Rappel de votre demande:


Format de téléchargement: : Texte

Vues 44 à 44 sur 302

Nombre de pages: 1

Notice complète:

Titre : Étude généalogique sur la maison Le Nepvou, de l'évêché de Saint-Brieuc... par le Vte René Le Nepvou de Carfort [et par le Cte H. Le Nepvou de Carfort]

Auteur : Le Nepvou de Carfort, René (1853-19..). Auteur du texte

Éditeur : impr. de R. Prud'homme (Saint-Brieuc)

Date d'édition : 1913

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb30789563p

Type : monographie imprimée

Langue : français

Langue : Français

Format : In-4° , 279 p., fig., pl. et carte

Format : Nombre total de vues : 302

Description : Collection numérique : Fonds régional : Bretagne

Description : Contient une table des matières

Description : Avec mode texte

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k5652326q

Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, 4-LM3-3168

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 29/12/2009

Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 100%.


34 ÉTUDE GÉNÉALOGIQUE

On y retrouve ainsi les armoiries d'Avaugour, avec des différences, en particulier les hallebardes qui, jointes au voisinage du château Boterel, nous paraissent indiquer que les seigneurs de Crenan exercèrent, autrefois, la charge de sergent féodé, ou de sénéchal, des sires de Quintin de la maison d'Avaugour dont on les croit, d'ailleurs, issus en ramage. Le fief de Crenan leur aurait été donné en échange de cet office qu'ils transmirent, ensuite, fort vraisemblablement, aux le Nepvou.

Quand le siège de la juridiction fut transféré au ce chasteau-neuf » de Quintin, ces derniers conservèrent le droit de haute justice à quatre posts et établirent leur patibulaire sur le sommet de la motte féodale qui marquait l'emplacement du vieux castrum, et fut nommée le « Tertre aux Fourches ».

L'origine d'une branche distincte de le Nepvou, seigneurs de Crenan, est fort ancienne et nous avons cru devoir la faire remonter à Thomas le Nepvou, chevalier, fils d'Olivier, qui vivait en 1331 et 4332. (V. Ire Partie.)

Cette branche releva, dès la fin du XIVe siècle, le nom de Crenan.

Après Eudo dou Cren croisé en 1248 et Guegan de Crenan, cité en 1311, nous ne trouvons, comme appartenant, sans conteste, à la famille de Crenan, que « Yvo Crenan » valet de chambre et échanson de Charles de Blois, entendu pour sa canonisation en 1371. (Dom Morice, Pr. T. II, col. 17. — P. de Courcy.)

Notons encore Alain de Crane écuyer dans la montre d'Eustache de Mauny du 1er juin 1371. (D. Lob. T. II, Col. 574.)

Après cette époque, on trouve souvent le nom de Crenan employé seul et quelques auteurs ont voulu y voir la survivance d'une branche cadette de la maison de Crenan qu'il est difficile de distinguer des le Nepvou.

Faisons remarquer, en effet, ainsi que nous le verrons, que le prénom employé dans ces citations est toujours celui d'un le Nepvou contemporain, coïncidence invraisemblable s'il s'agit de deux familles distinctes. De plus, les terres attribuées à ces « Crenan » ne sont jamais que les métairies nobles voisines de Crenan et dépendant de cette seigneurie, ayant fait, par suite, l'objet d'un partage.

Le nom de Crenan paraît être porté, au XVe siècle, par des le Nepvou puînés de la maison de Crenan, le seigneur de Crenan conservant, dans les actes, le nom patronymique illustré, sur les champs de bataille, par les chevaliers dont nous avons parlé.

Nous laisserons au lecteur le soin d'apprécier, lui-même, l'identité des personnages en respectant toujours, exactement, le texte des citations, que nous ne pourrons que rapprocher.

Nous n'avons pas trouvé de documents authentiques concernant la filiation des le Nepvou de Crenan avant 1436, date où nous verrons, comme seigneur de Crenan, Henry le Nepvou, fils de Marie de Plusquellec. (V. plus loin.)

Nous allons essayer, toutefois, de reconstituer, autant que possible, la descen-