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Titre : Revue de géographie commerciale

Auteur : Société de géographie commerciale (Bordeaux). Auteur du texte

Auteur : Groupe géographique et ethnographique du Sud-Ouest. Auteur du texte

Éditeur : [s.n.] (Bordeaux)

Date d'édition : 1913-06-01

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32857090j

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb32857090j/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 5567

Description : 01 juin 1913

Description : 1913/06/01 (A39,N6)-1913/06/30.

Description : Collection numérique : Fonds régional : Aquitaine

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k56510071

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 19/01/2011

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Juin 1913

L'Argentine d'aujourd'hui

(d'après un livre récent)

M. PAUL WALLÉ, ayant reçuen 1911, du ministère du Commerce, la mission d'étudier les conditions économiques et les méthodes commerciales employées par nos concurrents dans la République Argentine vient de faire paraître un ouvrage : L'Argentine telle qu'elle est (1) où sont vulgarisées les principales notions relatives à l'économie générale de cette région insuffisamment connue. M. PAUL WALLE, en nous rassurant tout d'abord sur les difficultés d'une traversée de l'Atlantique, nous conduit sur le Magellan à Buenos-Ayres. C'est le début nécessaire, dit-il, de tout voyage en Argentine. Et aussitôt, il nous mêle à la foule de cette immense cité qui, avec ses 1.400.000 habitants; frappe le voyageur par son aspect cosmopolite. Anglais, Allemands, Américains, Français, Italiens, toutes les nationalités se mêlent aux terrasses des cafés, comme sur les grands boulevards. Ville bien étrange et uniforme, que Buenos-Ayres ; divisée en cuadras ou carrés de 130 m. de côté, avec des rues de 15 km. de longueur et des maisons à plusieurs étages, d'architecture variée. Ce qui rachète un peu la ville, ce sont ses « paseos » ou immenses jardins, plantés d'arbres gigantesques, semés çà et là de lacs artificiels, comme celui de Palermo, et couverls de bois d'essences d'une vitalité exubérante. C'estlà que les jeudis et les dimanches, les dames povtehas vont faire admirer leur élégance et leur beauté. Les monuments de Buenos-Ayres ne sont cependant à dédaigner. La Casa Rosada, ou palais du gouvernement, le théâtre Colon, ne le cèdent en

(l) Paris, Guilmolo, in-8. 1913.