Rappel de votre demande:


Format de téléchargement: : Texte

Vues 27 à 27 sur 498

Nombre de pages: 1

Notice complète:

Titre : De la division du travail social : thèse présentée à la Faculté des lettres de Paris / par Émile Durkheim,...

Auteur : Durkheim, Émile (1858-1917). Auteur du texte

Éditeur : F. Alcan (Paris)

Date d'édition : 1893

Notice d'oeuvre : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb12397921z

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb30386855g

Type : monographie imprimée

Langue : français

Format : 1 vol. (IX-471 p.) ; in-8

Format : Nombre total de vues : 498

Description : [De la division du travail social (français)]

Description : Appartient à l’ensemble documentaire : GTextes1

Description : Collection numérique : PHILHERIT

Description : Appartient à l’ensemble documentaire : PHILR003

Description : Contient une table des matières

Description : Avec mode texte

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k56859610

Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, 8-R-11323

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 17/08/2009

Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 96%.


INTRODUCTION. $

do critère, fut uno vérité scientifique indiscutable. Or, non seulement chaquo moralisto a la sienne, et celto diversité des doctrines suffit déjà à en rondro suspecto la valeur objective, mais nous allons montrer quo toutes colles qui ont été successivement pro* posées sont fautives et quo, pour en trouver uno plus exacte, loute uno science est nôcessairo qui no saurait être improvisée,

Eu effet, de l'aveu implicite ou exprès de tous les moralistes, uno tello formule no peut être acceplôe quo si elle est adéquate à la réalité qu'elle exprime, c'est-à-dire si ello rend compte de tous les faits dont la nature morale est incontestée. Ceux-là môme qui so passent ou croient so passer le plus de l'observation et de l'expérienco sont bien obligés, on fait, do soumettre leur conclusion à co contrôle, car ils n'ont pas d'autre moyen pour en démontrer l'exactitude et pour réfuter leurs adversaires. « Si l'on y regarde de prés, dit très justement M. Janet, on verra que dans la théorie des devoirs on fait bien plus appel à la conscience des hommes et à la notion innée ou acquise qu'ils ont de leurs devoirs qu'à tel ou tel principe abstrait... Ce qui lo prouve, c'est quo dans la discussion conlro les faux systèmes do morale on puise toujours ses exemples, et par là ses arguments, dans les devoirs que l'on suppose admis de part et d'autre... En un iftot, louto science doit reposer sur des f.iils, Or, les faits qui servent de fondement à la morato, co sont les devoirs généralement admis ou tout au moins admis par ceux avec qui on discute (l).

Or, do toutes les formules qui ont été données.de la loi gêné■ralo de la moralité, nous n'en connqtssons pas une qui puisse supporter cette vérification.

C'est en vain quo Kant «'est efforcé de déduire de son impô* ratif catégorique cet ensemble de devoirs, mal définis sans doute, mais universellement reconnus, qu'on appelle les devoirs de

(') Manuel de philosophie, p. 56'.'.