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Titre : La Peau de chagrin, par M. de Balzac

Auteur : Balzac, Honoré de (1799-1850). Auteur du texte

Éditeur : Charpentier (Paris)

Date d'édition : 1845

Notice d'oeuvre : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb119393652

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb300513412

Type : monographie imprimée

Langue : français

Langue : Français

Format : In-16, 351 p.

Format : Nombre total de vues : 356

Description : [La peau de chagrin (français)]

Description : Avec mode texte

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k56752011

Source : Bibliothèque nationale de France, département Littérature et art, Y2-15870

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 18/08/2009

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LA PEAU DE CHAGRIN. 227

— Que fais-tu là? dit Emile en lui arrêtant la main. Messieurs, ajouta-t-il en s'adressant à l'assemblée assez surprise des manières de Raphaël, apprenez que notre ami de Valentin, que dis-je? MONSIEUR LE MARQUIS DE VALENTIN, possède un secret pour faire fortune. Ses souhaits sont accomplis au moment même où il les forme. A moins de passer pour un laquais, pour un homme sans coeur, il va nous enrichir tous.

— Ah! mon petit Raphaël, je veux une parure de perles, s'écria Euphrasie.

— S'il est reconnaissant, il me donnera deux voitures attelées de beaux chevaux et qui aillent vite! dit Aquilina.

— Souhaitez cent mille livres de rente pour moi.

— Des cachemires !

— Payez mes dettes !

— Envoie une apoplexie à mou oncle , le grand sec !

— Raphaël, je te tiens quitte à dix mille livres de rente.

— Voilà bien des donations ! s'écria le notaire.

— Il devrait bien me guérir de la goutte.

— Faites baisser les rentes, s'écria le banquier. Toutes ces phrases partirent comme les gerbes

du bouquet qui termine un feu d'artifice. Ces furieux désirs étaient peut-être plus sérieux que plaisants.

— Mon cher ami, dit Emile d'un air grave, je me contenterai de deux cent mille livres de rente ; exécute-toi de bonne grâce , allons !