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Titre : De la division du travail social : thèse présentée à la Faculté des lettres de Paris / par Émile Durkheim,...

Auteur : Durkheim, Émile (1858-1917). Auteur du texte

Éditeur : F. Alcan (Paris)

Date d'édition : 1893

Notice d'oeuvre : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb12397921z

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb30386855g

Type : monographie imprimée

Langue : français

Format : 1 vol. (IX-471 p.) ; in-8

Format : Nombre total de vues : 498

Description : [De la division du travail social (français)]

Description : Appartient à l’ensemble documentaire : GTextes1

Description : Collection numérique : PHILHERIT

Description : Appartient à l’ensemble documentaire : PHILR003

Description : Contient une table des matières

Description : Avec mode texte

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k56859610

Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, 8-R-11323

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 17/08/2009

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4B4 CONCLUSION.

quo cetto faculté s'exerce sur des fins el des mobiles qui soient propres à l'agent. En d'autres termes, il faut que les matériaux mômes de sa conscience aient un caractère personnel. Or, nous avons vu dans le second livre de cet ouvrage que ce résultat so produit progressivement à mesure quo la division du travail progresse elle-môme. L'effacement du type segmenlaire, en mémo temps qu'il nécessite une plus grande spécialisation, dégage partiellement la conscienco individuelle du milieu organique qui la supporte commo du milieu social qui l'enveloppe et, par suito do celle doublo émancipation, l'individu devient davanlago un facteur indépendant de sa propre conduite. La division du travail contribue elle-môme à cet affranchissement; car les natures individuelles, en so spécialisant, deviennent plus complexes et, par cela môme, sont soustraites en partie à l'action collective el aux influences héréditaires qui no peuvent guère s'exercer que sur les choses simples et générales.

C'est donc par suite d'une véritable illusion quo l'on a pu croire parfois quo la personnalité était plus entière tant quo la division du travail n'y avait pas pénétré. Sans doule, à voir du dehors la diversité d'occupations qu'embrasse alors l'individu, il peut sembler qu'il so développe d'une manière plus libre el plus complète. Mais, en réalité, cette activité qu'il manifeste n'est pas sienne. C'est la société, c'est la race qui agissent en lui et par lui; il n'est que l'intermédiaire par lequel elles se réalisent. Sa liberté n'est qu'apparente et sa personnalité d'emprunt. Parco quo la vie do ces sociétés est, à certains égards, moins régulière, on s'imagine que les talents originaux peuvent plus aisément se faire jour, qu'il est plus facile à chacun de suivro ses goûts propres, qu'une plus large placo est laissée à la llbro fantaisie. Mais c'est oublier que les sentiments personnels sont alors très rares. Si les mobiles qui gouvernent la conduite no reviennent pas avec la mémo périodicité qu'aujourd'hui, ils no laissent pas d'être collectifs, par conséquent impersonnels, el il en est do mémo des actions qu'ils inspïont. D'autre part, nous