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PARALYSIES MOTRICES
ORGANIQUES EÏ HYSTÉRIQUES
/;<\V.*?'PanXD' SIGM. FREUD, île Vienne (Autriche).
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(Kitrail des Avives de Neurologie, a" 77.)
M. Charcot, dont j'ai été l'élève en 1885 et 1886, a bien voulu, à cette époque, me confier le soin de faire une étude comparative des paralysies motrices organiques et hystériques, basée sur les observations de la Salpêlrière, qui pourrait servir à saisir quelques caractères généraux de la névrose et conduire à une conception sur la nature de cette dernière. Des causes accidentelles et personnelles liront empoché pendant longtemps d'obéir à son inspiration ; aussi je ne veux apporter maintenant que quelques résultats de mes recherches, laissant à côté les détails nécessaires pour une démonstration complète de mes opinions.
1. — Il faudra commencer par quelques remarques sur les paralysies motrices organiques, d'ailleurs généralement admises. La cliuique nerveuse reconnaît deux sortes de paralysies motrices, la paralysie pêrïphéro-spinale (ou bulbaire) et la paralysie cérébrale. Cette distinction est parfaitement en accord avec les données de Tanatomie du système nerveux qui nous montrent qu'il n'y a que deux segments sur le par-