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Titre : Lettre sur le communisme, adressée à M. Cabet, par Horace Fournier de Virginie,...

Auteur : Fournier de Virginie, Horace. Auteur du texte

Éditeur : Ledentu (Paris)

Date d'édition : 1843

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb30456121s

Type : monographie imprimée

Langue : français

Langue : Français

Format : In-8° , 16 p.

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Description : Avec mode texte

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k5660638m

Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, 8-LB51-3838

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 20/07/2009

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A M. CABET,

PROPAGATEUR DU COMMUNISME.

MONSIEUR,

Dans le N° d'août de votre journal le Populaire, que le hasard a fait tomber sous mes yeux , je viens de lire ( à propos de l'Ode sur l'envie, faible opuscule consacré par moi, cet hiver, comme consolation et comme léger secours aux ouvriers sans travail ) un long et curieux article de voire façon, intitulé : M. Cabet à M. Fournier de Virginie , à Lyon.

Si c'est un gant que vous me jetez, je le ramasse : vous avez trouvé votre homme.

A vous en croire, Monsieur Cabet, je suis, sans le savoir et sans m'en douter, COMMUNISTE (c'est fort! ),..comme vousmême... ( c'est encore plus fort !). Evidemment vous êtes, par excellence, l'homme de l'utopie transcendante. N'importe , comme ce mot de communiste , sortant de votre bouche, est sans doute un éloge, je vous en remercie très humblement, mais ma modestie le repousse. Franchement, je ne me soucie pas du tout de me parer d'un vêtement qui n'est pas à ma taille; je ne puis consentir à vous laisser draper sur mes épaules l'excentrique manteau de votre école. Ce que j'ambitionne, ce que je désire, Monsieur Cabet, c'est ayant tout la manifestation et le triomphe des principes et de la vérité, que vous ne respectez pas assez. Or, comme c'est en quelque sorte une dette d'honneur que vous m'ayez fait contracter, envers vos lecteurs, égarés d'habitude sur tan t de choses, et auj o urd'hui sur mon comptepar cemalencontreux travestissement dont il vous a plu de m'affubler dans, vos colonnes, je prends la plume