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Titre : De la division du travail social : thèse présentée à la Faculté des lettres de Paris / par Émile Durkheim,...

Auteur : Durkheim, Émile (1858-1917). Auteur du texte

Éditeur : F. Alcan (Paris)

Date d'édition : 1893

Notice d'oeuvre : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb12397921z

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb30386855g

Type : monographie imprimée

Langue : français

Format : 1 vol. (IX-471 p.) ; in-8

Format : Nombre total de vues : 498

Description : [De la division du travail social (français)]

Description : Appartient à l’ensemble documentaire : GTextes1

Description : Collection numérique : PHILHERIT

Description : Appartient à l’ensemble documentaire : PHILR003

Description : Contient une table des matières

Description : Avec mode texte

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k56859610

Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, 8-R-11323

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 17/08/2009

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CIIAPITIIK II. — LA SOLIllAulït Mf.CAXIQl'ti. 117

toiro, ce n'est pas (|ue, par suite do je no sais quelle vertu mystique, la douleur rachète la faille, mais c'est qu'ello no peut produire son effet socialement utile qu'à cette seule condition (l). Il résulte de ce chapitre qu'il existe une solidarité sociale qui vient de co qu'un certain nombre d'étals do conscience sont communs à tous les membres de la même société. C'est elle que le droit répressif figure matériellement, du moins dans ce qu'elle a d'essentiel. La part qu'elle a dans l'intégration générale de la société dépend évidemment do l'étendue plus ou moins grande de la vie sociale qu'embrasse et que réglemente la conscience commune. Plus il y a de relations diver-es où cette dernière fait sentir son action, plus aussi ello crée de liens qui attachent l'individu au gtoupe, plus, par conséquent, la cohésion sociale dérive complètement de celte cause et en porte la marque. Mais d'autre part, le nombre de ces relations est lui-même proportionnel à celui des règles répressives; en déterminant quelle fraction de l'appareil juridique représente le droit pénal, nous mesurerons donc du môme coup l'importance relative de cette solidarité. Il est vrai qu'en procédant de cette manière nous ne tiendrons pas compte de certains éléments de la conscience collective qui, à causo de leur moindre énergie ou de leur indétermination, restent étrangers au droit répressif, tout en contribuant à assurer l'harmonie sociale; ce sont ceux qui sont protégés par des peines simplement diffuses. Mais il en est de môme des autres parties du droit. Il n'en est pas qui ne soient complétées par des moeurs, et, comme il n'y a pas de raison de supposer que le rapport entre le droit et les moeurs no soit pas le môme dans ces différentes sphères, cetto élimination ne risque pas d'altérer les résultats de notre comparaison.

(') Un disant quo la peine, telle qu'ello est, a une raison d'être, nous n'enten* lions pas qu'elle s it parfaite et ne puisse être améliorée. 11 est trop évident, :ui contraire, qu'étant produite par des causes toutes mécaniques en grande pmïie, elle ne peut êlrt» que très imparfaitement ajustée à son rôle. Il no s'agit quo d'une justification en t;ros.