42 ÉTUDE GÉNÉALOGIQUE
ce Le Barillot appartient à Loys le Nepuou. » (Manuscrit de Saint-Brieuc, p. 40.
— V. Pièces just. n° 9.)
La seigneurie du Barillot, qui n'est plus mentionnée en 1535, devait être située au sud de la ville, près du couvent des Cordeliers. Elle touchait à celles du Clos et de Robien et s'étendait jusqu'aux remparts. Notons que dans la vieille ville, près de la cathédrale, se voyait autrefois, à l'angle des rues Saint-Gilles et des Trois Frères Merlin, une maison « des Barillots » qui s'élevait en face de l'ancien hôtel Rohan. (A. de la Villerabel. — A travers le Vieux Saint-Brieuc, p. 134. — Anc. év. de Bretagne, T. 2, p. 243.)
Louis le Nepvou fut l'un des commissaires désignés par le duc Jean V, avec J. Troussier et J. Saoulet, sénéchal des Regaires de Saint-Brieuc, pour procéder à la Réformation de 4426 et 4427, et nous voyons sa signature figurer au bas du ce minu des cinq paroisses du terrouer d'entre Urne et Gouet ». (Manuscrit de Saint-Brieuc p. 45.)
1427. — Il reçut une commission semblable, en 4427, pour la paroisse de Pédernec, dans l'évêché de Tréguier, et, en 4428, pour celle d'Yffiniac. (Mandements de Jean V de 1428. — n° 2571.)
1432. — En 4432, dans l'ajournement d'une cause entre Geoffroy du Quellenec et le vicomte du Fou, nous lisons : ce ... Dont il est par Loys le Nevou ce nostre secrétaire et lieutenant de nostre procureur général... » du 20 mai 4432. (Mandements de 1432. — n° 2025.)
1436. — En 4436, le jugement d'une cause entre les religieuses de Boquen et les héritiers de Téphaine Quémar nous fournit la mention suivante : ce Et ce quand pour y recevoir tesmoins purger et enquerir avons nommé nos bien ce amés et féaux Jean Troussier, Loys le Nevou, Pierre Riaczon. » (Même source.
— Année 1436. — n°2032.)
1441. — Pierre de Couaisnon et Louis le Nepuou, commissaires du duc, procèdent à l'enquête du 23 janvier 4444 dans la paroisse de Cesson. (Manuscrit de Saint-Brieuc. p. 107. — V. Pièces just. n° 9.)
Nous lisons dans les ce Anciens évêchés de Bretagne » que la famille le Nepvou ce qui, au commencement du xve siècle, habitait le Barillot, s'établit, au siècle ce suivant, au lieu noble de Karfort (plus anciennement Kerfo) dont elle porte ce encore le nom. » (Geslin de Bourgogne et A. de Barthélemy. — Anciens évêchés de Bretagne. T. 2. p. 252.)
En 1506, Guyon le Nepvou, seigneur de Kerfort, ratifie une fondation dans l'église Saint-Michel faite par « dom Louis le Nepvou prêtre », en qualité de son héritier principal et noble. (Voir plus loin.)