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Titre : De la division du travail social : thèse présentée à la Faculté des lettres de Paris / par Émile Durkheim,...

Auteur : Durkheim, Émile (1858-1917). Auteur du texte

Éditeur : F. Alcan (Paris)

Date d'édition : 1893

Notice d'oeuvre : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb12397921z

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb30386855g

Type : monographie imprimée

Langue : français

Format : 1 vol. (IX-471 p.) ; in-8

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Description : [De la division du travail social (français)]

Description : Appartient à l’ensemble documentaire : GTextes1

Description : Collection numérique : PHILHERIT

Description : Appartient à l’ensemble documentaire : PHILR003

Description : Contient une table des matières

Description : Avec mode texte

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k56859610

Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, 8-R-11323

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 17/08/2009

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220 LIVRE I. — LA FONCTION.

lez-Yous l'instant où la sociôtô so contracte: si l'adhésion est unanime, lo contenu do toutes les consciences est identique. Donc, dans la mesure où la solidarité sociale provient d'une telle cause, ello n'a aucun rapport avec la division du travail. , Surtout rien no ressemblo moins à cetto solidarité spontanée (et automatique qui, suivant M. Spencer, distinguo les sociétés industrielles; car il voit, au contraire, dans celte poursuite consciente des fins sociales, la caractéristique des sociétés militaires (l). Un tel contrat suppose que tous les individus peuvent so représenter les conditions générales do la vie collective afin de faire un choix en connaissance de cause. Or, M. Spencer sait bien qu'une telle représentation dépasse la scienco dans son état actuel, el par conséquent la conscience. Il est tellement convaincu de la vanité de la réflexion quand ello s'applique à de telles matières, qu'il veut les soustraire môme à celle du législateur, bien loin de les soumettre à l'opinion commune II estime que la vie sociale, commo touto vie on général, ne peut s'organiser naturellement que par une adaptation inconsciente el spontanée, sous la pression immédiate des besoins et non d'après un plan médité do l'intelligence réfléchie. Il no songe donc pas que les sociétés supérieures puissent so construire d'après un programme solennellement débattu.

Aussi bien la conception du contrat social est-elle aujourd'hui bien difllcilo à défendre, car ello est sans rapport avec les faits, L'observateur ne la rencontre pour ainsi dire pas sur son chemin. Non seulement il n'y a pas de sociétés qui aient une telle origine, mais il n'en est pas dont la structure présente la moindre trace d'uno organisation contractuelle. Ce n'est donc ni un fait acquis à l'histoire, ni uno tendance qui so dégage du développement historique. Aussi, pour rajeunir celte doctrine el lui redonner quelquo crédit, a-t-il fallu qualifier do contrat l'adhésion quo chaque Individu, une fois adulte, donne à la société où

(x)So:iol., III, p. :j.'l'2ot sitiv. — Y. aussi L'Individu conlrel'État, passim.