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Titre : La lithographie française de 1796 à 1896 et les arts qui s'y rattachent : manuel pratique s'adressant aux artistes et aux imprimeurs / par Alfred Lemercier,...

Auteur : Lemercier, Alfred. Auteur du texte

Éditeur : C. Lorilleux (Paris)

Sujet : Gravure. Technique et procédés. 1796-1896

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb307862754

Type : monographie imprimée

Langue : français

Format : 1 vol. (XXIV-358 p.) : portr., pl. en noir et en couleur, fig. ; in-fol.

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Description : Appartient à l’ensemble documentaire : GTextes1

Description : Contient une table des matières

Description : Avec mode texte

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k5665226k

Source : Bibliothèque nationale de France, département Collections numérisées, 2009-39516

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 28/09/2009

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LE PAPIER

" L'invention du papier remonte fort loin, elle a été apportée en Europe par les Arabes, qui devaient la tenir des Chinois par l'intermédiaire des peuplades de l'Asie centrale; Au dixième siècle seulement l'Europe méridionale abandonna le papyrus pour le papier arabe. A cette époque,le papier était depuis deux siècles déjà d'un usage banal en Egypte, puisque lès marchands du Caire s'en servaient pour envelopper les denrées.

« C'est vers l'an 950 environ que l'industrie du papier passa en Europe, dans la province de Valence. Pendant trois siècles et demi, l'Espagne eut le monopole de la fabrication du papier; mais, au commencement du quatorzième siècle, l'Italie d'abord à Padoue, puis la France ensuite à Essonnes, s'emparèrent à leur tour de cette industrie. On a conservé la date de la fondation des moulins à papier d'Essonnes, c'est le 15 mars 1340 qu'ils furent établis là où s'élèvent aujourd'hui lés grandioses constructions de la papeterie de MM. Darblay. On le voit, l'Espagne et l'Italie fabriquèrent du papier avant la France, mais cette industrie ne s'implanta que très tard en Allemagne et surtout en Angleterre. Jusqu'au dix-huitième siècle, le papier se faisait à la main et coûtait fort cher ; aussi l'invention des machines à le fabriquer, qui date de 1798, a-t-elle donné une extension considérable à l'industrie de la papeterie. Elle est due à un Français, Louis Robert, employé.de Légers-Didot, le directeur de la papeterie d'Essonnes où se fabriquaient les assignats. Le brevet à été pris un an après par Louis Robert, le 27 nivôse an VII (17 janvier 1799).

« Le papier est fabriqué, comme on sait, avec plusieurs substances : les chiffons, l'alfa, la paille et la pâte de bois. Cette dernière est exclusivement employée, ou à peu de chose près, pour le papier des journaux et des livres classiques, elle est tirée du peuplier suisse ou du sapin épicéa.

« Tout le monde a pu voir, grâce aux Expositions fréquentes, comment on fabriquait le papier. En 1889, il y avait deux très belles installations, celle de. la maison Darblay et celle! d'une maison belge; toutes deux fabriquaient du papier de bois. Les sapins, taillés en copeaux par des machines, sont ensuite soumis à l'action du bisulfite de chaux, puis sont réduits en une pâte fine, lavés à grande eau et blanchis. Pour obtenir un papier bien blanc, on doit blanchir la cellulose de sapin et; pour cela, une merveilleuse invention est venue à l'aide des fabricants. Le blanchiment électrique de M. Hermitté s'obtient par la décomposition du chlorure de magnésium. Cet agent chimique, sous l'influence d'un courant électrique et en présence de Peaiv se décompose en magnésium et en chlore, tandis que l'hydrogène et l'oxygène sont électrolysés également. Le premier se détache et le second se combine avec le chloré pour fournir un composé qui blanchit énergiquement la fibre de cellulose;

« La machine à papier a marqué un grand progrès dans l'industrie de la papeterie, surtout au point de vue du bon marché, car, en général, presque tous les papiers fabriqués