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Titre : De la division du travail social : thèse présentée à la Faculté des lettres de Paris / par Émile Durkheim,...

Auteur : Durkheim, Émile (1858-1917). Auteur du texte

Éditeur : F. Alcan (Paris)

Date d'édition : 1893

Notice d'oeuvre : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb12397921z

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb30386855g

Type : monographie imprimée

Langue : français

Format : 1 vol. (IX-471 p.) ; in-8

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Description : [De la division du travail social (français)]

Description : Appartient à l’ensemble documentaire : GTextes1

Description : Collection numérique : PHILHERIT

Description : Appartient à l’ensemble documentaire : PHILR003

Description : Contient une table des matières

Description : Avec mode texte

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k56859610

Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, 8-R-11323

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 17/08/2009

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CHAPITRE 1. — DIVISION DU TRAVAIL ANOMIQUB. 397

plus fréquents, au moins dans certains cas, Do 18'tb" à 1809, les faillites ont augmenté en Franco de 70 O/Û^). Cependant on no saurait attribuer ce fait ù l'accroissement do la vio économique; caries entreprises so sont beaucoup plutôt concentrées qu'elles ne se sont multipliées.

L'antagonisme du travail el du capital est un aulre exemple, plus frappant, du môme phénomène. A mesure que les fonctions industrielles se spécialisent davantage, la lutte devient plus vive, bien loin que la solidarité augmente. Au moyen âge, l'ouvrier vit partout à côté de son maître, partageant ses travaux c dans la môme boutique, sur le môme établi i (•). Tous deux faisaient partie de la inôme corporation et menaient la môme existence • L'un et l'autre étaient presque égaux; quiconque avait fait son apprentissage pouvait, du moins dans beaucoup de métiers, s'établir s'il avait de quoi(3). » Aussi les conflits étaient-ils tout à fait exceptionnels. A partir du xv° siècle les choses commencèrent à changer, t Le corps de métier n'est plus un asile commun; c'est la possession exclusive des maîtres qui y décident seuls de toutes choses... Dès lors, uno démarcation profonde s'établit entre les maîtres et les compagnons. Ceux-ci formèrent pour ainsi dire un ordre à part; ils eurent leurs habitudes, lours règles, leurs associations indépendantes ('). » Une fois que cette séparation fut effectuée, les querelles devinrent nombreuses. « Dès que les compagnons croyaient avoir à so plaindre, ils se menaient en grève ou frappaient d'interdit uno ville, un patron, el lous étaient tenus d'obéir au mot d'ordre... La puissance de l'association donnait, aux ouvriers le moyen de lutter à armes égales contre leurs patrons (*).• Cependant les choses étaient loin d'en être /enues dès lors c au point où nous les voyons à présont. Les compagnons se rebellaient pour obtenir un salaire plus

(') y. Block, Statictique de la France.

(*) Lovasseur, Les Classes ouvrai es en France jusqu'à la Révolution, 11,315.

(?) lbid., I, 496.

(»)I6id.

(») lbid., 1,50i.