Rappel de votre demande:


Format de téléchargement: : Texte

Vues 121 à 121 sur 372

Nombre de pages: 1

Notice complète:

Titre : Musique et inconscience : introduction à la psychologie de l'inconscient / par Albert Bazaillas,...

Auteur : Bazaillas, Albert (1867-1924). Auteur du texte

Éditeur : F. Alcan (Paris)

Date d'édition : 1908

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb31779260r

Type : monographie imprimée

Langue : français

Format : 1 vol. (VI-320 p.) ; in-8

Format : Nombre total de vues : 372

Description : Collection : Bibliothèque de philosophie contemporaine

Description : Appartient à l’ensemble documentaire : CentSev001

Description : Contient une table des matières

Description : Avec mode texte

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k5684508x

Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, 8-R-21663

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 17/08/2009

Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 92%.


CHAPITRE IV LE SYMBOLISME Ml S1CAL

l

Nous l'avons vu : ce n'esl pas la notion d'ordre abstrait cl pratique, c'esl la conception vivante do l'idée qui est la source réelle et unique de l'oeuvre d'art véritable. « H n'y a que le génie, ou l'homme enthousiasmé momentanément jusqu'à la génialité, A qui il soit donné de la puiser au sein du monde et dans toute sa vigoureuse originalité... Comme l'idée est el demeure toujours intuitive, l'artiste n'a pas conscience in abstracto de l'intention et du but de son oeuvre ; ce n'est pas une notion, c'est une idée qu'il a devant soi ; aussi ne peut-il pas rendre compte de ce qu'il fait ; il travaille, selon l'expression du vulgaire, de sentiment, inconsciemment, et presque d'instinct '. » La musique, mieux que tout art, nous replace en pleine inconscience ; elle excelle A recueillir celte image en lui restituant son charme natif et sf> expressive beauté. Le monde des choses particulières fo»rnit ,e spécial, l'individuel, le cas isolé ; c'est sur cette maùère quo s'exercent la généralisation des concepts et ce.!^ des mélodies. Mais les concepts nous en présentent les linéaments

i. Ibid., p. 370.