Rappel de votre demande:


Format de téléchargement: : Texte

Vues 28 à 28 sur 498

Nombre de pages: 1

Notice complète:

Titre : De la division du travail social : thèse présentée à la Faculté des lettres de Paris / par Émile Durkheim,...

Auteur : Durkheim, Émile (1858-1917). Auteur du texte

Éditeur : F. Alcan (Paris)

Date d'édition : 1893

Notice d'oeuvre : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb12397921z

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb30386855g

Type : monographie imprimée

Langue : français

Format : 1 vol. (IX-471 p.) ; in-8

Format : Nombre total de vues : 498

Description : [De la division du travail social (français)]

Description : Appartient à l’ensemble documentaire : GTextes1

Description : Collection numérique : PHILHERIT

Description : Appartient à l’ensemble documentaire : PHILR003

Description : Contient une table des matières

Description : Avec mode texte

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k56859610

Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, 8-R-11323

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 17/08/2009

Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 96%.


6 DR U DIVISION DU TRAVAIL SOCIAL.

charité. Son argumentation so réduit à un jou do concepts (»); elle peut so résumer ainsi: Nous n'agissons moralement que quand la maxime do notro action peut être universalisée. Par conséquent, pour qu'il fût moral do refuser notro assistance à nos semblables quand ils en ont besoin, il faudrait quo nous pussions faire do la maxime égoïsto une loi s'appliquant à tous les cas sans exception. Or, nous no pouvons la généraliser à ce point sans nous conlrediro; car, en fait, toutes les fois quo, personnellement, nous sommes dans la détresse, nous désirons ôlro assistés. La charité est donc un devoir général do l'humanité, puisque l'égoïsme est irrationnel. Mais, répondrons-nous, tout co qui fait celto prôlenduo irrationalité, c'est qu'il est en conflit avec lo besoin que nous ressentons parfois d'ôlre secourus à notre tour, et il est, en effet, certain que ces deux tendances se contredisent. Mais pourquoi serait-ce la seconde qui primerait la première? Sans doute, pour rester d'accord avec soi-même, il faut choisir, une fois pour toutes, entre ces deux conduites; mais il n'y a pas do raison pour choisir Tune plutôt quo l'autre. Il y a une tout autre manière de résoudre l'antinomie : c'est d'ôlre un égoïsto conséquent et systématique, do s'appliquer à soi-même la rôglo qu'on applique aux autres et de se faire une loi de ne rien demander à autrui. La maxime égoïste n'est donc pas plus rôfractaire qu'une autre prendre une forme universelle; il suffit de la pratiquer avec toutes les conséquences qu'elle implique. Cette rigueur logique sera surtout facile aux hommes qui so sentent capables de se suffire à eux-mêmes en toutes circonstances et sont tout disposés à so passer toujours d'autrui pourvu qu'aûtrui se passe toujours } d'eux, jtyty'a-t-on que dans ces conditions la société humaine \ devient impossible? Ce sérail fairo intervenir des considérations étrangères à l'impératif kantien, |J esi vi'àl /jue; (|ans un autre passage (9), Kant a essayé de

(') i/p/ûpln/slii lier Hilten. 2° partie, § 30, et Grumllegung der Metapft{/m th/'SUten, écJjfloN Jfarfenstejn, t, IV, p. 271. (*) QrUHtUei/itnil, éd. fiailenstein, t. IV, p. 278.