SCHEMA DE I. INDIYIDUVLUÉ a".")
nue unité tic direction el de composition. Mais cette unité est tirganiqueon llectivc : elle se projette dans les rentres imaginatifs et sensible», non dans la pensée. Si elle offre à certains moments une forme saillante, un relief assez marqué, c'est encore à la manière de la nature qui lente beaucoup d'essais avant de réussir et qui passt, avant d'aboutir A un groupement viable, par une foule de formes embryonnaires, de tentatives infructueuses, d'ébauches bientôt rejelées, de maquettes inutiles et abandonnées. Là résille l'individualité organique ; cl encore, ne s oblienlelle qu'an prix de tous ces essais, de tous ces làlonnements il de cette multitude de formes préparatoires souvenl avortées. — L'individualité psychologique, celle qui équivaut au sujet connaissant devenu principe d'action et d'existence, n'appainil que bien plus tard, quand elle apparaît. Elle résulte d'une prise de possession de l'individualité seioiblc par la réflexion devenue aussi la forme lumineuse et harmonique où se distribue celte matière. Elle réside donc dans ce passage du potentiel à l'actuel, de la sensibilité à la réflexion. Elle est- tout entière dans celte conquête du moi de la nature par le moi de la pensée, de la volonté organique par une volonté de l'idéal et de l'universel. Si l'on voulait anticiper sur nos conclusions, on pourrait dire que les sentiments, les images, les inventions spontanées même ne sont pas, en nous, ce qui est le plus, nous-mêmes. Le sentiment, multiple et changean', nous offre connue le spectacle d'une grâce naturelle opérant en nous sans nous. Là, à vrai dire, se retrouvent la multitude, la diversité et l'anonymat. La personnalité vient plus lard, cl elle vient de plus haut : de la pensée tombe sur ce monde mouvant et anonyme la force d'élection et de sélection. L'unité spirituelle en résulte,