3e ANNÉE. N° 22 JANVIER 1914
LA
REVUE DU CERF-VOLANT
il L 1 y i y y u IL SI E MU i-nii i
■ / ^''.PuELiEE^AR G. HOUARD, 5, RUE FROMENT, PARIS ■ [ i JapjtiiÀTyfeaàiT CRoauis X>E E. HIÉMONTOÏST
Un train de cerfs-volants montés
Cette note est simplement publiée pour montrer qu'il est possible de construire soi-même facilement, à peu de frais, des cerfs-volants qui, groupés pourront permettre d'effectuer quelques ascensions.
Il va sans dire qu'un tel train est considéré uniquement comme un engin de sport, capable de distraire et d'intéresser un constructeur amateur. Les matériaux utilisés, leur fragilité exigent un emploi modéré de ces appareils, dans des conditions atmosphériques favorables.
Cependant, nous serions heureux de voir un cerf-voliste entreprendre l'établissement d'un matériel semblable qui lui procurera de bonnes et saines journées de sport.
Des expériences répétées ont prouvé qu'un cerf-voliste prudent, limitant la surface de sa voilure en rapport avec la vitesse du vent, pouvait se'confier sans danger à ces appareils qui présentent de grandes qualités. Ils sont stables, légers, de construction facile et rapidement démontables ; leur groupement en train s'effectue sans la moindre difficulté.
En quelques jours, ils peuvent être montés, bridés et réglés. Par suite de leur faible densité, ils s'envolent par vent très faible ; naturellement cette qualité devient ' un défaut si l'on manoeuvre par vent fort. Aussi, il est à conseiller de recourir à d'autres éléments plus lourds et par conséquent plus rigides dès que la vitesse du vent atteint 10 à 12 mètres à la seconde. Les appareils que nous décrivons dans les lignes qui suivent