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Titre : De la division du travail social : thèse présentée à la Faculté des lettres de Paris / par Émile Durkheim,...

Auteur : Durkheim, Émile (1858-1917). Auteur du texte

Éditeur : F. Alcan (Paris)

Date d'édition : 1893

Notice d'oeuvre : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb12397921z

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb30386855g

Type : monographie imprimée

Langue : français

Format : 1 vol. (IX-471 p.) ; in-8

Format : Nombre total de vues : 498

Description : [De la division du travail social (français)]

Description : Appartient à l’ensemble documentaire : GTextes1

Description : Collection numérique : PHILHERIT

Description : Appartient à l’ensemble documentaire : PHILR003

Description : Contient une table des matières

Description : Avec mode texte

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k56859610

Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, 8-R-11323

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 17/08/2009

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CONCLUSION. 453

Remarquons tout d'abord qu'il est difficile do voir pourquoi il serait plus dans la logique de la nature humaine de se développer en surface qu'en profondeur. Pourquoi une activité plus étendue, mais plus dispersée, serait-elle supérieure à une .activité plus concenlréo, mais circonscrite? Pourquoi y aurait-il plus de dignité à être complet et médiocre, qu'à vivre d'une vie plus spéciale, mais plus intense, surtout s'il nous est possible de retrouver ce que nous perdons ainsi, par notre association avec d'autres êtres qui possèdent ce qui nous manque et qui nous complètent. On part de co principe que l'homme doit réaliser sa nature d'homme, accomplir son ehwfev ïpyftv, comme disait Aristolo. Mais celle nature ne reste pas constante aux différents moments do l'histoire; elle se modifie avec les sociétés. Chez les peuples inférieurs, l'acte propre do l'hommo est de ressembler à ses compagnons, de réaliser en lui tous les traits du type collectif que l'on confond alors, plus encore qu'aujourd'hui, avec lo type humain, Mais, dans les sociétés plus avancées, sa nature est en grande partie d'être un organe do la société, et son acte propre, par conséquent, est déjouer son rôle d'organe.

Il y a plus : loin d'être entamée par les progrès de la spécialisa- j lion, la personnalité individuelle se développe avec la division | du travail.

En effet, être une personne, c'est être une source autonome d'action. L'homme n'acquiert donc cette qualité quo dans la mesure où il y a en lui quelque chose qui est à lui, à lui seul el qui l'individualise, où il est plus qu'une simple incarnation du tjpe générique de sa race et de son groupe. On dira que, en tout état de cause, il est doué de libre arbitre et quo cela suffit à fonder sa personnalité. Mais, quoi qu'il en soit de cette liberté, objet de 'tant de discussions, ce n'est pas cet attribut métaphysique, impersonnel, Invariable, qui peut servir do baso uniquo à la personnalité concrète, empirique et variable des individus. Celle-ci ne saurait être conslltuêo par le pouvoir tout abstiv.it do choisir entre deux contraires; mats encore faut-il