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Titre : Revue du cerf-volant : pratique, technique, applications : organe officiel de la Ligue française du cerf-volant / directeur : G. Houard
Auteur : Ligue française du cerf-volant. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1914-02-01
Contributeur : Houard, Georges (1893-1964). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32859037k
Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb32859037k/date
Type : texte
Type : publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 01 février 1914
Description : 1914/02/01 (A3,N23)-1914/02/28.
Droits : Consultable en ligne
Droits : Public domain
Identifiant : ark:/12148/bpt6k56557743
Source : Bibliothèque nationale de France, département Sciences et techniques, 8-V-39018
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2011
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3e ANNÉE. N° 23 FÉVRIER 1914
REVUE DU CERF-VOLANT
: PUBLIÉE PAR G. HOUARD, 5, RUE FROMENT, PARIS:
FLA-ÏNTS ÏOT CROQUIS r>13 JH. LÉMONON
A bord d'un train Saconney
Le 8 mars 1914, le Groupe aéronautique de Paris-Est, sous l'habile direction technique de M. Haeberlin, a réalisé à Vincennes toute une série d'ascensions qui font honneur au matériel du capitaine Saconney et aux actifs équipiers qui le manoeuvraient. On sait, en effet, que le Ministère de la guerre appréciant justement le but poursuivi par cette intéressante société a mis à sa disposition le matériel militaire qui servit au capitaine Saconney lors de ses premiers essais.
Malgré -les violents remous qu'ils eurent à subir, les cerfsvolants Saconney s'élevèrent, le 8 mars, jusqu'à 400 mètres de hauteur où soufflait un vent ouest de 10 à 12 mètres à la seconde. Les ascensions s'effectuèrent au point fixe avec la plus grande régularité. Successivement MM. Derache, Lauché, Denis, Lorendo, Villiers, Delmarle, O. Herne, Gaspard et Derache père s'étaient éleyés entre 80 et 100 mètres de hauteur, lorsque M. Haeberlin, au nom du Groupe aéronautique de Paris-Est, voulut bien me permettre de prendre place dans la nacelle en compagnie de mon sympathique collègue de la Ligue française du Cerf-Volant, M. H. Plat. C'était là un poids de 145 kilogrammes que les cinq cellulaires devaient soulever. L'ascension s'effectua très rapidement et à 80 mètres de hauteur, nous avons . pu séjourner suffisamment iongtemps pour admirer le spectacle magnifique qui s'offrait à nos yeux. On embrassait de là-hauun rayon immense, si extraordinairement développé qu'il suffit