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Titre : Autour du monde en pousse-pousse : voyage d'un ressuscité / Fernand-Hue

Auteur : Hue, Fernand (1846-1894). Auteur du texte

Éditeur : (Paris)

Date d'édition : 1891

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb306238749

Type : monographie imprimée

Langue : français

Format : 1 vol. (320 p.) : ill., portr., frontisp. ; gr. in-8

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Description : Contient une table des matières

Description : Avec mode texte

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k5662637t

Source : Bibliothèque nationale de France, département Littérature et art, 4-Y2-1779

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/07/2009

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104 AUTOUR DU MONDE EN POUSSE-POUSSE.

— Mais pas le moins du monde, cher Monsieur, et grâce à M 110 votre fille, j'ai appris bien des choses.

-- Tant mieux. Continuons notre promenade et allons voir

cette exposition des prisons dont on m'a beaucoup parlé Où

est donc Frédéric ?

— Encore parti ! Le petit malheureux ! s'écria Mmo Jousselin. Tu ne Tas pas vu, Ninie ?

— Non, maman ; il était là, en face, il n'y a qu'un instant.

— Ah ! maudit gamin ! si jamais je le conduis quelque part

grommelait M. Jousselin, tout en explorant les alentours d'un oeil inquiet.

Mmo Jousselin se désolait et poussait des soupirs à fendre l'âme.

— Il ne faut pas bouger d'ici, dit le médecin ; ce polisson est sans cloute allé faire un tour clans le voisinage ; il va revenir.

On attendit quelques instants ; puis M. Jousselin, craignant que l'absence cle l'enfant ne se prolongeât, se décida à monter la galerie, tandis que la mère et Eugénie resteraient sur le banc.

Tout en s'éloignant, M. Jousselin disait à cle Pontillac:

— Jetons un coup cl'oeil sur ce qui nous entoure ; cela ne nous empêchera pas cle chercher Frédéric, sur le compte duquel je ne suis pas fort inquiet, car je sais qu'il retrouvera bien l'endroit où il nous a laissés.

Puis, s'arrêtant soudain devant deux figures de cire :

— Tenez, mon cher, voici encore un grand progrès dont notre siècle peut être fier ; voyez cet homme en haillons, hâve, hirsute, ferré aux chevilles sur sa botte de paille ; c'est le prisonnier d'avant i 789 ; celui-ci, au contraire, bien vêtu, rasé de frais, appuyé sur sa pioche, c'est le prisonnier d'aujourd'hui. ,

— Le fait est qu'il est charmant, votre prisonnier d'aujourd'hui ; à voir sa mine réjouie, on le prendrait presque pour un