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Titre : La Vedette : politique, sociale et littéraire...

Éditeur : [s.n.] (Marseille)

Date d'édition : 1887-01-08

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32887046p

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb32887046p/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 26321

Description : 08 janvier 1887

Description : 1887/01/08.

Description : Collection numérique : Fonds régional : Provence-Alpes-Côte d'Azur

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k56741355

Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, 8-LC11-635 (141)

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 19/01/2011

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SAMKDT, 8 JANVIER 1887

Sttnt bona, sunl quoedam medioçria, sunt mala plvraQuoe legis hic: aliter non fit, Avité, liber* MARTIAL (Ëpïg. 1,17).

CONCURRENCE DELOYALE

Marseille, si pauvre en monuments et en promenades, capables de réjouir la flânerie de nos rentiers et d'exciter la curiosité des étrangers, va encore perdre un des rares agréments que son climat lui avait procuré. De par le bon plaisir de M. Allard et de sa majorité républicaine, M. Geoffroy Saint-Hilaire va être obligé de déménager ses animaux. Désormais il n'y aura plus de bêtes au Jardin Zoologique, mais il y aura toujours des sots au Conseil municipal.

Quelle peut être, en effet, la cause de ce refus à rie pas vouloir passer avec M. Geoffroy Saint-Hilaire un nouveau traité dans des conditions qui ne sont pas désavantageuses pour la ville ? Il y en a trois, deux sérieuses et une qui ne l'est pas. L'habitude de ne rien faire relativement à la prospérité de la cité, la crainte des pots de vin et enfin la peur de la concurrence.

Ce n'est pas lorsqu'on a tout fait pour déshonorer une ville, pour nuire à sa réputation, que l'on essaiera de faire quelque chose pour l'embellir et-même pour y maintenir un agrément qu'on n'y avait pas créé. Il faut être logique avec soi-même jusqu'à la fin de son mandat.

D'autre part, le rigide M. Allard redouterait-il encore la faiblesse de son entourage ? Craindrait-il les pots de vin ? En nature, ceux-là. 11 est de fait qu'une dinde est si vite mangée, une oie si vite dégraissée: ! Et comme couronnement '• final, la perspective du pavé de l'ours lancé par un nouveau Charve !