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Titre : De la division du travail social : thèse présentée à la Faculté des lettres de Paris / par Émile Durkheim,...

Auteur : Durkheim, Émile (1858-1917). Auteur du texte

Éditeur : F. Alcan (Paris)

Date d'édition : 1893

Notice d'oeuvre : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb12397921z

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb30386855g

Type : monographie imprimée

Langue : français

Format : 1 vol. (IX-471 p.) ; in-8

Format : Nombre total de vues : 498

Description : [De la division du travail social (français)]

Description : Appartient à l’ensemble documentaire : GTextes1

Description : Collection numérique : PHILHERIT

Description : Appartient à l’ensemble documentaire : PHILR003

Description : Contient une table des matières

Description : Avec mode texte

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k56859610

Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, 8-R-11323

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 17/08/2009

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CHAPITRE IV. — AUTRE PREUVE DE CE QUI PRÉCÈDE. 181

que lo Pentateuque le fait connaître, est empreint d'un caractère essentiellement répressif. Celui-ci est plus marqué pir endroits,, plus latent dans d'autres, mais on le senl partout présent. Parce quo toutes les prescriptions qu'il renferme sont des commandements de Dieu, placés, pour ainsi dire, sous sa garantie directe, elles doivent toutes à cette origine un prestige extraordinaire qui les rend sacro-saintes; aussi, quand elles sont violées, la conscience publique ne se contente-t-ello pas d'uno simple réparation, mais elle exige uno expiation qui la venge. Puisque co qui fait la nature propre du droit pénal, c'est l'autorité extraordinaire >s règles qu'il sanctionne, et que les hommes n'ont jamais connu ni imaginé d'autorité plus haute que celle que lo croyant attribue à son Dieu, un droit qui est censé être la parole do Dieu lui-même np pont manquer d'être essentiellement répressif. Nous avons mémo pu dire que tout droit pénal est plus ou moins religieux, car co qui en est l'Aine, c'est un senti ment de respect pour une force supérieure à l'homme individuel, pour uno puissance en. quelquo sorte transcendante, sous quelque symbole qu'ello so fasse sentir aux consciences, et ce sentiment est aussi,à la base de toute religiosité. Voilà pourquoi, d'une manière générale, la répression domino tout le droit chez • les sociétés inférieures: c'est que la religion y pénètre touto la vie juridique, comme d'aillours toute la vie sociale.-

Aussi co caractèro est-il encore très marqué dans les lois de Manou, Il n'y a qu'à voir la place éminento qu'elles attribuent à la justice criminelle dans l'ensemble des Institutions nationales. « Pour aider le roi dans ses fonctions, dil Manou, le Seigneur produisit dés le principe lo génie du châtiment, protecteur de tous les ôlres, exécuteur do ta justice, son propre fils, et dont l'essence est touto divine. C'est la crainte du châtiment qui permet à toutes les créatures mobiles et immobiles de jouir de ce qui leur est propre, el qui les empoche do s'écarter do leurs devoirs... Le châtiment gouverno le genre humain, le châtiment le protège; lo châtiment veille pendant que tout dort; le chàti-