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Titre : De la division du travail social : thèse présentée à la Faculté des lettres de Paris / par Émile Durkheim,...

Auteur : Durkheim, Émile (1858-1917). Auteur du texte

Éditeur : F. Alcan (Paris)

Date d'édition : 1893

Notice d'oeuvre : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb12397921z

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb30386855g

Type : monographie imprimée

Langue : français

Format : 1 vol. (IX-471 p.) ; in-8

Format : Nombre total de vues : 498

Description : [De la division du travail social (français)]

Description : Appartient à l’ensemble documentaire : GTextes1

Description : Collection numérique : PHILHERIT

Description : Appartient à l’ensemble documentaire : PHILR003

Description : Contient une table des matières

Description : Avec mode texte

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k56859610

Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, 8-R-11323

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 17/08/2009

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CHAPITRE I. — DIVISION DU TRAVAIL ET ROXJIKUR. 2b7

Cotte explication est classique en économie politique. Elle parait d'ailleurs si simple et si évidente qu'elle est admise inconsciemment par une foule de penseurs dont elle altère les conceptions. C'est pourquoi il est nécessaire do l'examiner tout d'abord.

I

Hien n'est moins démontré quo le prétendu axiome sur lequel elle repose.

On ne peut assigner aucuno borno rationnelle à la puissance productive du travail. Sans doute, ello dépend do l'état de la technique, des capitaux, etc. Mais ces obstacles no sont jamais (pie provisoires, commo lo prouve l'expérience, et chaque gênération recule la limite à laquelle s'était arrêtée la génération précédente. Quand mémo ello devrait parvenir un jour à un maximum qu'elle ne pourrait plus dépasser — ce qui est une conjecture toute gratuite, — du moins il est certain que, dès à présent, elle a derrière elle un champ de développement immense. Si donc, commo on le suppose, le bonheur s'accroissait régulièrement avec elle, il faudrait aussi qu'il put s'accroître indéfiniment ou quo, tout au moins, les accroissements dont il est susceptible fussent proportionnés aux précédents. S'il augmentait à mesure que les excitants agréables deviennent plus nombreux et plus intenses, il serait tout naturel quo riiommo cherchât à produire toujours davantage pour jouir encore davantage. Mais, en réalité, notro puissanco de bonheur est très restreinte.

En effet, c'est une vérité généralement reconnuo aujourd'hui que le plaisir n'accompagne ni les états do conscience qui sont irop intenses, ni ceux qui sont trop faibles. Il y a douleur quand l'activité fonctionnelle est Insuffisante; mais uno activité excessive produit les mômes effets (*). Certains physiologistes croient

0) Spencer, Psychologie, 1,283. — Wimdt, Psychotogie physiologique, I, cli.X,§l.

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