DE VILLEDIEU
LANGUEDOC ET VIVARAIS
ARMES (1) : D'azur, à une croix pâtée d'or, chargée en abîme d'un coeur de gueules enflammé et cantonné au 1, d'une tour maçonnée d'argent avec son avant-corps ; au 2, de trois étoiles d'argent posées 2 et 1; au 3, de trois marguerites d'argent posées 2 et 1; et au 4, le deux roses d'argent posées en pal ; et sur la base de la croix le chiffre du Labarum I. H. S, en lettres d'argent brochant ; l'écu surmonté de l'étendard de la foi enroulant une croix d'or sur une couronne de lauriers. — DEVISE : Foi. -,
NCIENNE famille du Bas-Languedoc et du Vivarais, dont un des premiers membres connus est Jean DE VILLEDIEU, notaire à Viviers, au commencement du XIVe siècle (Document de l'an 1311).
Par ses alliances successives, elle se trouve apparentée avec les de Garnier, de France (du Vivarais); de La Selve, de Surville (branche de Vesseaux, par une fille de Louis de Surville, au
XVIIe siècle; du Solier, de Tavernol, Jauffrès, Tardy de Montravel, d'Arlempdes de Mirabel, de Pontmartin par les Mirabel.
(1) Une branche de la famille portait autrefois pour armoiries : d'azur, à trois étoiles d'argent, posées 2 et 1.
2 DE VILLEDIEU
Dans ce siècle, les membres de cette famille étaient parents au 8e degré, par les GARNIER, avec madame Pauline DE MIRABEL (1762-1843), mariée à Jean-Joseph-Étienne DE SORVILLE, celui qui a laissé, en partie corrigées par lui, les poésies de Clotilde de Surville.
Au nombre des personnages de cette famille qui ont marqué dans les sciences théologiques et philosophiques, la littérature, la jurisprudence, l'agriculture et l'administration, il faut citer : l'abbé J.-H. VILLEDIED, auteur de remarquables sermons, publiés à Avignon en 1816 ; E. et M. DE VILLEDIEU, auteur de poésies et d'oeuvres diverses de littérature; et E. DE VILLEDIEU, auteur d'ouvrages philosophiques, politiques et littéraires.
Cette famille figure dans une suite d'anciens documents, tantôt avec la particule, tantôt sans la particule, comme cela a lieu pour beaucoup d'anciennes familles de la même province, telles que celles de Pavin, La Selve, Lagarde.
Ainsi que la plupart des familles auxquelles elle est apparentée, notamment les familles Jauffrès et Surville, du Vivarais, elle est une de celles de cette province où de toute ancienneté les croyances catholiques ont été les plus fortes et les plus constantes et qui ont défendu avec le plus de fermeté les principes chrétiens.
PARIS. — IMPRIMERIE CHAIX, SCCCURSALE DE SAINT-OUEN. — 1834-3.