en doute, dans les Universités espagnoles, au début du xvi° siècle, car elles résultaient fort naturellement de l'enseignement des Nominalisles parisiens.

Mais cet enseignement, dont Dominique Soto el ses contemporains pouvaient tirer de tels corollaires, s'était lui-même constitué par des progrès successifs dont nous allons nous efforcer de retracer l'histoire.

i. Voir Bull, hisp., t. XII, p. 375. — En ce premier arlicle (II, Vie de Dominique Solo, p. 281), nous avons donné comme inédit le : Démocrates aller, sive de iuslis belli causis a/md Indos de Ginés do Scpûlvcda. Cet ouvrage a clé publié par M. Mcnéndez y l'elayo dans le Bolelin de la lleal Acadcmia de la Jliïloria, l. XXI, pp. 257-3G1), oct. I8(J:I.

A PB. IV' Siîmi;. — Bull, Irispan., XII, 1910, .'1. a3