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Titre : Le Petit Parisien : journal quotidien du soir

Éditeur : Le Petit Parisien (Paris)

Date d'édition : 1912-03-26

Contributeur : Roujon, Jacques (1884-1971). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34419111x

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb34419111x/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 126844

Description : 26 mars 1912

Description : 1912/03/26 (Numéro 12932).

Description : Collection numérique : Grande collecte d'archives. Femmes au travail

Description : Collection numérique : La Grande Collecte

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k564287k

Source : Bibliothèque nationale de France, Gr Fol-Lc2-3850

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 18/06/2008

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L'ENDROIT OU S'EST PRODUIT L'ATTENTAT DE MONTGERON A gauche, la petite cabane on s'étaient cachés les criminels

Voici encore du fantastique, de l'inimaginable Nous avons frémi de l'audace des Cartouche et des Mandrin, revécu ]pm angoisses des contemporains de Lesurques, l'homme du courrier de Lyon plus loin de la réalité, nous avons souri devant les aventures compliquée*, échevelées, des romans poliders, depuis Gaboriau jusqu'à Conan Uoyle. Leurs héros, même. se paraient j'une imagination si fertile, d'une logique si rigoureuse, d'une témérité si folle, qu'ils nous semblaient invraisemblables et, malgré tout, nous devenaient presque sympathiques. Or, cinq ou six hommes sont venus qui, en l'espace d'une heure, ont effacé, comme d'un trait de plume, et Cartouche, et Mandrin, et les adversaires de Sherlock Holmes.

Bonnot, Carouy, Carnier et, consorts car c'est d'eux vraisemblablement qu'il s'agit, et tous les témoignages re- cueillies permettent de le croire ont ajouté une page sinistre à lenrs sanglants forfaits, en accomplissant hier de criminels exploite, qui laissent bien ioin en arrière tout ce qu'ils ont fait jusqu'à présent.

Leur réussite, le bonheur avec lequel ile ont échappé à .la. police tiennent du prodige et ils,les doivent à leur incroya- jble esprit de ritérAskm-, 'à leur farouche énergie et aussi osons ce mot. à une chance invraisemblable

Cachés dans la forêt de Sénart, à deux kilomètres environ de l'endroit où

L'ATTAQUE EN FORET DE SÉNART

Une automobile suivait, hier matin, la grande route nationale n° 5, de Paris à Meluu. 1/e colonel de Rougé, du cadre de réserve, actuellement en villégiature au cap Ferrai, près de Villefranche (Alpes-Maritimes), l'avait tout dernièrement commandée aux usines cie ('ion. à Poteaux. 1a- contrat de vente stipulait que la voiture devait lui être livrée j>;ir ta route, a vantle :29 mars. C'était un landaul.-l-hmouàtiiff de të chevaux, quatre piuc-s intérieurea; la carrosserie ainsi que les roues étaient peintes en bleu foncé, rehausse de filets jaunes. Deux phares, deux lanternes de cuivre il l'avant, une à l'arrière, ainsi que d"s pneumatiques de rechange, placés 1 un sur la galerie supérieure, l'autre aux côtés du mécanicien, composaient l'équipement de J'automobile, qui portait à l'arrière le numéro d'immatriculation 179-W-l.

Vux eût»' du chciullcuv. Ce lesta Mathillé qui pilotait, té véhicule, avait pris place un jeune homme de dix-huit. ans, Louis Cerizole qui. sorti lu semaine dernière de l'Kcole d'éledricité. flevnil servir <U> mécanieien au coloiv-1 de

Ijes deux <n-> ''Client, partis du garage à f hernie du matin, étaient descendus de voilure Montgeron, vit avisant, une carte à la rrwin, \1. Chamard, débitant de vins, ils lui avaient demandé la direction de Melun.

Tout droit devant vous avant répondu le commerçant.

Les voyageurs avaierrt repris leur rouLe en devisant calment de la superbe randonnée qu'ils allaient accompli]-, car il s'agissait, pour eux, de gagner le cap Serrât en trois étapes, en s'arrêtant aax principales Dès qu'il eut dépassé les dernières maisons de la ville, ie chauffeur accéléra sa vitesse, et c'est il une assez vive a.iturê qu il s'enaagea dans la forêt de Sénurt.

Déjà les deux hommes apercevaient la pyramide de Brunoy, dont ta silhouette de pierre se dressait devant eux, a quelques centaines de mètres.

Il était huit heures vingt environ. Sur la route, de loin en loin, des paysans guidaient leurs attelages, et dans tes champs qui bor.dent le chemin, dépendance de la ferme du Point-du-Jour, deux cultivateurs, un homme et un femme, plantaient des pommes de terre.

Une scène effrayante

soudain. le* au.tomobili.sles virent se dresser devan! ovin, agitant un mouchoir blanc, un indiv. -ai- luisait signe d'arrêter. Deux ho:, nenl il ses côtés, sur la route Cetaii au Kilomètre il un kilomètre et demi exactement de l'endroit où eut lieu l'attaque du courrier de Lyon.

Comme la route était en réparation et encombrée de tas de pierres, le chauffeur n'avait pas été trop surpris de ce geste, qui avait cependant étonné son compagnon de route. M. C.-nzole, et «i voiture. aussitôt, les deux iL' >w accompagnaient l'homme au i,ion< iioir se jetèrent en travers du chemin.

L'un d'eux cria, d'une voix terrible C'est il!. voiture qu it nous faut

En disant ces mot*, à bout portant, coup sur coup. il déchargea cinq fois son browning •̃̃̃ '• ̃haulïeiir et si>n camarade épouvni; •' -ii\ compagnons l'avaient :mité Ci a leur tour, a coups répétés sur les deux voyageurs qui tombèrent de leur siège, foudroyés par les balles. M. Cerizole,

le courrier de Lyon fut assailli, et munis de carabines Winchester, ils ont arrêté une automobile, ont tué le chauffeur, se sont emparés de la voiture et, à toute vitesse, ont gagné Chantilly. Là, ils ont pénétré dans l'agence de la Société Générale, ont tué le caissier et un garçon de recette, blessé sérieusement un employé, emporté le portefeuille, contenant une cinquantaine de mille francs, et se sont enfuis, toujours avec l'auto volée. Le terme de leur étape fut Asnières, où la voiture a été retrouvée. Quant à eux, les criminels, ils doivent être bien tranquillement rentrés dans Paris.

Et voilà. Jusqu'à quand vivrons-nous sous la menace de semblables attentats? Il ne faut pas se dissimuler que le nom- bre de ces malfaiteurs, leur mobilité, leur audace et leur endurance rendent malaisée la tâche de la police. Admira- blement unis, presque riches grâce à leurs méfaits, n'hésitant jamais à risquer leur vie comme à tuer, habiles à employer tous les moyens modernes de gagner du temps, ils sont une proie difficile et jusqu'ici l'impunité les a encouragés. Ceci est triste à dire, mais il n'y a plus que l'excès de leur témérité sur quoi l'on puisse compter pour les saisir, un jour, et. les. mettre définitive- met hors d'état de Mais il nous faut maintenant conter par le menu cette terrifiante équipée. Ce récit montrera avec quel sang-froid ont i su agir ces bandits.

pour ,«e protéger. avait mis les mains sur son visage. La scène avait été fortrapide. Blessé déjà à mort, le menton et l'abdomen criblés de coups de feu, perdant le sang à flots, Mathillé était venu s'affaisser sur le tas de pierres qui bordent la route. Le jeune mécanicien l avait suivi en se traînant. Les balles continuaient à pleuvoir sur eux, M. Cerilole eut -alors une inspiration i l'i le sauva.

liesse grièvement, certes il l'était: une buiie lui avait transpercé la main droite, une seconde lui avait traversé l'épaule, une trnisième lui avait enlevé la phalangine de l annulaire, deux autres l'avaient seulement éraflé aux doigts. Mais il comprit que s'il bougeait, s'il ne simulait pas la mort, il était perdu.

jeune homme retint son souffle, se blottit,- immobile, contre le corps de son infortuné compagnon. Et il resta, ainsi n'osant lever même le regard du côté des bandits, craignant toujours qu'au premier mouvement, il ne reçût le coup de grâce.

Les malfaiteurs le croyant mort, et maîtres maintenant de l'auto, privée de ses conducleurs, allaient quitter avec elle le théâtre de la tuerie pour courir à de nouveaux et sanguinaires exploits, à de nouveaux massacres.

Leur fuite fut aussi prompte que leur attaque avait été brève. Elle fut marquée de cet esprit de décision, de ce coup d'ueil, de cette habileté suprême où l'on reconnaît maintenant la marque de la bande de la rue Ordener.

La fuite

Les trois hommes qui se trouvaient au miliea de laaroute, avaient sauté d'un bond alerte sur l'auto de leur victime deux sur le devant, un à l'intérieur leurs brownings toujours au poing. Tous trois portaient de longs pardessus noirs et étaient coiffés de chapeaux melons.

Aussitôt, de la cabane de cantonnier située au bord de la route une étroite construction en maçonnerie sortaient deux autres individus, coiffés, eux, de casquettes de jockey, tpji s'y tenaient cachés. Ils avaient fait le guet. Leur mission était terminée. A leur tour, ils sautaient dans l'auto volée. Le nouveau chauffeur, un homme grand, aux moustaches blondes, ressemblant à Bonnot, avait pris en main le volant et remis la voiture en marche.

Dans un virage rapide, qui laissa des traces sur le soi, il lui imprima un mouvement tournant de façon n lui faire reprendre la direction de Paris.

Mais il manquait un des sinistres bandits, qui s'était avance à 300 mètres sur la route, pour Lu. surveiller. Quand l'auto passa à sa hauteur, te chauffeur ralentit son allure, donna un coup !te sifflet -et fit signe à l'homme de monter. Celui-ci, attrapant l'auto au \ol. monta sur le marchepied gauche et rei joignit, sur le devant, ses deux compagnon^. \j- rhaiiiïeur alors augmenta sa vitesse. Toutefois, arrivé la descente de Montgeron. il arrêta le moteur, peut-être pour ménager son essence, et laissa sa machine déscendre au gré de la pente rapide. La mort du chauffeur

On. juge de. la joie qu'éprouva, au milieu de ses soutïranees, NI. Cerizole, lorsqu'il entendit le bruit de l'auto des criminels celle de son patron s'éloignant.. Le cultivateur qui travaillait avec sa

A Montgeron, ils dérobent une automobile après avoir tué le chauffeur;

A Chantilly, ils envahissent, revolver au poing, la succursale de la Société Générale, tuent deux employés, en blessent un autre et emportent près de 50,000 francs; La voiture tragique est retrouvée à Asnières. Quant à eux.

Le chauffeur Mathillé

tué à Montgeron

femme dans le champ qui borde la route, M. Antoine Dhennin, de la ferme du Pointdu-Jour, était accouru près 'du tas de pierres où gisaient les deux blessés.

Le jeune homme lui dit d'une voix douce" montrant son voisin, le chauffeur -r- Il faut remmener Le brave cultivateur ne se le lit pas dire deux fois. Justement une charrette se trouvait la, pleine de bottes de paille. C'était celte de M. Albert Gervaisv. vingt-sept ans, au service de \1. Lucien .Louis, propriétaire à Lieusaint, (juh venait, de -cette se rendait chez le comte d'Ksr-laibes. inaira

ce d'environ cent inélres. les trois bandits qui stationnaient sur le côté droit de la route et qu'il avait pris pour des agents des ponts et chaussées.

S'étant approché, il les avait vus se séparer, l'un aller sur le cote gauche, les deux autres sur le c<Mé droit. Mais il n'avait pas aperçu tout d'abord l'auto, que lui masquait une charrette appartenant à M. Piétremont, meunier à Verres, et conduite par M. Ponceau.

Il avait entendu les trois ocups de revolver, avait vu, alors seulement, l'auto s'arrèter, puis le chauffeur, M. Mathillé, et M. Cerizole en tomber, frappés grièvement, pour venir s'affaisser sur le tas de pierres au bord droit de la route.

Effrayé par la fusillade, le cheval de M. Ponceau avait pris peur et la charrette de ce dernier, qui allait vers Lieasaint, s'était mise en travers du chemins, protégeant ainsi les bandïts un moment.

LE COUP DE MAIN DE CHANTILLY'

(DE NOTRE ENVOYÉ SPÉCIAL)

Chantilly, 25 mars.

Les habitants de Chantilly ignoraient encore l'attentat de Montgeron quand, à dix heures et demie du matin, un landaulet très élégant faisait le tour de la place de l'IIospice-Condé et venait s'arrêter au coin de la rue de Creil, devant la succursale de la Société Générale.

La voilure était occupée par cir:.i hommes y compris le chauffeur deux sur le siège, trois dans la voiture. Quatre individus en descendirent, pénétrèrent dans les bureaux de la banque et, armés de revolvers, mirent en joue les employés présents MM. Trinquier, caissier Raymond Legendre et Henri Guilbert.

Aussitôt plusieurs détonations éclatèrent. M. Henri Guilbert tomba le premier, M. Trinquier s'affaissa presque aussitôt sur son corps. M. Legendre tomba à son tour. Tous trois avaient reçu plusieurs balles en plein corps.

Pendant que leurs victimes râlaient, les quatre bandits sautèrent par-dessus les comptoirs séparant les bureaux de l'emplacement réservé au public et firent main basse sur les sommes déposées dans la caisse et dans un portefeuille. Ils s'emparèrent d'une somme de 49,000 francs environ

L'AUTOMOBILE ABANDONNEE A ASNIËRES

Trinquier et Legendre

tuçs il, Chantilly

,-Du reste, (ju'eût-il pu faire?

A l'instant où les criminels mettaient, en niarctie l'auto volée, ils avaient visé M. Gervaise qui n'élit plus qu'à trente mètres d'eux.

Les deux eliarreti-ers, aidés du cultivateur, chargèrent dans la voiture de M. Lucien Louis, le chauffeur et son compagnon blessa. Mais le premier râlait.

Vnmomeni, il la pharmacie Pon.celet, le iatk^teur Thicl tenta les suprêmes efforts pour le ^appo).«r à la vie. Il était mort en route. Le .cadavre fut transporté à l'asile des

rfiï 'r^iëca.iiîcicn assassine; on trouva un permis de conduire délivré en

100i au nom de rraiirous Mathillé, né le 15 février 187î, à Vaumoise (Oise). A cette époquû, le malheureux habitait à Paris, 73, rue Roçhechouart.

M. Cerizole fut ramené à Paris et transporte à 1'hôpiial Saint-Antoine, puis conduit chez NI. le commandant Oodbert, 26, rue JAfdntame, directeur de l'Ecole d'électricité..

A Paris et dans toute la banlieue, des ordres avaient été immédiatement donnés pour que tous les postes d'octroi, tous les carrefours fussent étroitement. surveillés. En même temps, une voiture automobile du service de la répression des fraudes, dans laquelle avaient pris place dix inspecteurs de la sûreté, sous la direction de M. Guichard, commissaire spécial des Halles centrales, s'était élancée à la poursuite des bandits. Mais, avant que ces mesures aient pu donner un résultat, les bandits avaient eu le temps de gagner Chantilly.

en billets de banque et en or ils négligèrent les titres qui se trouvaient à leur portée. L'opération avait demandé quelques minutes seulement. Les bandits gagnèrent la porte donnant sur la place de l'Hospice-Condé et regagnèrent leur automobile.

Cependant l'un d'eux tit quelques pas jusqu'au coin de la rue de Creil, et aperçut un passant, M. Courbe, employé prmcipal de la succursale, qui courait en appelant au secours il s'arma d'une carabine Winchester placée dans la voiture et fit feu dans sa direction. Puis il sauta vivement sur le siège à côté du chauffeur et l'automobile, dont l'allumage n'avait pas été coupé et dont le moteur ronflait toujours, se remit en marche.

Une fusillade

Mais le bruit des détonations avait donné l'alarme. Une douzaine de passants, car l'endroit est assez peu fréquenté à cette heure matinale, se hâtèrent vers l'auto.

Aussitôt une fusillade nourrie éclata. De l'intérieur de la voiture, les bandits, de leurs carabines, firent feu sur tous ceux qui étaient en vue. Au coin de la rue de Paris, c'est-à-dire au détour de la place et dans la direction de Paris, ils furent obligés de ralentir, parce que trois voitures venaient à leur rencontre.

M. Lesage, propriétaire de l'hôtel d'Angle-

LA SUCCURSALE DE LA SQCIÉTÉ GENERALE. A CHANTILLY (Cl. Bozyckft

terre, qui fait le coin de cette rue, avait deviné ce qui se passait. Il sortit tête nue et t aigne à im charreticr qui s'avançait avec son attelage de barrer le passage. Celui-ci, M. Lotellier, qui avait, lui aussi, entendu les coups de feu, s'empressa d'obéir. Malheureusement, son cheval s'arrêta net et se refusa à tourner.

Un instant arrêtés, les auteurs de l'attentat firent feu sur M. Letellier, sur M. Lesage et sur plusieurs passants qui accouraient. Un des projectiles tirés vint briser la glace de la devanture du magasin de chaussures de M. Choquet. Celui-ci, qui se trouvait dans sa boutique, entendit le sifflement du projectile.

A la faveur de l'émotion générale, l'automobile put accélérer son allure. Au sortir de la rue de Paris, qui est fort courte, s'ouvre l'avenue de la Gare, macadamisée, en très bon état et se prêtant merveilleusement à une randonnée. Les bandits profitèrent de cette circonstance et disparurent en quatrième vitesse.

Un peu plus loin, au tournant de la gare, ils firent un virage si brusque et si court qu'ils faillirent verser. « Leur voiture, m'a déclaré un témoin, ne se tenait, à ce moment, en équilibre, que sur deux roues. » Comme s'ils connaissaient admirablement leur itinéraire, ils n'eurent pas un moment d'hésitation et s'élancèrent dans la direction de Paris, sur là route de la Morlaye. A ce moment, on les perdit de vue. Leur passage fut signalé peu après à louacches par un gendarme de la loc-ajité^ qui voyant l'intuition que les voyageurs qui la montaient avaient intérêt Li se sauveur et tenta de les arrêter. Il ne put y parvenir, mais il remarqua le signalement de la voiture qu'il télégraphia à Chantilly. Ce signalement correspondait à celui de l'automobile des bandits.

A partir de Luzarches, leur piste fut perdue.

L'émotion à Chantilly

Il y a à peine une heure que le drame s'est passé quand j'arrive à Chantilly et la version qui précède m'est fournie par des témoins oculaires. L'émotion, en ville, est intense. La foule s'est rassemblée devant ta maison du crime, une foule de bourgeois, d ouvriers, d'employés, de sportsmen, d'entraîneurs et de joekeys. Mais le sentiment est unanime. C'est de la stupeur et de la colère qui gronde. Les mêmes mots sont sur toutes des lèvres « Ah les misérables on ne les arrêtera donc pas n Les noms de Bonnot, de Carouy, de Garnier sont prononcés avec indignation. Il ne fait de doute pour personne que ce sont eux qui ont accompli le forfait de tout à l'heure.

On verra plus loin que cette opinion est fondée. Les témoignages que j'ai recueillis sont formels. Le signalement des bandits de la rue Ordener et leur procédé habituel sont identifiés.

Leur attentat a été soigneusement, préparé et porte bien leur marque. Nul détail n'a été négligé, Avant d'envahir la succursale de la Société Générale, ils ont tout d'abord assuré leu.r retraite. Les rues voisines ont été rapidement explorées, afin d'acquérir la certitu- de qu'aucune auto pouvant leur donner la chasse ne s'y trouvait. La preuve m'en est donnée par Mme Chabaux, demeurant 2, rue de la Chaussée, qui m'a dit ceci

Il était environ dix heures un quart, j'étais en train de causer avec ma propriétaire, devant ma porte, lorsque je vis une automobile fermée, de couleur très foncée, s'arrêter devant ma maison,. Cinq hommes -s'y trouvaient. Celui placé au. volant était trapu et blond à côté de lui était un grand brun, maigre, à la forte moustache, vêtu d'un long pardessus gris chiné et coiffé d'un chapeau melon. Le chauffeur au volant était enveloppé dans un cache-poussière de couleur jaunâtre.

Le grand brun descendit du siège et dit Ralentis un peu

Il regarda autour de lui, explora la rue d'un coup d'oeil et, une minute après, remonta sur le siège»

Machinalement, j'avais regardé les touristes. Trois hommes se trouvaient à l'intérieur de la voiture. Je n'ai pas pu distinguer leurs costumes, mais j'ai remarqué qu'ils étaient coiffés de chapeaux melons. La voiture n. fait marche arrière, parce que l'étroite.sse de la rue ne lui permettait pas de tourner. Puis elle n'a pas tardé à s'éloigner rapidement. Le grand brun était à côté du chauffeur.

Mme Chabaux, qui est sous le coup de l'impression ressentie une heure auparavant, m'affirme qu'elle reconnaîtrait entre uùlle les deux individus qui se trouvaient sur le siège.

Ce que dit un charretier

J'ai vu également le charretier qui a tenté de barrer le passage aux fuyards, M. Louis Letellier, 4, rue de Gouvieux, à Chantilly. Il était exactement dix heures et demie, m'a-t-il déclaré. J'allais tourner le coin de la place, venant -de la rue de Paris, lorsque j'entendis des coups de feu. Je crus d'abord à un éclatement de pneu, lorsque je vis une automobile démarrer devant la Société Générale el tourner a droite pour vtair à ma rencontre.

En même temps que l'auto se mettait en marche, progressivement, quatre hommes 1 grimpèrent dedans lestement. Les vitres de la voiture étaient baissées, et je vis nettement plusieurs canons de carabines émerger des portières. Des coups de feu éclatèrent.

La voiture, qui avait avancé rapidement, se trouva bientôt à ma hauteur, et j'ai essoyé' le chauffeurs n, ainsi que Marchai, boulanger, me du Connétable, à Chantilly, qui se trouvait près de moi. Celui qui a tiré sur nous est un jeune homme de vingt-cinq ans environ, coiffé d'un chapeau melon il portait une culotte de chasse et des jambières de laine. Je me rendis compte de ce détail, parce que, pour tirer sur nous, il était sorti de la voiture et se trouvait sur le marchepied. Pendant qu'il se tenait de la main ganche à l'appuie-main de l'auto il épaulait et tirait de la main droite.

Terrifiante audace

Un autre témoin de la scène, Mme Galleux, 22, rue de Creil, était sur le seuil de sa boutique et vit un spectacle terrifiant. Placée à cinquante mètres environ de la Société Générale, dans la direction opposée à celle que l'autn allait suivre, elle aperçut un des bandits armé d'une carabine et faisant feu sur tous les habitants qui traversaient l£ place.

Il tira, comme nous l'indiquons plus haut, sur M. Courbe, employé principal de l'agence, qui se trouvait aux water-closets au moment de l'attentat et ne dut la vie qu'à ce hasard.

Les water-closets sont situés derrière l'agence, dans la cour de la maison, ouvrant 1, rue de Creil,. On accède à la banquejQar une petite -porte- --fW-roM* M. Courbe rentra au moment précis où la scène tragique se terIl découvrit les trois i-irps de ses c»Hègués.

Epouvanté, il referma la porte et s'enfuit pour appeler à l'aide. (-est alors que Mme Galleux vit le brigand embusqué à 1 angle de la place tirer toutes les balles de sa earanine, non seulement sur M. Courbe, dont les cris donnaient l'alarme, mais sur tout le monde indistinctement. Une jeunes domestique, Mlle Martin, qui revenait de faire son marche. faillit être abattue par les projectiles. L'homme tirait avec le plus grand sangfroid. Fort heureusement, il était. mauvais tireur, sans quoi.

Et Mme Galleux ajoute

J'étais clouée sur place par la surprise et la crainte. Mes yeux ne pouvaient se détacher de l'individu qui tirait.

C'était un jeune homme de vingt-cinq ans environ, pnrtant des lunettes noires de chauffeur, vêtu d'un grand pardessus gris et coiffé d'un chapeau melon.

L'automobile était en marche quand il remonta à côté du chauffeur. Môme son mouvement fut si brusque que ses lunettes tombèrent sur le marchepied. 'Sans if moindre émoi, il se baissa et les rainjis: -i. L'auto fila. La course à la mort

Maintenant, l'auto a le terrain déblayé devant elle. En hâte, elle traverse la place et 1 s'engage dans la rue de Paris.

Alors se réédite le « coup Il de la rue Ordener. Les bandits sont aux portières de la voiture,. Armés de carabmes ils tirent au hssard sur tous les passants. M. Lesage, propriétaire de l'hôtel d'Angleterre, dont l'attitude est des Irlns courageuses, cherche à leur faire barrer le passage. 11 n'y parvient pas et il manque d'être tué les balles sifflent à ses oreilles. C'est à ce moment qu'un projectile brisa la devanture du magasin de Ni. Choquet, ainsi que nous l'avons dit plus haut! La voie est libre, les criminels s'éloignent à une allure vertigineuse.

Deux cadavres

Maintenant, la scène change. A l'agitation de l'assassinat et de la fuite des assassins succède un calme de deuil.

Deux cadavres gisent dans le hall dé !si banque et il y a un blessé.

Une foule recueillie se masse devant la maison.

Le directeur de la succursale, NI Masson* qui, par hasard, se trouvait non ;t son bureau, mais sur la place et a ainsi échappé à une mort certaine, est accouru le premier et a fait donner des soins au blessé par un Les portes de la succursale ont été fermées sur son ordre. Nul ne peut pénétrer dans les locaux de la Société Générale. L'agence de Creil de cet établissement a été prévenue par le téléphone et son directeur a avisé M. Moureau, commissaire de police de Crei!, qui s'est rendu en toute hâte à Chantilly et a procédé à des investigations immédiates. L'enquête judiciaire

La sûreté générale, le parquet, le commandant de la gendarmerie de ta région, la préfecture de police, sont mis au courant des faite.

Bientôt on arrive de tous cotés. Voici des commissaires de la sûreté générale, M. Segur, sous-chef de la première brigade mobile. et enfin, en automobile, le parquet de Seiriis, qui est accompagné de M. Laforgue, sous-préfet, et que reçoit \l. Vallon, maire de Chantilly.

MM. Puglièse. procureur de la République, et Baulet, juge d'instrnction, pénètrent dans la banque.

Les constatations commencent aussitôt. Les deux cadavres sont ideptifiés. Ce sont ceux de M. Trinquier. àgé de vingt-sept ans, caissier, demeurant, 5. avenue de la Gare, à Chantilly., et de sil. Raymond Legendre. âgé de dix-sept ans, 1, rue de Creil, également à Chantilly.

Ils ont été tués net par des baltes ds gros


calibre. L'autopsie fournira les renseignementis nécessaires à cet égard.

Le blessé, M. Henri Guflbert, Agé de iixsept .ins, demeurant, 8, rue de la Tuilerie, à la Morluye, a une blessure en séton, à l'épaule droite. Quoique grave, elle në met pas sa vie en danger. Ordre est donné de le ramener en voiture chez sa mère, à la Morlaye.

Les deux cadavres sont tranportés à l'h0pital, où sera pratiquée l'autopsie.

Pendant tout l'après-midi, les magistrats recueillent soigneusement tous les indices de nature à renseigner sur les auteurs de l'attentat. Ils entendent une foule de té.moins, entre autres M. Siterlin, quarante.trois ans, bourrelier, qui a reçu au pied droit une balle qui s'est amortie dans sa chaussure et l'a seulement contusionné.

A LA POURSUITE DES BANDITS

La route de Chantillv à Paris est admirable peur les automobilistes. 1)es lignes droites, d'une longueur surprenante, goudronnées et soigneusement entretenues, bordées' de bas-côtés plantés de grands arbres, traversçnt la forêt, si fréquentée des Parisiens, et forment une véritable piste.

Servis par la facilité de cette route et de ses longue descentes, et aussi par une chance doiw on reste confondu, les auteurs de l'acte de banditisme perpétré à Chantilly avec tant de hardiesse réussirent it échapper à tous ceux qui mais en vain tentèrent de les arrête.

Leur auto traversa la Morlaye sans qu'on la remarquât. Puis elle gagna Luzarches à une allure rapide, certes, mais qui n'était point excessive.

Si les gendarmes avaient eu

le téléphone

Dans la caserne de gendarmerie de Luzarches, vers dix heures cinquante du matin, le cavalier Deffrenne se trouvait seul quand on vint l'aviser que la receveuse des postes le priait de venir lui parler. Le messager était la petite bonne de l'auberge voisine qui a le téltphone elle s'expliqua mal. Le gendarme, mal renseigné, s en fut au bureau de Dostes et dès sa venue les demoitelles lui crièrent

L'itinéraire probable des bandits

Vite, vite A Chantilly, des chauffeurs ont commis un crime. Ils fuient dans une limousine noire dont une vitre est cassée. Tenez, voici les gendarmes de Chantilly qui sont à l'appareil. Non! Chantilly est coupé

Au même instant, à vingt mètres du bureau de postes, une auto passa sur la route nationale, à vive allure. Le gendarme Deffrenne courut et il vit, cent mètres, la limousine noire.

Il y a un carreau de cassé sur le côté s'exclama un commerçant, surpris de l'étonnement et de la rage peints sur la figure du représentant de la maréchaussée.

Mais âéjà, te gendarme Defrenne courait à la caserne après avoir crié dans le bureau de postes « Prévenez Ecouen ». Puis il sautait sur une bicyclette et partait dans la direction de Champlatreux.

Mais déjà plus de dix minutes s'étaient écoulées et l'auto était loin quand il arriva sur la route nationale.

Cependant, à cinq cent mètres du pays, un forain. M. Robequin, héla le gendarme pour lui annoncer qu'une dame, devant sa maison, venait de ramasser un mouchoir blanc, marqué de la lettre P en broderie, et tout maculé de sang, jeté de la voiture. Quand il «'lit le mouchoir en sa possession. Deffrenn'? Xiislnf;; uu'il avait été plié pour servir de Iwrdo v pansement. Un des autoinofci!isl<*â ét.iit

A ce moment ani\ ut, bride abattue, le maréchal d>'s fugis I.tmvcau qui enquêtait depuis 1r m<ilin sur un important vol fk chevaux >'t il ni dtViM.'vt-rt les receleurs à Rello\. Comme uiio liut-j arrivait, conduite par un i-'OitiiHorctsi1! de nnuni, il voulut la réquisitionner pour continuer la poursuite. Mais la femme d.i iii'upriétnirc tomba dans une crise de nci i's.

Nous allons nous faire tuer. Je ne veux pas implora-l-flle.

Et au bout de cinq minutes de supplications, elle consentit il admettre dans la voiture les gendarmes qui avaient dû retirer leurs képis et se cacher sous des couvertures.

A l'entrée du village de Champlatreux, les gendarmes interrogèrent et ils apprirent

N° 73. Feuilleton du Petit Parisien. Serrez os Rangs! GRAND ROMAN D'ACTUALITE

TROISIÈME PARTIE

AU MAROCL.

II (suite)

p- Disparue

Ne crois pas, surtout, écrivait l'ex-disciplinaire, que je te raconte des blagues, et que je lasse toul cela pour te soutirer de la galette.

Ça n'est pas que j'en aie pas besoin, tu sais. l'argent, ça file vite, même au Mais je ne veux pas t'embêter avec ça et passer il les yeux pour un type qui profite de la situation pour t exploiter et te {aire cracher iaune

Non, c'est très sérteux. et c'est en entendant le Tronche-de.Caille lire au Cupidon la tettre du Mort-aux-Vaches que j'ai dégotté toute J'affaire.

Te voilà donc prévenir, d toi d'aviser. inutile de te dire que si tu as besoin de moi iciqo (ici), toujours à ta disp'osicion de usled ».

En attendant le plaisir de le revoir, mon vieux hidalgo, je te serre encore une fois les ïmdiictto» ̃ rer»" ̃• -1 "•mi>i'"inentinte»<ll»i» «• Copyrtftht by Aristide Bruant. 191t.

De son côté, M. Ségur poursuit son enquête. Il apprend ainsi que les cinq hommes sont venus à Chantilly avec une femme. Elle a attendu sur la route de la Morlaye, non loin de la gare, et a été cueillie au passage par l'auto, quelques instants après l'attentat. Quelle est cette femme

Il résulte de tous les témoignages que sur les cinq individus, trois étaient Bonnot, Ca'l'OU et Garnier.

Une fois de plus, comme dans la rue Ordener, comme sur la place du Havre, Bonnot était au volant.

Un collaborateur de M, Lertillon est venu à Chantilly dans la journée. Il a recueilli des empreintes digitales et relevé de nombreuses particularités qui permettent d'imputer aux bandits de la rue Ordener le crime d'hier.

qu'un quart d'heure plutôt des automobilistes avaient déposé des colis à l'entrée du bois.

Les gendarmes abandonnèrent leur auto et coururent il. l'entrée du bois. Là, ils trouvèrent, dans le fossé. les objets suivants Une valise en cuir jaune, à soufflets, contenant du linge de rechange et un nécessaire de toilette.

Un panier en osier blanc, rempli de vêtements.

Un carton portant l'adresse du « Bon Marché », à Paris, renfermant également des vêtements.

Mais, dans ces trois colis, se trouvaient, en outre, des flacons divers portant des empreintes digitales très nettes.

Les gendarmes revinrent à leur caserne où, quelques heures plus tard, ils remettaient leur trouvaille au brigadier de la sûreté Grosseau, qui ernportait le tout à Asnières, il. la disposition de M, Bertillon. Dans Luzarches, l'émotion était ài son comble et les témoins du passage de la voiture, parmi lesquels M. Virally, s'accordaient à reconnaître qu'il y avait au moins six passagers, dont deux sur la banquette d'avant.

Le gendarme Deffrenne, au cours de l'enquête, répétait avec regret et un peu de tristesse

Ah si nous avions eu 1e téléphone à la brigade, je n'au.rais pas perdu cinq minutes à courir au bureau de poste, et avec ma carabine.

Pendant ce temps l'auto filait toujours. Elle traversa le Mesnil-Aiibry puis arriva à Ecouen, au moment même où le brigadier de gendarmerie Grafner, appelé au téléphone par un commerçant voisin et complaisant, était mis au courant de la situation. Tout le monde en bas. -Chargez vos armes hurla le brigadier, bondissant dans la cour de la caserne.

Trop tard. Quand les deux gendarmes arrivèrent dans la rue,gune auto tournait l'angle de la route nationale et filait dans la direction de Sarcelles.

Avez-vous remarqué la voiture ? demanda le brigadier à un épicier sur le pas de sa porte.

Oui, répondit l'interpellé, il y a deux hommes à l'avant et un carreau est brisé. Malédiction s'exclama le brigadier en sautant à bicyclette. Ah! si J'avais eu le téléphone dans mon bureau.

Et, il s'en fut dans la direction du barrage de Pierrefitte.

Là, à l'intersection des deux routes nationales, il retrouva deux de ses gendarmes qui, depuis dix heures et demie du matin, enquêtaient à cet endroit.

Les deux cavaliers furent unanimes à déclarer que l'automobile des bandits de Chantilly n'avait pas pris cette route pour se diriger vers Saint-Denis.

Par où passèrent-ils?

Et, de fait, à Sarcelles l'auto "pouvait prendre trois directions différentes pour gagner Asnières, en passant par Epinay-sur-Seine. Or, ni à Enghien, ni à Montmorency, pas plus qu'à Deuil la trace de son passage ne fut relevée par MM. Barillaud et Boiron, commissaires de police, et le lieutenant de gendarmerie Lavigne, qui toute la journée battirent la région avec leurs hommes. A Saint-Denis, où les commissaires, MM. Duquesne et Lavayssé, organisèrent ces surveillances, des renseignements assez contradictoires furent recueillis. Mais il est un fait certain c'est que les bandits ont traversé Epinay-sur-Seine.

En effet, un contrôleur des tramways Enghien-Trinité a, vers midi, remarqué la lirnousine qui, du Cygne d'Enghien au boulevard de Gennevilliers, soit pendant près de deux kilomètres, resta à la hauteur de la voiture où il faisait son service.

Et un fait le frappa particulièrement. Dans le fond de l'auto, un des voyageurs, appuyé sur l'épaule d'un de ses compagnons, paraissait souffrir beaucoup et à différentes reprises il se souleva de sa banquette avec un effort inouï.

D'Epinav, l'auto gagna Asnières sans difficulté. Mais il est quant à présent impossible de retrouver le chemin qu'elle suivit de Sarcelles à Epinay. Et ceci suffit à démontrer que pour parcourir entre ces deux pays les routes si difficultueuses qui traversent la forêt do Montmorency, il fallait que le chauffeur connût admirablement la région.

Leur signalement

Quant au signalement des mystérieux et audacieux voyageurs de l'auto tragique, il varie avec chacun des témoins qui les aperçurent. Se-il, le conducteur du tramway, qui n'avait pas encore été entendu dans la soirée, parait assez précis, et le portrait qu'il fait du chauffeur vêtu d'un pardessus gris semble bien être celui de Bonnot. De nombreux habitants de la Morlaye, Luzarches et Champlatreux ont aussi remarqué dans la voiture la présence de la femme qui rejoignit les chauffeurs à la sortie de Chantilly.

pinces el je t'envoie l'assurance de tout mon dévouemend.

LE CAMISARD.

Post-scriptum. Au lait, si ça ne te gênait pas, envoie-moi donc un peu de pognon, car il pourrait se taire, que bientôt j'aie des dépenses à faire pour le bien de la cause. Iln « lalbin Il (billet) de mille ne se·rait pas de trop en l'occase. Nous allons partir dans le Sud en expédition. Ecris-moi vite à Casablanca, poste restante, aux initiales que tu sais.

En voilà un au moins qui ne me trahit pas, conclut M. cle Rivarez.

» Il est cher. mais il est sûr.

» Maintenant, rassemblons nos idées et résumons la situation.

» Le lieutenant Lejeune est amoureux de ma femme.

» Ma femme l'aime

» Cela ne m'étonne pas et je m'explique maint.enant pourquoi elle a manifesté an docteur Martineau un si grand désir de retourner au Maroc.

» Mais je suis tranquille.

Il Dans cette maison de santé d'où elle ne peut s'évader. qui viendrait la chercher ?.

» Cela n'empêche que je dois me tenir sur mes gardes, car on ne sait jamais ce qui peut arriver.

Mordu au cœur par une jalousie cruelle, le comte de Rivarez n'allait plus connaltre de repos.

Elle en aime un autre, se répétait-il. un autre et cet amour me défend désormais d'espérer. Car plus que toute la répulsion que j'inspire à Marie-Anne, plus que mon passé et mes crimes, cela nous éloigne à tout jamais l'un de l'autre.

COMMENT,

Prévenu téléphoniquement par le service de la sûreté de l'attentai de Montgeron, M. Gayral, commissaire de police d'Asnières, avait placé ses meilleurs inspecteurs tt agents en bourgeois, sur les deux pgints d'accèo aux voies principales et avenues, Tous possédaient le signalement exact de l'automobile et son numéro.

A onze heures et demie précises, l'inspecteur Lèze et le sous-brigadier Frincart, postés place Voltaire, voyaient apparaître, avenue de Paris, veinant de la direction d'Enghien, une automobile vert foncé, et filets or, avec le n° 179-W-l, peint sur un carré de moleskine. Ce numéro était attaché Il l'essieu d'arrière au moyen d'une corde. L'auto marchait il une allure folle et paraissait contenir cinq à six personnes. L'attention des policiers fut aussitôt attirée par ce véhicule qui, toujours à la môme allure, s'engagea dans la rue Saint-Den/S. Mais le sous-brigadier Frincart et l'inspecteur Lèze eurent beau courir, ils perdirent bientôt de vue l'automobile. Pourtant, il.a n'en continuèrent pas moins la chasse. A l'angle de la rue Saint-Denis et de la place de l'Hôtel-de-Ville, le sous-brigadier Glerfont, qui veillait, remarqua lui aussi la voiture il la suivit en courant, la vit prendre la rue de N an terre en accélérant encore la vitesse, et se diriger droit vers la voie du chemin de fer.

Ne perdant pas la piste, grâce à une course échevelée, les deux sous-brigadiers Frincart et Clerfont et l'inspecteur Lèze se retrouvaient quelques minutes après avenue Pereire, où, en face du pavillon portant le n° 18, ils découvraient l'automobile abandonnée, le long de la barrière de la voie ferrée d'Argenteuil. M. Gayral, aussitôt wi sé; arriva immédiatement. Il était onze hau res trente-cinq minutes.

Il constata que la voiture avait eu la glace gauche brisée par plusieurs balles. Sur le panneau, derrière la portière de gauche, le 1 bois était traversé par un projectile la portière était également percée par une balle.

Sur l'essieu d'arrière, à gauche, on a relevé des traces très apparentes de sang coagulé, ainsi que sur le marchepied gauche. La première préoccupation de M. Gayral fut de laisser intactes les traces digitales qui pouvaient se trouver sur le volant, 'es manettes et le vernis de la carrosserie dans ce but, il ne permit à personne de toucher, à ces organes de direction. Une corde fut attachée Il l'avant et Ton remorqua ainsi la voiture jusqu'au commissariat, place de l'Hôtel-de-Ville.

,NI. Gay'ral, secondé par son secrétaire, M. MangaUd, procéda aussitôt à l'inventaire des objets que contenait l'auto, dont l'int'îrieur est garni en drap beige, dit drap de chemin de fer. Sur la gauche, il remarqua, sur l'étoffe, quelques traces de sang et constata que le store gris clair était déchiqueté par les balles.

Ce qu'on trouva dans la voiture Voici maintenant la nomenclature complète et détaillée des objets qui furent !rouvés pèle mêle sur les banquettes et le tapis Trois mouchoirs blancs tachés de sang, dont un marqué P.

Un pardessus gris verdûtre dans la poche intérieure gauche 15 cartouches blindées de 6 millimètres.

Une couverture de voyage a raies grises et marron.

Deux chapeaux genre melon défoncés, dont un, avec coiffe blanche, porte la marque A. Boucicaut, importé d Angleterre l'autre sans coiffe et marqué:\1.

Un pardessus en tissu genre homespun. gris foncé dans la poche intérieure droite, on a trouvé un guide Michelin et une pochette contenant les cartes routières de France, éditées par 1a maison de Dion-Bouton. Un sac de voyage neuf, en toile kaki, dont la serrure a été fracturée. Un portefeuille d'encaisseur en cuir vert. Une serviette blanche à liteau rouge, sans Un trousseau de douze clefs de sûreté. Onze boîtes de sardines. I. Une paire de gants à crispin de chauffeur, tout neufs, en peau tannée, de couleur marron marque intérieure FowLes-Owmnege.

Une clef de sûreté.

Une boîte en. nickel contenant du savon. Une clef de coffre.

Trois paquets de chocolat.

Un flacon d'eau dentifrice.

Onze cartouches il balles blindées de 10 millimètres.

l'ne paire de jarretelles élastiques de couleur or.

1 La palissade que les bandits auraient enjambée à Asnières pour prendre le train

Voilà donc pourquoi élle était si forte dans sa résistance, si nette, si énergique dans son refus d'être à moi

Eh bien non, non. je ne faiblirai pas, je ne désarmerai pas.

faut que cette femme m'appartienne, elle sera à moi, malgré elle et malgré tous. rr Et si quelque balle marocaine ne me débarrasse pas de mon rival, je 'guetterai son retour en France et je me charge de le supprimer comme j'en al déjà supprimé d'autres.

Au fait. pourquoi attendre?

» Là-bas, j'ai un homme sur lequel je peux compter comme sur moi-même. » Et le Camisard, ji'en suis certain, ne demandera pas mieux que de me rendre ce léger service, ce qui simplifiera singulièrement les choses et évitera au lieutenant Lejeune de retraverser la .Méditerranée. Je vais donc écrire.

Ah! attention. écrire. ce n'est peutêtre pas très prudent.

n Je viens d'en avoir la preuve avec le tour que feu mon frère Torrès a cherché à me jouer.

» Si je partais pour là-bas?. L'affaire en vaut la peine,

Mais, rien ne presse. Marie-Anne est en sûreté, on se bat au Maroc, la campagne est loin d'être finie et nos amoureux ne sont pas près de se retrouver face à face. L'aventurier en était lit de ses réflexions, lorsque la sonnerie du téléphone lui 8t dresser l'oreille.

Tout de suite, i) s'en fut à l'appareil qui était placé dans son cabinet de toilette. Alla! fit-il, en s'emparant de l'écôutoir. C'est bien il monsieur Je comte de Rivarez que j'ai l'honneur de parler demandait la voix l'autre bout du fil.

Une paire de gants de suède gris pour homme. Une pièce de 10 centimes.

Une clef de sûreté avec une étiquette portant le nom de Pommery Paul, boulanger à liouvieux. Une paire de babouches en peau, façon crooodilt.

Dix-huit clefs de sûreté.

Une éponge.

Une main de toilette humide.

Une clef de sûreté avec anneau brisé.

Un sac en toile grise bordée de rouge, contenant des outils de mécanicien.

Un parapluie à aiguille Il manche recourbé. Une brosse à habits neuve avec l'étiquette marquant 2 Ir. 45.

Une glace.

Un cadenas fermé.

Une balle blindée tirée et à demi écrasée. Qu'étaient devenus les cyniques bandits qui montaient l'auto, que tout le monde avait vus un instant auparavant, et qui venaient ainsi de s'évanouir comme par enchantement ? Ici, on en est réduit aux hypothèses, taro-on a recueilli certains témoignages assez contradictoires.

Les habitants du ne 18 de l'avenue Pereire déclarent formellement qu'ils n'ont rien vu. Les passants très nombreux aux abords de la gare, les cochers qui stationnent rue Dcnis-Papin, ne peuvent encore rien affirmer les voyageurs qui, à cette heure-ia, prennent le train, sont, en effet, très nombreux de plus, pour se rendre aux divers quais de cépart, la gare d'Asnières possède plusieurs accès et couloirs différents et fort mal éclairés. Il est donc probable que les bandits ont dû se séparer en plusieurs groupes et pénétrer dans la gare les uns par la place de la Station, les autres par l'escalier de la rue Saint-Denis, d'autres, enfin, par la voûte de la rue de Bretagne. Mais ce ne sont là que des suppositions et on a été, par la suite, amené à en émettre d'autres. En effet, dans l'après-midi, tandis que M. Bertillon et ses subordonnés relevaient méticuleusement toutes' les empreintes laissées par les bandits sur les glaces, les cuivres et la carrosserie, M. Jouin, souschef de la sûreté, procédait à divers interrogatoires et recueillait diverses dépositions qui peuvent présenter un certain intérêt.' C'est ainsi qu'une personne habitant l'avenue Pereire, et qui se trouvait aux abords de la gare au moment oit la voiture fut abandonnée, déclara au magistrat avoir vu trois individus enjamber la barrière du chemins de fer et prendre place dan? un train déjà en marche et se dirigeant sur Argenteuil. A ce moment, d'ailleurs, ce convoi en croisait un autre qui s'acheminait vers Paris. Et il se trouve également des témoins pour déclarer que c'est dans ce train que se sont embarqués les sinistres bandits. Qui croire ?

Ce qui est certain, c'est que lorsque les deux trains se furent éloignés on constata que ceux qu'on poursuivait s'étaient évanouis. Or, dans la gare même, on ne trouva aucune trace des audacieux malfaiteurs. Alors, le chef de gare se précipita au télépbone aftn de signaler au commissariat spécial de la gare Saint-Lazare la présence possible de Bonnot et des siens dans le train qui allait arriver. Mais il lui fallut trente-cinq minutes pour obtenir la communication. Quand il l'eut, il y avait beau temps que le convoi était à destination.

Une panne les arrêta

On a pu se demander pourquoi, brusquement, les bandits abandonnèrent près de la gare d' Asnières la superbe limousine qu'ils avaient volée et qui jusque-là leur avait permis de déjouer toutes les poursuites. Un témoignage reçu dans l'après-midi, celui de M. Halers, a permis de s'expliquer la chose. M. Pierre Halers habite, avenue Pereire, !e pavillon devant lequel l'auto stoppa. J'avais pris, a-t-il dit, le tramway place Voltaire et je rentrais chez moi pour déjeuner, lorsqu'en arrivant à l'angle de cette avenue et de 1 avenue de Courbevoie, je vis une auto stationnant devant ma porte. A cet instant, trois individus sortirent. Un d'eux souleva le capot de la voiture et. après examen du moteur, lit signe aux autres qu'ils étaient, forcés de s'en aller. Tous trois se dirigèrent alors tranquillement vers la gare. Deux minutes plus tard, trois autres hommes sortaient de la voiture et prirent la même direction. Deux d'entre eux me parurent avoir sous le bras des serviettes d'avocat. Celui des individus qui sortit le premier de l'auto dissimulait sous une couverture verte un objet qui me parut de forme très longue. Ces différents personnages.me parurent être mis assez pauvrement. Ils me firent même l'effet de porter des vêtements qui n'étaient pas coupés à leur taille. .le rentrai chez moi et trouvai mon père et ma mère regardant par une fenêtre du premier éiage ce qui se passait dans la rue. Tous deux me déclarèrent qu'un des voyageurs leur avait demandé s'il n'existait pas un mécanicien dans le voisinage. C'est sur une réponse négative de mon père qu'ils s'en allèrent, abandonnant leur voiture.

Parmi ces individus, a dit. en terminant M. Halers, se trouvait un rouquin coiffé d'une casquette de jockey.

C'est donc une panne d'auto qui, un moment, immobilisa les bandits Asnières. Ceux-ci devaient certainement avoir l'intention d'aller plus loin. Peut-être voulaient-ils se débarrasser de la voiture, comme ils le firent récemment après l'attentat de Pontoise, mais l'abandonner en plein jour était fort imprudent pour eux. Les circonstances seules ont dû les y contraindre.

On a émis aussi une autre hypothèse. il y a quelques jours, M. Jouin était allé à Asnières perquisitionner chez un anarchiste, ami de (^arouy. Peut-être, a-t-on pende, avaient-ils formé le projet de venir, leur nouveau crime perpétré, demander à cet individu un asile momentané.

A -l'examen, cette hypothèse ne paralt pas soutenable. C'aurait été, en effet, se jetcr dans la gueule du loup, puisque la sûreté connaissait cette retraite et devait, pur conséquent, la faire surveiller.

Dans la soirée seulement, l'automobile tra- gique, remorquée par une autre auto, a pris le chemin de la fourrière.

Nous avons dit plus haut qu'en arrivant à Asnières, l'auto volée portait son numéro véritable, 179-W-l, alors qu'en cours de rou-

Pariaitement, monsieur. i Je suis le docteur Martineau.

Ah litres bien. et comment cela va-til ?

Pas très fort.

Que voulez-vous dire ?

--Pouvez.vous venir immédiatement à la maison de santé ?

Est-ce que la comtesse seraif malade ? C'est-à-dire que. Il m'est impossibie de rien vous dire par téléphone.

Allons donc

Il s'agit d'une chose extrêmement grave.

Voyons, docteur, expliquez-vous. Je vous le répète, venez.

Un mot. un seul. je suis sur des chnrbons ardents. Vous savez combien j'aime ma femme.

n Est-ce qu'elle serait en danger ?

Un coup sec dans l'appareil indiqua à Pablo que la communication était interrompue. Affolé. sentant sa tète éclater. l'aventurier voulut reprendre la conversation commencée. mais il se heurta-à un silence absolu.

De plus en plus bouleversé, il prit son chapeau, son pardessus et sans rien dire à personne, il partit comme un fou, négligeant même de demander son wattman, Une fois dans l'avenue, il héla un taxiauto qui passait à vide. et se fit immédiatement conduire au 83 bis du boulevard Murat.

Tout de suite, au remue-ménage qui régnait dans rétablissement, M. de Rivarez comprit '¥!'un. événement d'une extrême gravité avait du se dérouler pendant la nuit. Ia porte d'entrée était grande ouverte. Dans le paac, des gens couraient. s'interrogeaient. cherchaient. d'autres es-

te, on le sait, ce numéro avait été maquillé. Voici comment M. Guichard s'explique ce changement les bandits avaient du dissimuler le numéro exact de la voiture sous une bande de toile ou même de papier noir portant un faux matricule. En cours de route, entre Chantilly et 'Asnières, cette bande sé. sera vraisemblablement détachée, mettant à nu le vrai numéro. Il se peut également que les agresseurs .Aient cru plus habile de faire disparaître cette bande de toile, car trop de gens avaient aperçu le numéro qui y était inscrit.

Ajoutons enfin qu'en ce qui concerne la personnalité des bandits tragiques, diverses personnes qui à Asniéres ont pu les apercevoir, croient avoir rconnu en eux, les uns llonnol, les autres Garnier, dont on leur a montré les photographies

AU PALAIS-BOURBON

Le service de la sûreté

est mis en cause

Le ministre promet des mesures pour aujourd'hui même

La séance d'hier à la Chambre ne pouvait prendre fin sans qu'une question fût posée au gouvernement sur les mesures imposées par le cynisme croissant des bandits mystérieux.

Miteux qu'une analyse. le compte rendu in-extenso de cette discussion en fera comprendre la portée

M. Franklin-Bouillon. Je viens demander à M. le ministre de l'Intérieur quelles mesures il compte prendre pour assurer enlin, d'une manière sérieuse, la sécurité de Paris et de sa banlieue. (Très bien très bien !)

Hier, c'étaient les crimes que vous savez. Aujcurd'liui, c'est l'attentat de Montgeron immédiatement suivi de celui de Chantilly.

De pareils faits indiquent que les mesures nécessaires ne sont pas prises pour assurer le bon fonctionnement des services qui ont pour mission de réprimer le crime.

Chaque jour, la presse, côté d'articles sur les crimes, publie des entrefilets où sont relatées les dissensions intestines de la préfecture de police. Hier, on y pouvait lire que, désespérant de pouvoir s'entendre avec son chef. le sous-chef de fi sûreté était parli. pêcher à la ligne! (lnterruptions.)

M. Charles Leboucq. Il y a les agents qui se ont tuer. (Très bien très bien !)

M. Franklin-Bouillon. Un tel état d'anarchie ne peut durer (Interruptions au centre et à droite.) et l'on pourrait dire qu'il y a quelque chose de pourri dans l'administration. (Nouvelles interruptions.)

Je demande au gouvernement de nous apporter ici une double affirmation que, demain, les dispositions nécessaires seront prises pour rétablir l'ordre dans les services de la préfecture de police, et qu'il nous proposera les mesures indispensables pour porter a son maximum d'utilité le service de la répression à la préfecture de police.

Permettez-moi, en terminant, d'adresser aux familles des victimes nos plus profondes condoléances. (Très bien très bien !)

M. Steeg, ministre de l'Intérieur. Le gouvernement partage l'émotion de M. Franklin-Bouillon, de tous nos collègues et de l'opinion publique.

Nous sommes en face d'une criminalité croissante, qui revêt une forme exceptionnelle, d'un type de bandits qui, au nom de je ne sais quel idéal ignoble. (Interruptions Il droite.) M. Daniélou. Vous appelez ça un idéal M. Steeg, ministre de l'Intérieur. J'ai bien le droit de me servir de ces termes pour flétrir les bandits qui veulent couvrir leurs forfaits du nom d'une doctrine politique. (Très bien très bien à gauche.)

Le caractère de perfectionnement de ce banditisme rend particulièrement délicate la tâche des services de la sûreté générale et de la préfecture de police.

Déjà, nous avons étudié divers projets tendant à assurer a la sûreté générale des procédés de recherche plus souples, plus rapides et plus efficaces, ct demain je saisirai le conseil des mi-1 nistres de propositions fermes en ce sens. (tnterruptions à l'extrême gauche.)

M. Rouanet. Vous pourriez utiliser les sergents de ville que vous faites actuellement monter dans les autos-fiacres

M. Steeg, ministre de l'Intérieur. Ces propositions seront naturellement suivies de demandes de crédits. Mais je suis persuadé que la commission dû budget et son devoué rapporteur général ne nous refuseront pas leur concours. (Très bien 1 trè3 bien !)

Maintenant, je ne puis laisser :\1. FranklinBouillon dire que l'anarchie règne à la préfecture de police. La vérilé est que nous devons y obtenir une coordination plus satisfaisante des différents services.

Nous y lravaillerons de notre mieux, résolus que nous sommes à prendre toutes les dispositions indispensables pour empêcher le renouvellement de forfaits atroces et pour saisir les criminels. (Applaudissements.)

M. Franklin-Bouillon. On nous a déjà fait bien des promisses. Espérons que celles-ci seront suivies d'effet.

La Chambre consentit à partager l'espoir du député de Seine-et-Oi&e. Au Palais- Bourbon, les mesures que prendra ce matin le gouvernement feront certainement étudiées plus que partout ailleurs.

ON VA RENFORCER LA POLICE

M. Poincaré, président du Conseil, a conféré, hier après midi, avec Ni. Steeg, ministre de l'Intérieur, avec lequel il a arrêté les mesures qui seront proposées ce matin au conseil des ministres en vue de renforcer l'action de la police.

Parmi ces mesures, le gouvernement envisagerait la création d'une brigade extrêmement mobile, puissamment armée et capable de poursuivre les bandits dès que leur présence serait signalée sur un point quelconque de Paris ou de la banlieue.

Dès hier soir, M. Stwg, ministre de î'Intérieur, a demandé ù NI. Lépine, préfet <bi police, de lui transmettre des propositions en ce qui concerne la police parisienne. D'autre part, M. Stwg a l'intention de déposer sur le bureau de la Chambre une demande de crédits supplémentaires s'appliquant à la silreté générale. Ces crédits auraient pour objet la création de quinze emplois de commissaires, de vingt-trois emplois d'inspecteurs à répartir entre les quinze brigades mobiles, et de douze emplois d'inspecteurs du contrôle général des recherches.

1 savaient de relever des traces de pas. Tout un groupe entourait le u Sauveteur Breton » qui, désespéré, arrachait ses médailles, en disant qu'il n'était plus daigne de les porter. Le mari de mademoiselle de Savenay s'approchait, s'apprêtant il interroger le personnel lors'que le docteur Martineau, pâle, dé.fait, défiguré, apparut sur le seuil du bâtiment principal, et, se précipitant vers le rasta, il s'écria d'une voix toute tremblante ah monsieur le comte monsieur le comte! Si vous saviez ce qui nous arrive ? » Venez. Venez

Et il entraîna NI. de Rivarez jusque dans son cabinet.

A peine en avait-il refermé la porte, que livide, les traits décomposés, il déclarait Je vous en prie, ayez du courage. et surtout ne m'en voulez -'pas trop.

Je vous jure qu'il n'y a nullement de ma faute.

Enfin parlez

Oh monsieur le comte, surtout ne m'accusez pas de négligence.

» C'est la première fois qu'une chose pareille arrive dans la maison.

Et, baissant la voix, tout en s'écroulant sur son fauteuil, t'aiiénistp révéla

Madame la comtesse de Rivarez a été enlevée cette nuit.

Vous dites s'exclama l'aventurier qui certes était préparé il apprendre une mauvaise nouvelle, mais était à cent lieues de soupçonner une pareille catastrophe. Je dis. avoua piteusement le médecin, que votre femme a été enlevée.

Non, non, ce n'est pas possible! Ce n'est hélas que trop vrai.

Cette nuit j'étais absent et c'est ce matin, en rentrant, que j'ai appris le malheur que j'ai le profond regret de vous annoncer.

Enfin; ces crédits permettraient l'achat, pour les brigades mobiles. de huit automobiles nouvelles, en plus des quatre qui "xiatent déjà, et des quatre dont l'achat a été prévu dans les crédits votés pour 1912. UNE PRIME DE 100.000 FRANCS Dans la soirée, la Société générale informait la sûreté générale qu'elle était prête à donner une somme de 100,000 francs à la personne qu:, par ses renseignements, provoquerait l'arrestation des bandits. .LA SUCCESSION DE M. CROX1ER

11 est certain, dès il présent, que le successeur de M. Cro/.iiT a ambassade de Vienne sera pris dans la carrière. Parmi les noms cités revient assez Iréquemment celui de M. Dumaine, ministre plénipotentiaire, président de la délégation fran,aise a lu commission (tes Pyrénées.

UNE ÉLECTION A L'ACADÉMIE DES SCIENCES Au fours de sa séance d hier. l'Académie des sciences a procédé à l'élection d'un associé étranger en remplacement de sir Hooker, décédé. Au premier tour de scrutin M. Metchmkotf, sous-directeur de l'Institut Pasteur, a été élu par trente-six suffrages.

LE DUEL CARR1LLO-VISINET

MM. Léon Visinct et Gomez-Carrillo, dont une intervention inattendue de la police avait interrompu, vendredi dernier, la rencontre au pistolet, se sont battus, hier, dans les conditions primitivement arrêtées par leurs témoins.

La renconlre a eu lieu sur la route conduisant des tribunes d'Auteuil à Boulogne. Deux balles ont été échangées sans résultat.

CONSEIL MUNICIPAL DE PARIS Séance du lundi mars 1912

M. Paul Virot expose son rapport sur l'unification des retraites.

Les différentes administrations de la ville de Paris ont au sujet des retraites des dispositions particulières.

Les employés de la préfecture de la Seine effectuent un versement de 5,50 pour cent de leur traitement et le premier mois de toute augmentation. Cette mesure n'est pas applicable ù l'Assistance pubnque, au Mont de Pieté, il l'Octroi, à la Préfecture de police où le taux des versements est de 5 0/0 et où aucune retenue n'est faite sur les augmentations.

Il y a lieu de faire l'unification à ce point de vue et méme de porter le taux de la restenue à 6 0/0 pour assurer à la veuve la moitié de la retraite à laquelle aurait droit son mari, au lieu du tiers, proportion qui lui est attribuée par le règlement actuel.

L'employé qui serait révoqué après quinze ans de service conserverait son droit à la pension dont le chiffre serait cependant de la moitié de celui auquel il aurait eu. droit s'il n'avait pas été l'objet d'une peine disciplinaire.

M. Varenne voudrait qu'une pension proportionnelle pour un agent révoqué avant quinze ans fût acquise.

La conunission propose aussi de fixer à dix-huit ans l'âge jusqu'auquel les enfants mineurs auront droit a une pension. Après diverses observations, l'article 30, relatif à la perte des droits à la retraite, est réservé. L'ensemble du premier projet de délibération est adopté.

Le deuxième projet de délibération invite le directeur du Mont de Piété il étudier t.ne nouvelle organisation des retraites de son administration. Le troisième projet porte que les allocations viagères des coin.mis et agents auxiliaires, du personnel de service, seront réversibles sur la tête de leurs veuves et de leurs enfants.

Ces projets sont adoptés, ainsi qu'un qua.trième projet invitant à appliquer, diverses catégories de personnel, le régime nou\eau.

Le conseil reprend la discussion de l'article 30 sur les droits de l'employé révoqué. Il adopte cet article avec un amendement de MM. Varenne et Marcel Habert, aux ter- mes duquel « le capital versé par l'employé, entrc sa 10e et sa 15a année, sera remboursé à l'employé révoqué, avant sa 15e année de service Le rapport et adopté.

E.-M. A.

Le Bureau technique du « Petit Parisien » Nous avons annoncé la création de notre « Bureau technique du Petit Parisien », fondé avec l'aide d'un groupement d -lieur» sortant de nos grandes écoles nationates, et spécialisés dans les branches les plus diverses de là science pratique.

Rappelons que notre Bureau technique se tient à la disposition de tous ceux de nos lecteurs (commerçants, industriels, ingénieurs, entrepreneurs, inventeurs, propriétaires, artisans, prospecteurs, colons, etc.) qui auront besoin d'un renseignement ou d'un conW technique d'ordre quelconque.

Nous donnerons prochainement des détails sur le fonctionnement de ce nouveau service, qui nous parait appelé à favoriser puissamment l'essor industriel national. De nombreux lecteurs de Paris se rant déjà imposé un dérangement inutile en venant dans nos bureaux pour consulter ->ralement nos collaborateurs techniques. Kappcloixs donc que les demandes de renseignements doivent se faire par écrit. Les lettres, accompagnées d'un timbre pour la répon:«e, devront être adressées au « Bureau technique du Petit Parisien n, 18, rue d'Enghien, Paris.

Il sera répondu gratuitement à toute demande présentant un caractère technique et susceptible de rendre service à nos lecteurs.

Fou de colère, M. de Rivarez s'était élancé vers le docteur et, le secouant à la gorge, s'écriait

Comment, je vous confie ma femme, vous reconnaissez qu'elle est atteinte d'une grave affection mentale, vous me prévenez vous-même qu'elle a besoin, non seulement de soins délicats, mais encore d'une surveillance sans répit. et vous la laissez s'évader comme une pensionnaire de son couvent. et vous m'annoncez cela tout simplement, comme une chose toute naturelle, ou plutôt comme un simple accident de la vie courante

» C'en est à se demander si vous n'êtes pas le dernier des imbéciles ou si vous n'avez pas favorisé vous-même la fuite de ma femme. Monsieur le comte, je vous en supplie, n'ayez pas de moi une aussi fâcheuse opinion, s'excusait le praticien.

» Je ne suis pour rien dans 'cette disparition incompréhensible que je déplore, si c'est possiblu. autant que vous-même. » Et j'ai conscience d avoir pris toutes mes précautions et d'avoir fait tout mon devoir. Enfin, s'énervait le faux gentilhomme, comment cela s'est-il passé

» Avez-vous quelques détails, quelques renseignements capables de nous mettre sur sa piste ?

Et comme, ;le plus en plus accablé, NI. Martineau devait les bras au ciel, l'aventurier reprit

Il ne s'agit pas de faire de grands ges.' tes ni de pousser des lamentations n'en plus finir.

» II faut, au contraire, envisager frcidement la situation, et tâcher de recueillir des indices qui nous permettront de nous éiancer à la poursuite de la fugitive.

iA suivre ) AmsTiDK Bjuujtt.


Dernière Heure DEPECHES ET COMaUWaTKHIS TÉLÉPHONIQUES DES CORRESPONDE*» SËÊEHBÊ • PETIT PARISIEN

LA GRÈVE MOIRE

La solution

n'apparaît toujours pas en Angleterre

Londres, 25 mars.

La Chambre des communies qui comptait reprendre, cet après-midi, la discussion du projet sur le minimum de salaire, a été profondément déçue quand M. Mackenna, ministre de l'Intérieur, lui a annoncé que la conférence mixte n'ayant pas encore abouti, le débat était ajourné à demain.

Immédiatement, les rumeurs les plus pessimistes coururent dans les couloirs de la Chambre. On déclarait notamment que propriétaires de mines et délégués mineurs ne s'étaient pas encore rencontrés, qu'ils s étaient, jusqu'à présent, bornés à conférer séparément avec les membres du cabinet et qu une entente amiable devenait de plus en plus improbable.

Ces bruits n'étaient que trop fondés. Avant de mettre les deux parties en présence, à onze heures du matin, M. Asquith et ses collègues avaient jugé prudent de discuter avec chacune délies la situation, mais ces premières entrevues leur causèrent une telle désillusion qu'ils n'hésitèrent pas à renoncer momentanément à la conférence mixte qui ne pouvait avoir, comme les précédentos, qu'un résultat négatif. Durant toute la journée, ces entretiens particuliers se sont succédé presque sans interruption. Ils ne prirent fin que ce soir, à sept heures et demie, et l'on apprenait peu après qu'ils vaienl encore eu aucun résultat appréciable. La minorité des propriétaires se refuse toujours, dit-on, à accepter les deux chififres minima réclamés par les délégués mineurs. Ces derniers, non seulement continuent à en faire la condition sine qua non de !a reprise du travail, mais encore ils insistent sur ce fait qu'ils n'ont nullement pleins pouvoirs pour traiter. Tout armngemenu susceptible d'intervenir devra être soumis à la fédération et peut-être même aux mineurs. En un mot, on ne semble pas plus avancé ce soir que vendredi.

Le communiqué officiel qui, en raison de ces faits s'abstient de tout commentaire, se borne à annoncer q'ue les conférences seront reprises demain matin. Je crois savoir que si elles n'aboutissent pas dans la jour- née. M. demandera au Parlement de terminer la discussion, dans sa forme actuelle, du bill sur le minimum de salaire. D'autre part, comme cette loi n'est pas susceptible d'être acceptée par la fédération et con:me le gouvernement ne saurait son•Kïr obliger les mineurs à redescendre dans les mines, le premier ministre prendra l'engagement d'assurer, par l'envoi de troupes dans les districts miniers, la sécurité de tous ceux qui voudraient reprendre le travail et la protection des exploitations minières. Aujourd'hui 4.000 mineurs environ ont recommencé travailler dans ^es mines d'Ecosse et du pays de Galles. On s'attend à ce que cet exemple soit suivi par Ln grand nombre de non syndiqués dont la rusère est navrante.

On estime à prps de trois millions le chiffre total des mineurs en grève et des chômeurs forcés sur toute l'étendue du Royaume-Cni, et à 220 millions de francs le montant des salaires perdus par eux depuis le commencement du mois.

36.000 GRÉVISTES EN BOHEME

Carlsbad, 25 mars.

Mors que l'on comptait sur la fin de la crève partielle déclarée dans les houillères de l'ouest de la Bohème, la grève générale a été proclamée dans les meetings tenus dimanche. 36,OûO mineurs feront grève demain matin, lundi étant jour férié catholique.

AU jMLAEt-OC:

M. Regnault à Fez Fez, 25 mars.

Aussitôt après l'entrée de M. Regnault à Fez, Mouley Hafld lui a fait savoir, par son premier ministre, sa vive satisfaction de voir arriver près de lui le représentant dé la France et son grand désir de collaborer avec lui à l'établissement du régime nouveau.

L'action espagnol*

Larache, 25 mars.

Les Espagnols ont occupé de vive force la maison du msghzen, située près de la casbah.

Elle sera destinée à loger le futur gouvernement espagnol de la ville. On y installe déjà le mât pour le pavillon.

L'effervescence continue dans la région de Djebala à la suite d'installation de postes espagnols.

On parle de conciliabules de tribus en vue d'attaquer El-lisar.

Le chérif d'Ouezzan a fait demander, lors de son passage, à M. Regnault renvoi' de troupes chérifiennes à Ouezzan pour rétablir le calm;

Mo 118. Feuilleton du Petit Parisien. Plaisir d'Amour. GRAND ROMAN INEDIT

TROISIÈME PARTIE

OEMOISELLE DE COMPAGNIE XXXIV

Après le drame

La Presse parla peu de cette fin et des circonstances de cette tragédie bourgeoise dont les principales scènes se déroulaient dans un village de Normandie, entre une in- terminable forêt et des espaces sans fin habi- tes par des populations paisibles et clairse- mées, plus occupées de leurs travaux et de leurs propres affaires que de celles de leurs voisins, surtout lorsqu'ils sont au-dessus d'eux, à des hauteurs telles qu'ils n'ont pour ainsi dire aucun rapport ensemble.

D'ailleurs s'il est avec le ciel des acconvmodements, à plus forte raison en est-il avec tes puissances terrestres et souvent on a signé ce qui est le contraire de la réclame payée ce qu'on appelle le contrat du silence. Le coup de feu qui arrêta l'action de la justice eut un retentissement douloureux même dans l'âme ulcérée de Rolande.

Elle écrivait à la hàte, sur une table du grand salon, cette lettre à la baranne ,( Madame,

Epouvantée, en effet, de la scène d'hor» reur qui met fin à mes projets, je quitte )1 Ficrville dont vous nous aviez fermé les » portes.

If J'espère que la main des hommes ne

L'entrevue de Venise Venise, 25 mars.

Le roi est arrivé ce matin, à huit heures trente, par train spécial.

Il a été salué.par les autorités.

A dix heures et demie Victor-Emmanuel s'est rendu à bord du Huhenzollern. Il a été reçu, au bas de l'escalier du yacht impérial, par l'ambassadeur d'Allemagne et le prince Auguste-Guillaume. L'empereur, portant un unciforme bleu, les attendait au haut de l'escalier. L'accueil fut très cordial et les souverains s'embrassèrent à plusieurs reprises. Après la présentation du prince AugusteGuillaume et de la princesse Alexandra-Victoria, Guillaume II et Victor-Emmanuel se retirent à quelque distance et, appuyés sur les bastingages, sous le soleil radieux, ils ont ensemble une. longue conversation, qui dure jusqu'à midi dix.

A un moment donné, le roi remet un papier à l'empereur.

A la fin de l'entretien, les marins reprennent la position au garde à vous », Victor-Emmanuel salue, serre la main de Guillaume Il, du prince et de la princesse puis, précédé des officieras du yacht impérial, il regagne l'escalier. L'empereur l'accompagne jusqu'à la coupée, lui serre de nouveau la main, le salue militairement et sourit. Victor-Emmanuel descend lentement, pendant que des salves retentissent, et que les bérets blancs s'agitent en l'air.

Les gondoles se mettent en marche, et un crofseur italien répond aux salves du Hohenzollern.

Quelques minutes plus tard, l'empereur, le prince et la princesse, suivis d'un magnifique cortège d'embarcations, se rendent au palais royal pour déjeuner avec le roi d'Italie.

Toute la rive des Esclavons est noire de monde, qui crie « Viva l'imperatore ». Au déjeuner, le roi avait à sa droite l'empereur, la princesse Victoria-Louise, le prince Auguste-Guillaume, etc., et à sa gauche, la princesse Auguste-Guillaume, l'ambassadeur de Jagôw, etc. Le déjeuner comprenait couverts 'parmi les convives, figuraient les autorités de Venise et les perscnnages des suites des deux souverains. L'après-midi, le roi Victor-Emmanuel a visité l'arsenal. 11 s'est ensuite rendu en canot à bord du Hohenzollerv, où il a pris l'empereur Guillaume. Les deux souverains ont fait une promenade dans le golfe. lA' GUERRE ET LES PUISSANCES Nous croyons savoir que les cinq puissances, qui ont fait récemment une démarche à Rome, feront une démarche analogue à Constantinople. Elles se borneraient à demander à la Porte à quelles conditions elle consentirait à engager des négociations de On pense, dans les milieux diplomatiques, que Guillaume II aura donné, hier, des conseils de modération au gouvernement italien Une honorable défaite de nos joueurs de rugby .Newporl, 25 mars.

Le match annuel de rugby entre la France et le pays de Galles, s'est joué, cet aprèsmidi, à Newport.

Les..Gallois ont gagné par points Les Français ont joué superbement et leur défaite est loin de l'écrasement qu'ils subirent l'an dernier en se faisant battre par 47 points à 5.

FAUSSE ALERTE A VERSAILLES Versailles. 25 mars.

A Versailles on a cru un moment, dans l'après-midi, tenir quelques uns des fameux bandits.

Vers quatre heures, une superbe automobile,» dont le signalement correspondait, point par point, à celui de la voiture si tragiquement enlevée à Montgeron, fut arrêtée par les employés d'octroi, k la grille de l'avenue de Paris. x

Gabelous et policiers ne se tinreut pas c'e joie L'auto portait encore le fameux numéro 179-W-l. Sous bonne escorte, avect les trois, personnes qui la montaient, on la dirigea sur le commissariat central. Mais au bout de quelques instants, il fallut, déchanter. Les trois voyageurs déclarèrent être partis le matin même de l'établissement de Dion, avenue des Champs-Elysées. L'un d'eux était un notable commerçant du quartier de la Porte-Dauphine, M. qui, avec son chauffeur et-en compagnie d'un mécanicien de la maison, essayait le véhicule qu'il était sur le point d'acheter!

La similitude des rruhtéros s'expliqua par ce fait que chez M. de Dion* on continue de donner le même numéro a diverses voitures mises en vente en même temps.

M. X. était a.llé déjeuner dans une propriété qu'il possède à. ,Chat/>aufort et regagnait Paris. lorsque sa voiture fut arrêtée par les employés d'octroi. Après une minutieuse vérification de leurs papiers, les voyageurs furent autorisés à poursuivre leur route. Mais auparavant le, commissaire central crut bon de les munir d'un sauf-conduit quai devait leur permettre d'éviter de semblables désagréments aux portes de Boulogne et de Paris.

s'appesantira pas sur vous et je laisse à » mon frère, qui n'a été ni l'artisan ni le » témoin de ce désastre, le soin de régler comme il l'entendra ses intérêts.

Je ne tiens pas à recevoir un centime de » cette succession qui nous a été si âprement disputée.

» Je ne sais ce que je deviendrai ni quelle » sera ma destinée.

.le souhaite que la vôtre et celle de vos enfants soit paisible et heureuse et vous n fasse à tous oublier les souffrances de » l'heure présente.

Adieu, madame.

» J'ai accompli ma tache avec l'appui d'amis dévoués.

i» Que Ie souvenir d'Anna Burke ne troun ble pas vos nuits

» Vous ne la reverrez jamais.

Rolande n.

E!1e allait sortir du salon, lorsqu'elle se trouva en face de Fernand, à qui elle dit Voulez-voas donner cette lettre à votre mère '?

Quoi vous partez ?.

A l'instant.

Où allez-vous ?

Loin d'ici.

Je ne vous reverrai plus ?

C'est certain.

Oh miss Anna

Je ne suis pas Anna Burke. Je suis "Rolande d'Avernes, la fille de celle qui s'est suicidée à l'étang de Fierville, où nous nous sommes rencontrées un jour. Vous étiez avec M. Darley. L'avez-vous oublié ? Ah c'était vous

Oui, nne ennemie pour vous, Fernand, une parente méconnue et répudiée! .le vous aime tant et vous me haïssiez Quand on aime une jeune fille, on ne la violente pas, on ne l'outrage pas. On la respecte. Adieu 1

LE MYSTERE DE SftlHT-CLOUO

Dans une auto, trois individus martyrisaient leur victime Le quai du Président-Carnot, à SaintCloud, a été le théâtre, hier soir, d'une scène qui, en raison des actes de banditisme actuels, a causé une vive émotion clans toute la région. Il était un peu plus de six heures, le délité des voitures de toutes sortes et des autos revenant des courses de Saint-Cloud et rentrant à Paris venait à peine de cesser. Soudain arriva sur le quai, à toute allure, une limousine grise, à capote cachou, dont les rideaux, de même nuance, étaient soigneusement tirés. A quelques mètres de la passerelle de l'Avre, juste à la hauteur du numéro 60, la voiture s'arrêta brusquement, immobilisée par une panne. Le chauffeur, un tout jeune homme imberbe, vêtu d'un long cache-poussière fin, sauta à bas de son siège, et examina le moteur.

A ce moment, des cris étouffés, puis plus stridents, se firent entendre de l'intérieur de l'auto

A moi au secours ils m'assassinent. ils m'ont.

M. Lagny, gardien de la propriété située 60, quai du président Carnot, qui avait entendu ces appels désespérés, s'élança. Mais le chauffeur, qui venait de donner un brusque coup de manivelle, avait prestement regagné son siège, et lorsque M. Lagny arriva, le véhicule remis en marche par un pilote expert, avait repris sa course folle.

M. Lagny donna l'alarme. Une voiture automobile appartenant à un commerçant de Puteaux arrivait. Le brave homme mit en deux mots le chauffeur au courant, et celui-ci, le prenant ^auprès de lui, s'élança à la poursuite de .la limousine grise. Mais} cette dernière avait une trop grande avantce, elle ne tarda pas à disparaltre et à se perdre dans le dédale des petites rues, qui serpentent le long du coteau de Suresnes. Une découverte significative

Cependant que NI. Lagny discutait ses voisins, qui eux aussi avaient remarqué cette étrange-, voiture, la fillette du brave gardien poussa un cri. Elle venait de découvrir sur la voie du tramway du Val-d'Or qui longe le quai, un masque, comme 'on en use dans les salles d'opération chirurgicale pour anesthésier les malades, et un peu nlus loin, une fiole à demi vide contenant un liquide incolore, et dune odeur inM. Lagny ramassa le flacon il devait contenir une mixture composée d'un mélange de chloroforme et d'alcali. Le masque, dont l'intérieur ga.rni de coton était encore imbibé d'une brave sanguinolente et du produit soporifique, avait été froissé, écrasé probablement au cours d'une lutte désespérée. Ni. Lagny, accompagné du chauffeur de l'auto qui avait pourchassé la limousine grise, se ron-dit tout d'abord au poste de police de Suresr.es, puis au bureau de NI. Le Gall, commissaire de la circonscription du SaintCloud, auquel tous deux tirent le récit des faits dont ils avaient été témoins.

L'enquête

Le magistrat, secondé par les gendarmes de Saint-Cloud et de Suiesnes, puis par des inspecteurs de la sûreté mis à sa disposition par M. Guichard, procéda a une minutieuse enquête. Le numéro de l'auto, d'après les témoins, avait été soigneusement dissimulé sous une épaisse couche de boue et de poussière.

Dans la voiture, ainsi que put s'en rendre compte M. Lagny, se trouvaient, trois personnes. Celle qui'luttait désespérément contre ses compagnons était placée sur la-banquette. entre tes deux autres. M. Lagny ne put voir que ses jambes, revêtues d'un pantalon à petits carreaux noirs et blancs. Le chauffeur, qui semblait avoir vingtcinq ans environ, paraissait très bien connaître la région. Après avoir traversé les rues montueuses qui vont vers le Val-d'Or, il fit prendre à sa voiture la direction de Versailles.

En traversant Suresnes, le véhicule n'attira l'attention de personne. Il filait à belle allure, mais aucun cri ne s'en élevait. Quels sont les chauffeurs ? Quelle est leur victime?.

M. Le Gall espère arriver à débrouiller cette mystérieuse affaire.

LA DÉURfHTATION DU CONGO Les gouvernements français et allemand examinent actuellement la façon dont ils procéderont pour la fixation nouvelle des limites de leurs possessions réciproques dans L uu des chefs de la commission de délimitation française, le capitaine Périquet, mandé spécialement du Congo, à cet effet, est en ce moment Berlin, où il s'est abouché avec les commissaires allemands. Lire en 4,me paje la sont* du «PETIT PARISiER L'IDÉE DE MADAME TOUGASSE

Par Paul ALEXANORE

Vous me désespérez

Elle le regarda.

En quelques semaines, le mal qui le rongeait avait exercé sur lui de véritables ravages. Une toux, creuse pour ainsi dire, au son mat, sans éclats, secouait son étroite poitrine, qu'il paressait de ses deux mains. Ses-joues caves se plombaient, ses yeux temblflient ternes, brouillés comme des car'reaux auxquels une pluie fine s'attache en imperceptibles gouttelettes.

Elle fut prise de pitié.

Son regard exprima une sorte de tendresse computisstinte.

Elle lui tendit la main.

Il se précipita, la saisit et la porta à ses lèvres.

Elle murmura

Alterniez. Qui sait?. L'avenir. Elle s'éloigna en songeant

L'avenir pour !ui expirera avant la chute des feuilles.

Elle ne se trompait pas.

Au moment où elle montait dans le char à bancs qui l'emportait aux Brousses où elle devait trouver son ami Mesnil très érnu et dans les bras duquel elle se jeta, en lui disant Eh hier c'est fini. elle vit au premier de lierville, dans l'ouverture d'une haut(- fenêtre, le visage sillonné de ruisseaux de larmes d'une jeune tille qui portait la main ia ses lèvres et lui envoyait unP supplication et une ombre de baiSer. Donat Bilhac lui apporta en même temps ce billet

de sais tout. Vous ne pouvez pas me « haïr. Je vous aimais. Aye7 pitié de nous! » ANGÈLE. »

Elle répondit d'un regard et d'un geste qui contenaient une promesse et un consentemenl.

La voiture partit

Les laits ni auto DRAMATIQUE INTERVIEW

DU RESCAPÉ^ CÉRIZOLES

Le commandant Godberl, qui dirige l'Ecole d'électricité de la rue Violet, avait comme élève depuis juin dernier M. Louis Cérizoles telle est l'orthographe du nom du 1( rescapé

Les parents du jeune homme, qui demeurent à Monte-Carlo, le lui avaient confié afin qu'il étudiât dans son établissement l'électricité et la mécanique et fùt à même de remplir plus tard les fonctions de mécanicien auprès du colonel de Rougé un ami du commandant et de la famille Cérizoles qui, depuis sa mise à la retraite, s'est installé au cap Ferrât.

Le commandant Godbert a voué une vive affection au jeunes Cérizoles aussi n'a-t-i! pas hésité, lorsque, dans l'après-midi d'hier, on l'a ramené, blessé, à son domicile, 26, rue Lafontaine, à Passy, il mettre à su disposition la chambre la plus confortable de son appartement.

Nous avons pu, dans la soirée, nous entretenir quelques instants avijc le rescapé. Le malheureux, qui avait dû, durant tout l'après-midi, répéler de multiples policiers envoyés auprès de lui tantôt par la préfecture de police, tantôt par la sûreté générale, la relation des événements dramatiques dont il avait été à la fois le témoin et la victime, était alité et en proie il une fièvre assez forte.

Le récit de l'agression

Surmontant la fatigue qui l'accablait, Cérizolcs voulut bien revivre, pour les lecteurs du Petit Parisien, les péripéties tragiques auxquelles il avait été mêlé. Et, dans sa simplicité, dans sa brièveté, car le drame avait été extrêmement rapide le récit du petit, chauffeur évoquait, de façon poignante, les moindres épisodes du tei$ible événement.

Comme vous le savez, commença M. Cérizoles, nous étions partis de l'avenue des Champs-Elysées vers six heures du matin. Le chauffeur Mathillé, de !a maison de DionBouton, était au volant de la voikure que mon maire, le colonel de Rougé, venait d'acheter. J'étais sur le siège, à sa gauche. Nous nous proposions de nous rendre à :Vice par Nevers, Lyon et Valence. La route, débarrassée de toutes ses poussières par les pluies de ces jours derniers, formait une piste délicieuse. Le temps était sec et nous n'avions pas de ,soleil cela nous promettait une promenade ravissante. Nous. nous en réjouissions, car nous étions bien loin de nous attendre à ce qui allait se produire bientôt.

VLleneuve-Saini-Georges dépassé, non loin de la propriété du prince de Wagram, que nous venions de dépasser également, nous avisâmes, sur la route, un écriteau il l'extrémité d'un poteau Attention route rechargée. » Mathillé ralentit, comme l'écriteau l'y conviait. Une charrette, lourdement chargée, était devant nous. Nous la dépassâmes et aperçûmes, non loin en avant, deux individus que nous primes pour des employés de la voirie. L'un paraissait arpenter un cûté de la route. Il marchait, en effeî, grandes enjambées, comme s'il eût voulu sc rendre compte de la distance séparant un point d'un autre. Le deuxième individu se tenait immobile au milieu de la chaussée.

Quelques tours de roue encore et nous vîmes ce dernier individu, celui que nous considérions comme une manière de contremaire, sortir un mouchoir blanc de sa pocloe et l'agiter comme pour nous inviter à nous arrêter. C'est ainsi que nous interprétâmes c<? signal. En réalité, il ne s'adressait pas à nous qui étions presque arrêtées, mais a deux brigands dissimulés derrière les arbres de la forêt de Sénart, bordant la route. Devant notre voiture immobilisée, les deux bandits appelés par le geste que je vous ai indiqué s'étaient campés.

C'est ton auto qu'il nous faut avait proféré l'un des deux hommes.

Et, avant que nous ayons pu prononcer la moindre syllabe, avant de nous laisser le temps de nous remettre de la surprise que noua causait cette audacieuse agres,ion, les deux bandits, qui brandissaient des revolvers, déchargeaient leurs armes sur noua, C:ombien de coups tirèrent-ils Je n'en sais rien. Peut-être dix, peut-être vingt

Mathillé, grièvement atteint, avait lâché son volant et s'était effondré sur la route. Egalement atteint par les projectites, j'étais tombé de l'autre côté de la voiture. L'auto était libre. Les bandits s'en emparèrent. 'Comme ils s'éloignaient, je constatai que mes blessures n'intéressaient que mes mains. Je me relevai et je m'approchai à>e mon camarade qui, lui, râlait au milieu de la route. J'aurais voulu le secourir, mais quoi faire ? "̃

A ce moment notre auto réapparu!. Les bandits avaient viré et reprenaient' la direction de Paris. En passant près de nous, ils s'étonnèrent de me trouver encore en vie. Ps& la portière de la voiture le canon d'un revolver s-2 braqua sur moi. J'entendis une des choses "qui ne vous rpgardont pas. Une détonations aurait dû suivre cette phrase. Je m'y attendais du moins, mais elle n'éclata 'pas. La vitesse trop grande de la l'homme qui menaçait de me gratiHer d'un coup de feu supplémentaire.

Quand l'auto eut disparu, le charretier qui était demeuré en arrière s'approcha de nous. Le malheureux n'avait pas pu intervenir, car tandis que les bandits nous assassi-

Sur son passage, dans la cour d'honneur et sur le chemin vicinal, la foule des euricux se rangeait

En regardant cette belle jeune fille, au visage rasséréné, animé par la joie du succès, on disait

(-*est la fille du capitaine Robert. Il parait que le château lui appartient et à son frère. L'autre l'avait volé.

Trois henres plus tard, Jules Bérillot, l'ami du juge d'instruction et du procureur, remontait aves, eux dans la voiture qui les avait amenés d'Argentan à Fierville. Et le soir même, à la nuit tombante, il ne restait dans le magnifique château de feu le marquis de Corbay qu'une veuve en proie à une fièvre des plus dangereuses qui mettait ses joura en péril, et deux enfants en deuil, affolés par la tempête' déchatnée sur eux et dans l'incertitude du sort- et de l'avenir qui leur étaient réservés.

Le bon docteur Saussay était au chevet de la baronne et se disaït

Miteux vaudrait pour elle qu'elle fût morte que vivante.

Moins heureuse que son fils Fernand qui expirait quelques jours après, elle devait cependant revenir à la santé.

La justice, après le suicide du principal coupable qui, dans une suprême déclaration avait assumé sur sa tête toutes les responsabilités, la laissa en paix et, volontairement, l'oublia.

Seule accusation du garde s'élevait contre elle.

Les magistrats l'imputèrent à une vengeance d amoureux dédaigné.

Peut-être aussi ia jugèrent-ils assez crueltement frappée.

Veuve, avec un fils en proie à une maladie mortelle, une tille inconsolable, un nom marqué d'infamie, comme les forçats stigmattsés jadis par la main du bourreau, d'une

naient, celui que nous avions vu arpenter la route, était allé lui mettre le canon d'un revolver sous le nez, lui disant

Si tu bouges, je te brùie la g.

Le charretier nous installa, mon infortuné camarade et moi, sur soli véhicule et nous transporta à Montgeron.

Cerizoies avait un revolver

Le commandant Godbert intervient à ce moment pour nous apprendre qu'il avait, samedi dernier, en prévision de ce voyage, acheté un revolver à Cerizolos.

Comment se fait-il, nous étonnonsnous, que vous n'ayez pas essayé de vous défendre 1

̃– J'avais pourtant mon revolver tout près de moi, dans la poche de mon veston, mais les bandits ne m ont pas laissé le temps de le saisir. Bien mieux, entre le moment où ils se sont montrés devant l'auto. revolver en mains et celui où ils ont. ouvert le feu, je n'ai pas eu le temps de décroiser mes mains nue je tenais sur mon abdomen depuis !e dépari.

Avez-vous, au moins, vu vos igresseurs ?

Si je les ai vus ? mais tout juste Celui qui a tiré sur moi était assez grand. Il avait un chapeau mou, mais ne portait pas de faux -col.

Les autres avaient tous des chapeaux mous ou des casquettes, pas de chapeau melon parmi eux.

Les policiers, ajoute Cérizoles. sont venus' me montrer cet après-midi les photographies des redoutables bandits auxquels on attribue déjà tant de méfaits, Bonnot, Csrouy, Garnier, etc.

Je irai cru en reconnaître qu'un seul, mais en faisant une restriction. Uarniei- était, je crois bien, dans la bande, mais celui que j'ai vu portait la moustache alors que le portrait oui m'a été soumis, pris il y a deux ans, parait-il, était imberbe.

Nous ne voulons pas fati^uar davantage le malade. Le commandant Godbert dit qu'on n'a pas pu encore déterminer, à l'hôpital Saint-Antoine, où Cerizolss avait été con- duit par les soins de NI. d'Esclaibes, maire de Montgeron, le nombre de projectiles que le pauvre Cérizoles a reçus.

Les mains du malheureux chauffeur devront être soumises à la radiographie. Il est douteux que l'on puisse procéder à cette opération aujourd'hui.

I\'ous apprenons encore que le, colonel de Rouge, qui a pris le train aussitôt qu'il a eu connaissance du draine, est attendu, à Paris, dans la matinée.

UNE CONSTATATION NAVRANTE Sur les phares, sur les vitres et la carrosserie de la voiture retrouvée à Asnières, M. Bertillon a relevé de nombreuses traces de mains. Ces empreintes, dont il a été pris des photographies, seront examinées aujourd'hui et comparées avec celles que l'on possède des bandits de la rue Ordener. Nous disons, d'autre part, que Ni. Paul Guichard, commissaire spécial des HaUc=, avec l'agio du service de ta répression des fraudes, se lança à la poursuite des bandits. En arrivant Luzarches. il apprit que ces derniers étaient passés dtpuis 25 minutes déjà. Or, on fait remarquer que si le service de la sûreté avait eu à sa d'sposition, comme la préfecture le réclame depuis longtemps, une voiture rapide ni appartenant. les policiers seraient vraisemblablement arrivés à temps. M. Guichard, chef de la sûreté, a dû, en effet, aviser son frère qui, à son tour, a fnit prévenir -un chauffeur, d'où une imposante porte Je temps.

Un détail pour flnir A dix heures moins le le quart du matin, toutes les portes de Paris étaient gardées il y avait Ù chacune d'elles quatre agents et deux inspecteurs.

Les gares étaient gardées par des municipaux possesseurs de la circuiaire reproduisait les photographies des bandits de la rue Presque aussitôt après tous iès gendarmes de la banlieue et tous fea agents du la police l.OCO gaïdiens de la paix.

Les ports d'embarquement en France, en Angleterre, en Belgique et en Hollande sont étroitement surveillés.

La C. G. T. mobilise

pour les obsèques de leioîH Les obsèques de l'infortuné Ik'dhomme auront lieu demain, à deux heures de l'aprèsLe convoi partira de la incrgue.

Dans U!;p réunion tenue hivr suir rue Grange-aux-Belles, les délégués des deux sections du comité coniédéraJ et ceux de l'Union des syndicats de ia ont décidé de if faire appel à la classe ouvrière ̃>. protester « contre le crime des jnuiw du Consortium, agissant sous la protection fi- la police

Dans une affiche qui .?fr.j apposée aujourà la snite de quelles cireonMauces tragiques le chauffeur i>éd homme trouva la mort et comment, plus heureux. M.Guincharri-, secrétaire de la Fédération des transports, assailli vendredi dernier alors qu'il regagnait, son domicile faillit tomber son;: !r rov-nlv^r et ;0 couteau dé ses agresseiir>. M:i::s ks signataires de J'affiche ne concluant point. grève un concours efficace.

de son côté à la Bourse du travail, s'est séparé sans avoir pris les décisions escomptées an sujet de la grève de heures les résultats du référendum des organisations affiliées n'ont pat. en eff-M. iMé encore centralisés une nouvelle réunion sera nécessaire.

fleur de lys à l'épaule, elle ne pouvait plus être, quoi qu'il arrivAt, qu'une loque faite pour inspirer plus de pitié que de mépris. Jacques Marnas, le cumpagnon de Fernand d'Avernes qui avait assisté, en philosophe, aux événements des derniers jours, à peu près comme il eût assisté un drame de la l'orte-Saint-Martin ou de l'Ambigu, dit à son camarade qu essayait de soutenir et de réconforter en le voyant si près de la tombe

l'u vois, petit, rt quoi ça sert-il d'être si riche si on ne sait pas mieux mener sa barque Allons à Paris. C'est encore là que tu seras le mieux. Tu oublieras

Fornand désespère, décria

Le re^te p»it-ôtre, elle jamais.

Deux jours plus tard, il expirait, après avoir légué à son camarade une somme qui devait doubler ses faibiea revenu. Trois mois s'écoulèrent.

Le quinze octobre, par devant NI* Bottereau, notaire à Bivilk, qui n'avait jamais reçu un si bel acte, Juar. Castelès, donnait dans son contrat de mariage avec Rolande, à sa future femme, la moitié de sa fortune personnelle, évaluée à une somme énorme. La Pontenelle était en fête.

Le pays aussi, presque tout entier, on peut !e dire.

A quelque distance de la Fontenelle, au cœur de la plantureuse vallée d'Auge, la maison du marquis de Serigny abritait ses amis, Roger Monccl et Lucienne Rebel. Roger Moncel, le frère d'armes de Robert d'Avernes; et le major Estabère, venu tout exprès de ses chères Pyrénées où il s'était retiré quelques mois plus tôt, après avoir pris sa retraite, servaient de témoins au marié.

Le Basque à force 'de repentir et de dévouement avait conquis leurs sympathies en même temps que celle de Rolande.

CHAMBRE DES DÉPUTÉS La grève des taxis Un échec à la R. P.' L'ÂfflENOEflENT MAGINOT VOTÉ

Aï. Stomg agira, de» aujourd'hui, auprès du « eomsoftium »

tlms Souaur*

Très clairement, très posément et avec une mesure qui lui valut, des le début, l'ap.. probation de toute la Chambre, M. WilLrn, j députe de Clichy-LcvailoLS, fit l'historique de cette grève des taxis-auto?, de cette grève) qui semble sans issue, puisque sa durée* n'atteint jusqu'à prcsent que les compagnies' loueuses et les grévistes eux-mêmes, le pu-; b)ic non atteint dans ses intérêts ou ses, besoins demeurant indiffèrent. Mais encore qu il soia avéré que la circu--j lotion parisienne, avant la grève, comptait; trois ou 'quatre lnille voitures de trop, une situation t-rcV'-e qui ne peut durer lai grève porte sur six mille chauffeurs, qui! ont dix mille enfants, d'abord. Elle cause: ensuite des pertes énormes près de soixante mille ressortissants de l'industrie automobile de louage.

Le travail- reprendrait pour tous si ie consortium des compagnies consentait & exonérer les chauffeurs d'une part infime de leurs- frais de roulage. Pourquoi cette résistance' obstinée ?

M. Willm. Les compagnies ont refusé fous les arbitrages, même ceux de MM. Poincarè et Léon Bourg2ois. Le devoir du gouvernement est de les inviter la çûiieiliation, de la leur imposfii1. 'Applaudissements u l'extrême gauche.) M. Steeg, ministre de ('Intérieur. Le gôuvernc-rnonr m fa il. ojinme cotait son devoir, respecter profut de Ui .Seine :i i;l< n-pou-sé par le consortium.

M. Willno..1» '.l.-pose une motion vous invitant, à l'epri'iiù: :iO.marehes auprès des compagnies."

M. Steeg accepta Ut motion du député de ChVhy-Levallois. Elle fut volée à l'unanimiî>- de 5.'W votants.

Résultai.: le gouvernement reprendra aujourd'hui lïK'nii-'1 ses démarches auprès des compagnies.

La Ohamàro vwt-elto rotfanoher oent doux députés sto aonaffootii? La discussion de la réforme électorale se poursuit au gr-é des luttes quotidiennes, des heuiis entre majorité numérique et majorité de gauche, des stratagèmes et des tactiques. c'est ainsi qu'hier on revenait à l'artide o du projet, a pi es en avoir voté la semaine dernière les articles 2U, 21, 22 et même

Cet article :J donnai; une circonscription de soixante-quinze mille habitants au lieu de cent nulle, 'comme précédemment, le droit d'élire un député.

M. MaginoU adversaire avisé de la R. P., proposa perfidement un système plus simple Pourquoi ne point tabler sur les électeurs inscrits nu lieu de faire état des habitants, de tous les habitants, c'est-à-dire dfs iemiiies, des enfants, des étrangers en rési-

Pourquoi tic; jtoinl stipuler, par exemple, qu un cK'p'i! ̃ -cra <}iu par vingt-cinq mille u lieu de l'être par cent ou soixante-quinze nulle hntitanls dont les deux tiers no votent point ?

<̃/̃̃; ;;i;ii pour eùot..lit M. Maginot, de djde in pour 1e p;jvs 'i vivier: temps, la vraie justice électo,p1audi, M. Maginot démontra en-

>y • "l'a<ioj>ijojj de Son. système ferait bt-ïsser jutai de choses en vertu duquel la

voix d'un électe»-»' dos Ba«*es-Alpes, pays do pet îles oiroanscj'iplions, vaut cinq fois, souvent six, relie it'im électeur de l'Est. !̃̃ plus. »- ruraux' seraient favorisés, louirt '̃•ivcons'riptians comptant presque toujours beaucoup plus d'inscrits que celks' dos agglomérations comme Paris ou Ly<*). Les rampainies ne subiraient plus la tyranr.'u: des villos. Bref. M. Maginot avait pour lui i'idée simplisi*» <k- ia péréquation, d'abord, et ensuite ••>:i\r: ,le la diminution du nombre des députés.

On no pouvait répondre au vote fameux des quinze mille francs.

On no pouvait mieux faire échec, pour longtemps, au projet de réforme électorale bfu-o sur un oontbiT de députés égal eu nom- bre actuel.

IVirniix. radicaux, n'écoutèrent ni les adjiifii.i.i- iie m. Joseph Reinach ni les ob'jurgfjlions rie M. Groussier. On vota, par L'KO voix contre après pointage, le pre'paragraphe du texte de M/ Maginot, ainsi conf.ii

I." noi nl-re des sièges attribués à une circonsi-riptiiin .est calculé sur le chiffre des électeurs inscrits.

Aujourd'hui viendra la question de sa\tiii' si ou donnera un député à ins(Tiis ou seulement à 22,500 ou à 20,000. Ces chii'lre3 ont leur importance si l'on songe qu'avec ia base de inscrits nous aurions cent deux débutes de moins, avec ̃J2.500 une: soixantaine et avec le le même effectif de représentants qu'actuelten)ent.

La destruction s'achèvera-t-elle kdu texte de la commission ? Les opposants au projet du reforme iront-ils jusqu au vote du chiffre de M. Maginot ? Ils en seront capables s'ils pensent ajourner de cette façon la maudite R. P. Le sacrifice leur coûtera d'autant moins qu'ils comptent, bien repousser l'ensemble du projet san# cesse modifié et rafistolé, puis contribuer au retrait de l'urgence.

Lucien VRILT.

Le marquis de Serigny et le bon juge de paix de Biville, 1 ami Mesnil, étaient les témoins de la mariée.

yu elle était belle dans sa robe blanche Les événements passés dont elle'était en' grande partie la cause l'avaient violemment Elle ne leur rêvait pas une fin si tragique. Et cependant cette tin était fatale.

Le baron Louis d'Avernes avait creusé lui-même par ses criminelles intriques la fosse dans laquelle il s'était enseveli. Comment Holande avait-elle consenti à donner sa main à, l'homme qui par son ambition démesurée avait contribué aux actes funestes qui devaient amener la fin doulourefuse de sa mère ?

Cet homme avait le double de son âge. Alors qu'elle entrait, en pleine force, dans la splendeur de sa jeunesse et de son épanouissement, il touchait à la cinquantaine. Il n'était ni beau, dans le sens académique, ni doué de ces charmes séduisants qui attirent et conquièrent la, plupart des femmes: Et cependant eUe lui donnait son consentement avec joie.

Ces deux natures faites d'énergie puissante et de courage indompté se convenaient. La grandeur du sacrifice de ce criminel qui, comme les convicts » d'Australie .'était fait un.; autre existence et pour ainsi dire une autre personnalité, et qui, parvenu au faite de la fortune, à l'abri de toutes recherches et de tout châtiment, avouait son crime et venait de si loin essayer d'en réparer les conséquences, prêt à tout pour y parvenir cet inconnu que le hasard avait mis en sa présence et qui dès la première minute s'était attaché à elle, en la croyant pauvre et contrainte, plus belle qu'une reine, de gagner sa vie dans une sorte de servitude, l'avait gagnée sans effort.

(La fin à demain.) CHARLES Mérouveu


CUNTES DU PETIT rAKlSlJCiS L'Idée de MadameToucasse Debout devant l'évier, les manches relevées jusqu'au coude sur ses bras nerveux de ménagère, madame Tôucas- se, la femme du terrassier, fait sa lessive de la semaine. Le linge, ébouillanté, tordu, fume en tas sur la table de bois blanc et embrume la pièce d'une vapeur grasse et écœurante, qui ne paraît guère incommoder l'experte laveuse.

Du coin de l'œil elle surveille le petit, qui, dans la salle voisine, bien sagement assis par terre, entre le lit et le buffet, joue avec des débris de choses et se raconte d'interminables histoires. Quatre heures sonnent à l'église Saint-Médard. Madame Toucasse, essuyant à son tablier ses mains toutes rougies, entr'ouvre la porte du palier, écoute un instant, puis rentre sans hâte et soucieuse à sa besogne. Mais le petit a commencé à réclamer la tartine de son goûter. N'obtenant aucune réponse il monte le ton, se fâche, et, finalement, s'en vient tirer à deux poings, trépignant des pieds, le jupon de sa mère qui, juchée sur un escabeau, pavoise la cuisine de gilets, de chaussettes et de caleçons.

Fiche-moi la paix, lâcne-t-elle enfin. Y a pas de tartine aujourd'hui. Mais aussitôt elle a regret, de sa voix bourrue, et, autant pour enrayer l'effet de la rebuffade que par besoin de se parler à elle-même

,<- Tu sais donc pas, Pierrot,? ajoutet-elle, que le père est en grève, et qu'a- lors il faut se serrer le ventre 1

Pierrot arrondit ses yeux et fait semblant de saisir, tout fier de s'entendre parler comme à une grande personne. Madame Toucasse continue

Nous autres, pas, les femmes, on ne comprend pas très bien toutes ces choses, les syndicats, les fédérations. Mais les hommes disent que c'est nécessaire. et qu'il faut que les ouvriers s'organisent, pour pas que les patrons les exploitent. Bien sûr, ils savent mieux que moi ce qu'il y a à faire, mais c'est égal.

Elle pousse un soupir

C'est tout de même pénible d'avoir rien à boulotter à la maison.

Son discours est entrecoupé par les han » qu'elle fait en jetant les pièces de linge par-dessus les cordes haut tendues.

Qu'est-ce que Toucasse va dire quand il rentrera tout à l'heure et qu'il ne trouvera pas de soupe, pas de fromage, lui qui se donne tant de mal avec ses camarades pour les revendications ? Car y a pas le boulanger, l'épicier, le boucher, ni tous les autres, ils ne veulent plus rien entendre, ce tas de sans-coeur.

Elle descend du tabouret, vide la lessiveuse, rince à grande eau la pierre d'évier.

Faut pourtant que je trouve un biais. C'est aux femmes de s'arranger pour le dîner. Pas vrai, Pierrot? Pierrot, intimidé, fait de la tête un signe approbateur et suit sa mère dans la chambre à coucher. Elle reste un moment plantée au milieu de la pièce, les mains sur ses hanches et les yeux fixés au plafond. Puis elle se dirige ,vers l'armoire

Maman, pourquoi que tu te décoiffes ?

En effet, madame Toucasse ôte ses épingles et laisse rouler sur ses épaules le flot de ses cheveux. Elle les fait bomber coquettement autour de son cou, les ramène par-devant pour le caresser, les rejette brusquement en arrière, se regarde dans la glace, de profil, de face, de trois-quarts, avec des sourires et des cambrements de taille. A quoi que ça sert les cheveux, dis Pierrot? A rien du tout. C'est du

tUAU.

Hierrot proteste

Ça sert à chercher les poux. Mais elle ne l'entend pas.

Et y paraît qu'y a des coiffeurs qui vous en donnent cher.

Avec tendresse, elle les démêle, les lisse, les enroule entre ses doigts Dame si je savais.

A ce moment on frappe, la porte s'ouvre et un homme paraît. C'est Thériot, un voisin, ouvrier mécanicien, qui a des airs avantageux et des audaces avec toutes les femmes, à cause qu'il gagne de bonnes journées et qu'il a une belle moustache noire.

Qu'est-ce que vous voulez encore, .vous ? lui crie de loin madame Toucasse.

Le galant tique sur la chevelure, prend un temps, et à mi-voix, l'œil allumé

Je viens voir quand c'est que vous serez gentille avec moi.

Et comme elle lui tourne le dos Vous avez tort, reprend-il insolemment. Je suis pas regardant, et c'est pas les cadeaux qui manqueraient. De la monnaie tinte dans la poche de son pantalon. Mais la petite femme se iebiffe

Vous n'êtes qu'un saligaud, lui ïance-t-elle. Je ne mange pas de ce pain-là 1

Son fichu sur les épaules, madame Toucasse a pénétré timidement dans une boutique de coiffure. Le figaro du lieu, ventru et bas des jambes, examine avec un commercial dédain la marthandise sur pied qu'elle lui offre d'une voix tremblante.

Châtain pisseux, fait-il. C'est peu demandé.

n souffle sur le cuir chevelu pour se rendre compte de l'épaisseur du poil, et il prélève çà et là quelques spécimens qu'il mesure au centimètre. Enfin, conclut-il, je vous en donnerai dix francs. Mais c'est bien pour vous rendre service.

Madame Toucasse, ravie, se laisse asseoir dans un fauteuil à dossier mobile, et, tandis que les mains de l'opérateur courent sur sa tête comme des araignées, elle ferme les yeux et tâche de s'absorber dans des comptes domestiques. Les ciseaux bavards voltigent tout autour de son front et elle sent leur bec froid fourrager voracement dans sa pauvre caboche.

Tout de même, c'est fini. De son châle elle s'est fait à la hâte une cape, et, à travers les rues, où déjà la nuit tombe, elle court, dans la crainte d'être en

retard, serrant de toutes ses forces, au creux de sa main, la piécette d'or que le coiffeur lui a donnée. Ça lui fait même un peu malice d'être obligée de l'entamer tout de suite; mais son homme, et le gosse, ne vont pourtant pas se passer de manger ce soir pour lui faire plaisir 1

Elle prend donc le chemin de la boulangerie, lorsqu'au coin de la rue Broca, la curiosité lui vient de jeter un coup d'œil chez le marchand de vin, pour voir si Toucasse est encore là. Bien encapuchonnée dans son fichu de laine blanche, elle entre dans le débit. Tout le long du comptoir, derrière lequel le mastroquet, en bras de chemise, abrite sa bedaine et son sourire satisfait, des ouvriers terrassiers boivent, fument, vocifèrent, tapent du poing, se parlent sous le nez comme si c'était entre eux qu'ils en avaient, et disent des grands mots qui font vibrer les verres et les soucoupes.

Au milieu du groupe, madame Toucasse, un peu suffoquée par la fumée des pipes et l'odeur des mominettes. aperçoit son mari qui gesticule et qui s'en donne plus fort que tous les autres. Et elle reconnaît aussi Thériot, le mécanicien, qui est assis dans un coin avec une créature de mauvaise vie. C'est Thériot qui la voit le premier Hep, Toucasse crie-t-il, v'là ton épouse qui te réclame.

Le terrassier se retourne, mécontent Qué qu'tu viens f. ici ? fait-il à sa femme.

Elle demeure un instant interloquée en effet, pourquoi est-elle venue aujourd'hui, plutôt que les autres jours ? Mais elle ouvre sa main où la piécette, toute chaude, a imprimé un cercle rouge, et souriant

Je viens te montrer ça, répond-elle. L'homme sourit à son tour, prend la pièce, la roule entre ses gros doigts, s'amuse à la flairer, à la faire sonner sur le comptoir puis, tout joyeux C'est pas du toc. Ousque t'as pêché ça ?

Mais en même temps qu'il pose cette question, il remarque, sous les mailles trop lâches du tricot, les tempes plates et dégarnies. D'un geste brusque, il rabat le fichu, et la pauvre chose apparaît.

Stupéfait, Toucasse avance le cou, ouvre la bouche, laisse tomber ses bras Mince de déboisement fait-il. Puis, soudain, se tordant de rire et se tapant sur les cuisses

Eh les copains, crie-t-il, reluquez un peu c'te fiole qu'elle a De tous les côtés à la fois, une immense rigolade éclate, et les quolibets jaillissent et s'entrecroisent

Avec quoi qu'elle va astiquer ça ? Attention aux rhumes de cerveau En v'là une qui s'fait pas de cheveux

C'est peut-être qu'elle veut devenir bonne sœur.

Ou sénateur.

Et ainsi, pendant un long moment, les plaisanteries se déchaînent, faciles et grossières, au milieu d'une formidable joie. Toucasse se tient les côtes rien qu'à entendre Thériot et son amie: Eh 1 dis" Toucasse, elle va faire peur à son gosse. Appuyée à une table, madame Toucasse rit stupidement et essaye de répondre à droite et à gauche. Mais les mots- ne sortent guère

J'savais pas, moi. J'croyais bien faire.

Pour se donner une contenance, elle tâche de rajuster son châle mais elle n'y réussit pas, ses mains tremblent trop et, à la fin, elle prend le parti de rester là, sous les moqueries, immobile, et baissant d'un air honteux son crâne ridicule.

Cependant, son mari jette sur le zinc la pièce d'or, et, dominant le tumulte Holà, crie-t-il, qu'est-ce que vous prenez, camarades ? C'est ma tournée 1 Paul ALEXANDRE.

COMMENT DÉBARRASSER LA PEAU DE SES IMPURETÉS

Le Savon Cadum est le savon tout indiqué pour la toilette et le bain. Grâce à sa mousse riche et onctueuse, il adoucit beaucoup l'eau de plus, possédant !es principes actifs du Cadum, le fameux remède, il purifie la peau, préserve l'épiderme et rehausse l'éclat du teint. Extrêmement pur. le Savon Cadum peut être employé de tion1 fiance pour la peau si tendre des enfants, qu'il protège même contre les irritations. T. Ph. 1 ir.

OUVRIERES CONVOCATIONS DU JOUR.

Bourse du travail, 3, rue du Château.d'Eau: Réunion de grève chambre syndicale des cochers et chauffeurs, 5 h. aprés-midi, grande salle et salle des grèves.

Assemblées générales parqueteurs, 6 h. soir, grande salle fumistes en bâtiment, 8 h. 1/2 soir, salle Bondy bijou, 8 h. 1/2 soir, salle du bas-côté droit ouvriers en instruments de musique (délégués pour les ékctions prud'homales), 9 h. soir, salle des grèves syndicat national des travailleurs des chemins de fer (groupe des révoqués), 8 h. 1/2 soir, salle de commission.

Réunions de conseil terrassiers et puisatiers^ mineurs, S h. soir, salle des conférences layetiers-emballeurs, 8 h. 1/2 soir plombiers, couvreurs, zingueurs, 8 h. 1/2 soir peintres en bâtiment, 8 h. 1/2 soir serruriers, 8 h. 1/2 soir personnel non gradé des hôpitaux (commission de contrôle), 9 h. soir.

™~ Annexe, 20, rue du Boulai:

Assemblée générale charcutiers-salaisonniers, abatteurs de porcs, coupeurs et vendeurs aux Halles, 9 h. soir, grande salle (rapports divers). Union syndicale des locataires ouvriers et employés. Réunion de propagande, 9 h. soir, boulevard de la Villette, 173, salle de la Famille neuvelle.

Association générale des sous-agents des P.T.T. Deuxième journée du congrès annuel, 9 h. matin, rue Serpente, 28, à l'hôtel des Sociétés savantes.

Association générale des préposés des manufactures et magasins de l'Etat (tabacs et allumettes). Congrès annuel (deuxième journée), 9 h. matin, place de l'Hôtel-de-VUle, 7, à la Taverne municipale.

Syndicat national des travailleurs des chemins de fer. Réunion du groupe Paris-Est. 6 h. 1/2 soir, rue Ordener. 20, salle Pérot (adhésion à l'Union des syndicals, le 23e congrès national élections diverses); groupe de Paris-E!at-burraux, rue de Vienne, 13. salle du Massif Central (le 23" congrès national désignation d'un délégué revendications à formuler).

CHEZ LES GABELOUS

A peine ont-ils obtenu la reversibilité de la demi-pension aux veuves, qu'un nouveau problèma se pose pour les employés de l'octroi. 11 leur faut obtenir des garanties indispensables en cas de suppression des octrois dont on parle beaucoup depuis quelque temps.

La question srra longuement traitée au cours des deux assemblées générâtes qui se tiendront les 27 et 28 mars, à neuf heures du soir, rue du l'ont-Neuf, 21. salle Chartier.

SAVON du L'abondance des matières nous oblige à renvoyer à demain la suite de notre Jeuilleton LES DEUX MILLIARDAIRES, par Ax%rt Boissière.

LA VIE SPORTIVE bKS COURSES

MAISONS-LAFFITTE

Aujourd'hui mardi mars 191C

NOS PRONOSTICS

Prix de Fromainville. 3 ans et au-dessus, 3,000 fr., mètres. Fleurance, Lady Vilters. Prix Callistrate. 3 ans, Ir., 1,700 mèires. Hardie, Corton Il.

Prix de Houdan, 3 ans et au-dessus, 3,000 francs, mètres, Talo Biribit, Soleil Levant.

Prix Delàtre. 3 ans, 20,000 fr., 2,000 mètres. Montrose_ Il, Dundee Il.

Prix de Ricquebourg. Handicap, 4 ans et audessus Il,. mètres. Caslagnette V, Renard Bleu.

Prix de Neaufles. 3 ans, 5,000 lr., 2,000 mèIxes. Patrick, Leman.

IAINT-CLOUD

Résuttats du lundi 25 mars ml

Prix du Pecq. 3 ans et au-dessus, 3,000 Ir., 2,400 .mètres. 1. Vivacité, à M. H. Letellier (O'Neill); 2. Acacio (G. Moreau); 3. La Nocle (Doumen).

Non placés Harpiste, Sauvons la France, Elysée, Ventadour.

Gagné d'une longueur, le troisième à trois longueurs.

Prix du Pavillon. 3 ans, 5,000 ir., mètres. 1. Très Chic, à M. FauquetrLemaître (Paris); 2. Nagpour (Suinter) 3. The Irishman (J. Childs).

Non placés Médaillon, Espoir du Gers, Uphols.terer, Fille de Bohême.

Gagné d'une encolure, le troisième à trois longueurs.

Prix des If s. 3 ans et au-dessus, 5,000 francs, 2,100 mètres. 1. Montagagne, au prince Murat (Sharpe); 2. Field Trial (Reiss) 3. Monoplan (J. Jennings).

Non placés Cigale V, Abel Whisky III. Gagné de deux longueurs, le troisième à trois longueurs.

Prix du Parc. 3 ans, 3,000 fr., 1,500 mètres. -1. Brindille II à M. J.-H. Freeman (M. Henry) 2. La Glorita (Paris) 3. Oujda (J. Jennings). Non plaoés Braslou, Adah, Rialto Il, Pampa, Lola, Kérouate, La Normandie.

Gagné d'une demi-longueur, le troisième à quatre longueurs.

Prix des Sapins. Handicap. 4 ans et au-dessus, fr., 2,200 mètres. 1. Traquenard à M. E. Deschamps (J. Jennings);2. Cadet (J. Childs); 3. Forio (Ch. Childs).

Non placés Dorade, La Bérézina.

Gagné de cinq longueurs, le troisième à une longueur.

Prix de l'Abreuvoir. 3 ans, 5,000 fr., 1.400 mètres. 1. Fa Niente, à M. L. Olry-Rœderer (M. Barat) 2. Le Potache (M. Henry) 3. Flic Il (Sharpe).

Non placés Magny Il, Orléans II,, Malicorne, Gagné d'une longueur, le troisième à quatre longueurs.

RÉSULTATS DU PARI MUTUEL

Vivacité.G 42 ..I 20 50 Brindille IIP 84.. P 92 50 13 La Glorita.P tO2 50 50 Acacio p 37.. Oudja 32 50 Très Chic..G 81 50 36.. Traqueaar'G 118 50 37 50 P 22.. p 35 13 Nagpour.P 97.. 6750 Cadet.P P 14.. 7 Monugag-G 36.. Fa Niente..G G S7 38. P 14.. p 27 50 1S 50 Field Trial 198 45 50 Le Potache.P 9 Brindille II G 356 50 1»5 50 Flic II P Î3 50 15 50

CONCOURS CENTRAL HIPPIQUE Aujourd'hui mardi 26 mars 10IS

A 9 h. 1/2. classe, 2« division. Chevaux attelées seuls.

A midi. Examen d'équitation pour jeunes fiens de 16 à 21 ans (médailles d'argent et de bronze).

A 2 heures, Prix Internationaux. Equipages de maître. Attelages à 1 cheval.

A 3 h. li2. -Prix du Conseil général de la Seine. Prix de l'Elevage. Obstacles.

CYCLISME

APRES PARIS-TOURS

Les grandes batailles de la route ont commencé avant-hier dimanche, par Paris-Tours.

Cette grande épreuve annuelle de 250 kil. se courait sur machines poinçonnées; elle avait réuni 92 partants et 12 marques de cycles les plus réputées étaient en présence, ce qui constitue un record.

Notre grande marque française Alcyon a enlevé magistralement cette course, avec le Belge Louis Heusghem, qui bat le second de 2 minutes. Heusghem triomphe de Faber, vainqueur de cette épreuve en 1909 et 1910, alors qu'il montait une Alcyon E. Georget, le vainqueur de Paris-Brest; Lapize, Crupelandt, Petit-Breton et les anciens indépendants Deruyter, Egg, Tys, Salmon, etc. Louis Heusghem, venu au sport cycliste depuis un an, s'était affirmé comme un bon routier dans le dernier Tour de France; les qualités de la bicyclette Alcyon viennent de le consacrer comme un grand champion en lui permettant de battre les meilleurs dans la première grande course de la saison.

Fait significatif Alcyon avait mis seulement la moitié de son équipe dans Paris-Tours, ses champions Garrigou, Trousselier, Masselis, Godivier étant partis en Italie, où ils courent dimanche prochain la course classique Milan-San Remo. Alcyon a triomphé quand même et démontré une fois de plus ses extraordinaires qualités. Cyclistes, inspirez-vous de ce résultat pour vous payer une bicyclette pour les fêtes de Pâques et demandez le catalogue Alcyon.

Les usines Alcyon sont situées 40, rue de la Garenne, à Courbevoie.

Max AVENAY.

Courrier des Théâtres Au théàtre François-Coppée. Aujourd'hui, en matinée, à 2 h. 1/2, répétition générale. Ce soir, à 8 h. première représentation de Inès de Castro, tragi-comédie en 3 actes, en vers, de M. Alfred Poizat, et dn Régiment qui passe, un acte de NI. Paul Cnmbier.

Ce soir

A la Comédie-Française. A 8 h. 3/4, le Père Lebonnard.

A l'Opéra-Comique. A 8 h. 1:2, le Pardon de Ploérmcl.

A l'Odéon, A 8 h. Esther, Princesse d'Israët.

A la Gaîté-Lyrique. A 8 h. 1/2, la Fille de madame Angot.

Aux Variétés A R h. 3/4, le Roi.

A la Porte-Saiat-Martin. A 8 h. 3/4, la Flambée, de NI. Henri Kistemaeckers (Mme Marthe Bnandès MM. Dumény, J. Coquelin, P. MaA l'Ambigu. A 8 h. 1/2. Roger la Honte. Au thé,àtre du Château-d'Eau. A 8 h. 3/4, Giro[lé-Giro(la (Lucien Noël).

A la Porte-Saint-Martrn. Mme Samary et M. Charles Esquier, qui organisent les matinée d'Alfred de Musset, avaient annoncé, pour samedi prochain et le samedi suivant, deux représentations d'André det Sarto, avec M. de Max. Malheureusement l'éminent artiste étant encore blessé. Mme Samary et M. Esquier, d'accord avec MM. Hertz et Coquelin, ont décidé de remplacer André del Sarto par une troisième représentation du Chandetier qui a remporté, on le Sait. le plus vif succès avec l'excellente interprétation de Mmes Andrée Mégard et Leone Mariani: MM. André Dubosc, Raymond Bernard, Ulysse Bernard, Samson et M. le baron Henri de Bermingham.

M. Georges Cain a bien voulut se charger de la conférence.

Aux Folies-Dramatiques. Mam'zelle Monfili, vaudeville «n trois actes de M. G. Bruxer, avec Simon Max. succédera, le 3 avril, Sur l'affiche, à Lune de miel.

Le spectacle donné lundi au profit de la Saciété amicale de bienfaisance a. obtenu le plus vif succès. On a applaudi l'Oncle de Gap, comédie en un acte de Tristan Bernard, dont défait la première représentation, et la revue en deux tableaux de M. Jacques Monis Comme tout le mondc, laquelle, de l'avis de tous. peut être considérés comme une des meilleures de l'année. A la demande générale, on a décidé d'en donner une deuxième représentation il une date qui sera ultérieurement lixée.

Le merveilleux spectacle que donne actuellement le cinématographe des Grands Magasins Dufayel attire chaque lour, entre 2 et 6 heures, sauf le dimanche, un public nombreux pour applaudir la magnifique adaptation cinématographiquc de la Dame nux Camélias, interprétée par Sarah Bemhardt. La revue de printemps, les actualités au jour le jour et quantité d'autres

vues comiques, documentaires, etc. complètent ce programme exceptionnel. Dans le jardin d'hiver, concert, buffet-glacier, live o'clock tea. SPECTACLES DIVERS C'est ce soir la 150o représentation de la Revue des Folies-Bergère, qui sera jouée jusqu'à samedi inclus.

Anie Perrey, une délicieuse artiste, qu'une maladie avait longtemps éloignée du théâtre, va faiïé sa rentrée &ensa.tioimelle dans la ffevue de Printemps des Folies-Bergère, où elle fera valoir, dans plusieurs rôles, ses talents de comédienne, de chanteuse et de danseuse. Engagée également Alice Millet, la divette bien connue.

Ba-Ta-Clan. On s'arrache les quelques places qui restent encore pour les dernières représentations de la meilleure, revue, J'adore ça! qui quittera l'affiche à la fin de la semaine, après 225 triomphales représentations! Jeudi prochain 4 avril, répétition générale à bureaux ouverts de la revue de printemps Ça grise! bourrée de « clous et d'attractions sensationnels! Téléphone

Chez Mayol. Demain mercredi, débuts des célèbres llinstrals parisiens, soas la direction de Francis Marty. Avec cette sensationnelle attraction paraîtront tous les excellents artistes de la troupe et Mayol dans son nouveau répertoire. Gros succès pour la nouvelle pièce de M. Guillaume Wflff, Rouge et Passe, excellemment interprétée.

Jeudi à 2 heures, en matinée à prix réduits Mayol et les Minstreis parisiens, Bien que prêtant son concours à une matinée de bienfaisance au Trocadéro, Mayol chantera chez lui en matinée et en soirée.

Un théâtre «a côté », qui a la prétention de se classer bientôt, ouvrira ses portes le 3 avril, 25, rue Fontaine. C'est la Nouvelle-Comédie, dirigée par MM. Grilliôre et Alex. Mandrès, et dont le programme d'ouverture est alléchant; il comprend les Yeux, 3 actes de J. Roullet Noémie ou Permettez que i'ôte mon corset, de R. Francheville, et Césarine ou les Petits chouxfleurs, de M. Guillemaud.

Le rendez-vous à la mode.

Avril va naitre. C'est le printemps. Et déjà les premières nouveautés de la mode, les ravissantes créations de la saison font leur apparition à Saint-Didier, le rink chic par excellence; le vaste rendez-vous de l'élégance parisienne. Il faut dire, d'ailleurs, que les jolies patineuses mondaines, les belles artistes. les grandes élégantes, toute la haute fashion étrangère, les sport srnen et les clubmen vont toujours plus nombreux aux charmants « afternoon teas et aux très brillantes soirées du célèbre rink. C'est le rendez-vous sportif à la mode.

A la Gàfté-Rochechouart. La vogue du Grand Cajé, la nouvelle revue de la Gaité-Ro- cnechouart, est inouïe. Depuis la première, on a refusé du monde tous les soirs. Il est impossible il est vrai d'applaudir une revue plus drôle, plus gaie, plus réussie que celle-là et qui soit interprétée avec autant de verve communicatiye, par d'incomparables comiques et des fantaisistes hors pair.

»–~ Au Nouveau-Cirque de la rue Saint-Hano- ré. Ce soir. à 8 h. 1/2, attractions diverses; à 9 h. la Grande revue du Nouveau-Cirque, comique et nautique. LA HERSE. BULLETIN FINANCIER Paris, mars.

La fermeté des premières cotes de Lon- dres nous a valu un début de séance en nou- velle amélioration dans un certain nombre de compartiments. Mais le principal intérêt se trouvait concentré sur les cuprifères, Rio en tête, à la suite de l'accentuation du mouvement de hausse sur le métal qui, de vendredi dernier à aujourd'hui n'a pas gagné moins de 1 liv. st. 1/8. De leur côté, les mines sud-africaines recherchées par l'arbitrage, regagnaient tout d'abord des fractions intéressantes. Malheureusement on a été beaucoup plus calme en deuxième partie de séance et les quelques réalisations qui se sont produites ont parfois suffi pour faire reperdre aux cours presque toute leur avance du début.

La Rente française après avoir coté 93 90 se trouve finalement l'amenée à 93 72. Les achats des caisses ont porté sur 18.500 fr, de rente au comptant.

Fonds étrangers irréguliers.

Les russes soutenus, s'inscrivent le Consolidé à 95 30, le 1891 à 82 20, le 1906 à 105 80 et le 1909 à 100 50.

Le Serbe se retrouve à 87 40 et le Turc à 88 95t un peu affaibli.

De même l'Extérieure revient à 95 27. Brésil 88 70.

Nuance de lourdeur sur les établissements de crédit. La Banque de Paris s'inscrit à 1755, l'Union Parisienne à 1185 et le Crédit Mobilier à 674. Le Crédit Lyonnais ex-coupon de 30 fr. brut reste à 1513. Crédit Français 565, Foncier d'Algérie et de Tunisie 680. Au comptant, la Banque Privée cote 469, la Bangue Suisse et Française 710. Peu de changements aux sociétés étrangères sur la Banque Ottomane à 682 et sur la Nationale du Mexique à 968.

Grands chemins français calmes aux environs de leurs cours précédents. Même nuance sur les chemins espagnols parmi lesquels le Nord-Espagne se maintient à 134, le Saragosse à 443, les Andalous à 301. Valeurs de traction quelque peu hésitantes. Nous laissons le Métro à 655, le NordSud à 265, l'Omnibus à 771 et la Thomson à

so05.

Industrielles russes irréguliëres, tandis que la Sosnowice fléchit à 1522 et Briansk à 492, Bakou s'améliore de 1306 à 1322. Le Rio que nous laissions samedi à 1849, s'avance à 1870. Il finit à 1862, pour être recherché après Bourse à 1866.

En banque, les mines d'Or sud-africaines ont été l'objet, vers la clôture, de quelques réalisations sur le bruit (non confirmé d ailleurs), de la mort de sir Julius Wernher. La Goldfields s'inscrit à 113 après 115, la Randmines à 167 après 168 50 et l'East-Rand à 74 75. Par contre la De Beers qui valait 500, tout d'abord, finit en reprise à 504.

Métallurgiques russes beaucoup plus calmes que précédemment. La Maltzoff reste à 865, la Hartmann à 779, le Platine à 814. Cxoutchoutières sans changements notables.

Au comptant, parmi les pétrolifères, la Franco-Wyoming se maintient en fermeté à 52 50. L'action Napte lianosoff vers 490. L'action Nicolaieff se traite à 945. La part introduite aujourd'hui sur le marché à terme a été l'objet d'actives transactions à 164 50 et 165.

NOUVELLES FINANCIÈRES

Obligations 4 0/0 des chemins de fer de l'Etat. -Nous apprenons que, dans l'émission des obligations -i 0/0 des chemins de fer de l'Etat, la souscription de nos trois grands établissements de crédit le Crédit lyonnais, la Société1 générale et le Comptoir national d'escompte, atteint le chi'fre de obligations, exigeant un versement effectif de garantie de 1,150,000,000 de francs, ce qui représente près de vingt fois l'emprunt et environ les deux tiers des souscriptions recueillies.

C'est la meilleure réponse aux attaques si fréquemment dirigées contre cas établissements. Société du Crédit foncier du royaume de Hongrie. Nous rappelons que le Crédit foncier du royaume de Hongrie procédera, jeudi 28 courant. à l'émission, en Belgique et en France, de 50.000 obligations foncières nouvelles 4 0/0, identiques à celles qui figurent déjà à la cote officielle du marche de Paris.

Le prix d'émission est fixé à 487 fr. 50 par obligation de 500 francs rapportant annuellement 20 francs d'intérêt net de tous impôts français et hongrois. Les titres seront délivrés aux porteurs jouissance 1er avril avec certificats provisoires comportant un coupon intérimaire de 4 mois payable le 1er août 1912.

La souscription aura lieu en France à la Banque Privée, 3, rue PHlet-Will. et dans toutes ses agences, ainsi qu'à la Société centrale des banques de province et chez tous les banquiers membres du syndicat des barques de province. Chemins de fer de la province de Santa-Fé. La Compagnie française des chemins de fer de la province de Santa-Fé va procéder, conformément à la délibération prise par l'assemblée générale des actionnaires du 19 mars courant, à

'émission de 140.000 obligations 4 0/0 de 500 francs chacune, portant jouissance du 15 mai 1912. du même type que les obligations 4 1/2 0/0 actuellernent en circulation.

Le produit de cette émission est destiné au remboursement en principal et intérêts des obligations de 500 francs actuellement existantes. Le surplus non absorbé servira à faire face à des dépenses de premier établissement. Le prix d'émission est de 97 75 0/0 ou 488 fr. 75 par obligation, sous déduction de 2 fr. 50, prorata d'intérêts jusqu'au 15 mal 1912, payé par anticipation, soit net 486 fr. 25 payables au moment de la demande.

Un droit de préférence est réservé aux porteurs des obligations 5 jusqu'à concurrence de la quantité disponibte leurs demandes seront admises dans l'ordre de leur présentation et jusqu'au mardi 2 avril prochain au plus tard. Les demandes sont recues il la Banque de paris et des Pays-Bas, au Comptoir National d'escompte de Paris, au Crédit Lyonnais, à la SGciété Générale et dans les succursales, agences et filiales de ces établissements à Paris, dans les départements, à Bruxelles, Genève et Amsterdam.

Les publications requises par la loi ont paru dans le Bulletin des annonces légales ODUgatoires du 25 mars courant.

Bailways et électricité. La Compagnie de railways et d'électricité a été la première, en Belgique, a créer des usines centrales de distribution, qui sont actuellement de l'essence du progrès industriel. Venue la première, elle a situé ses usines dans les centres les plus industriels et les plus populeux.

Toutes ces entreprises d'électricité sont prospères.

Il semble que le public, s'attachant d'une façon spéciale aux titres des illiales, ait négligé jusqu'à ce jour les titres de la société mère et ait perdu de vue la situation brillante faite à la Railways. et électricité par les différentes entreprises qu'elle patronne. Qu'il suffise, pour en donner une idée. de faire remarquer qu'au 31 décembre 1911 la plus-value des titres cotés de son portefeuille, sur les cours d'estimation, dépasse 3t millions de francs, ce qui, ajouté aux dix millions de réserves et de prévisions, porte l'ensemble, des réserves à plus de 41 millions, chiffre intéressant à mettre en regard du capital social, qui est de 25 millions. L'action de capital et l'action de dividende sont toutes deux intéressantes.

L'action de'capital, au cours de 869 environ, se capitalise à 4 50 0/0 sur la base du dernier dividende distribué (exercice 1910).

L'action de dividende donne, aux cours actuels, un rendement de 3 75, capitalisation fort intéressante pour un titre de second rang, dont le nombre ne peut pas être augmenté.

CHANCE A PARIS

| Papia court "P* • 8 ™* 4%Londres. 5% /Ulemagne. 123 1/4.. 123 123 5/16. 123 9/16. 5 Belgique.. 991/2.. 4% Espagne. 462 467 461 466 3% Hollande 5% Italie. 9815/16 993,16. 993/16. 6% New-York. 515 3/4.. 518 3/4.. 515 1/4.. 518 1/4. 6% Portugal.. 510 520 .1. 515. 5% Pétersbrg 265 114.. 267 1/4.. 264114.. 3 Suisse. 99 5/S.. 993/4 5% Vienne. 10411/161041/2.. 1043/4.. Escompte hors banque 3 1/4 0/0.

CHANCE A L'ETRANCER

Berlin change à Paris Rome 101 Madrid 7 75 Barcelone 7 85 Vienne Saint-Pétersbourg sur Londres 37 58 Lisbonne 588 Rio-de-Jane ro (ebange sur Londres) 16 Rio-de-Janeiro (change sur Par s] 588 reis Valparaiso (change sur Londres) 10 7/32 Agio sur 'or à Buenos-Ayres 127 1/4 Piastre mexicaine 235 1/2 Piastre indu--chinoise cours du Trésor. 2 40 marchand 2 Si

Tirages des obligations de la Ville de Paris EMPRUNT DE 1899

Le numéro 275.886 gagne 100.000 francs. Le numéro 71.495 gagne 10.000 francs. Le numéro 72.456 gagne 10.000 francs. Les trente numéros suivants gagnent chacun 1.000 francs

6,429 18.802 18.236 82.143 86.152 119.741 140.837 156.658 WiS.194 t68.574 tëi.Uf 188.509 191.183 255.880 291.837 303.369 308168 330.022 370.585 372.967 377.342 378.002 379.497 380.705 396.076 UtiM»

EMPRUNT DE 1910 (METRO)

Le numéro 16.376 gagne 100.000 francs. Les trente-huit numéros suivants gagnent chacun'400 francs

4.137 8.503 9.168 13.306 16.061 16.131 16.773 18.730 30.965 31.572 32.354 36.479 42'788 45.963 47.609 55.127 56.179 60'425 62.148 66,845 69.234 82.967 86.956 89.â78 90.151 93.457 94.868 9b.080 99.104 100.430 103.765 107.470 108.586

SPECTACLES DU 26 MARS THÉATRES

Opéra. Relâche.

Opéra-Comique, 8 h. 1/2. Le Pardon de floërmel.

Comédie-Française, 8 h. 3/4. Le Père Le bonnard.

Odéon, 9 Il. Esther. princesse d'Israël. Lyrique-Municipal (Gaité), 8 h. 1/2. La Fille de Mme Angot.

Variétés, 8 h. 1/2. Le Roi.

Vaudeville, 8 h. 1/2. Bel Amt.

Réjane, 9 h. L'Aigrette.

Renaissance, 9 h. En garde 1

Gymnase, 9 h. L'Assaut.

Porte-Saint-Martin, 8 h. 1/2. La Flambée. Sarah-Bernhardt, 8 h. 1/2, La Dame aux Ca- mélias.

Châtelet, 8 h. 1/2. La Course aux dollars. Antoine, 8 h. 1/2. Au soleil, les Petits. Ambigu, 8 h. 3/4. Roger la Honte.

Palais-Royal, 8 h. 1/2. Le Petit Café. Apollo, 8 h. 1/2. Le Comte de !/iix«in'xiarg. Trianon-Lyrique, 8 h. 1/2. L'Auberge rouge le Roi l'a dit.

Cluny, 8 h. 1/2. Kiki.

Bouffes-Parisiens-Cora Laparcerie. Relâche. Déjazet, 8 h. 1/2. Tire au flanc.

Athénée, 8 h. 1/2. Le Journal joué; le Coeur dispose.

Théâtre de la Scala, 8 h. 3/4. La Revue de la Scala.

Théâtre Françoia-Coppee, 8 h. 1)2. Le Roman d'un jeune homme pauvre.

Folies-Dramatiques, 8 h. Lune de miel. Théâtre Michel, 8 h. 1/2. Le Ricochet; l'Im- pn>vu En Camarades le Pas de porte. Théâtre du Château-d'Eau (T. 439-05), 8 h. 3/4. Giroflé-Girofia (Lucien Noël, Soums).

'Grand-Guignol (T. 9 h. Le Beau régi- ment l'Obsédé le Carnaval de Puce et de Plock; les Ingrats; Une Nuit d'amour.

SPECTACLES DIVERS

Folies-Bergère (T. 102-59), 8 h. 1/2. La Reçue des Folies-Bergère. Mistinguett, Morton, Yvonne Printemps, Chevalier, Alice Guerra Brouett. La Cigale (T. 407-60). La Revue, de D. Bonnaud et N. Blés. Miss Campton, Claudius, Nina Myrai, Raimu, Reine Leblanc, Meg villars, etc. Ba-Ta-Clan (T. 930-12). Padare ça revue. Dutard, Dellys, Fortuné, Vermandele, Martelette, Brienz, Sarbel, Darcilly, Dufay, Hiram. Henriet. Alhambra (T. Rideau 8 h. 1/2. Fragson, phoques jongleurs, les Penders, O'Kabe, Graham, Pearl et Jack Ark, w'ilson, Smaun, etc. Nouveau-Cirque (T. 241-84). T.l.s..à 8 h. 1/2, la Grande Revue du Nouveau-Cirque à gr. sp., corp et nàut. merc.. jeud., dim., et fêt. mat. 2 h. l/i Etoile-Palace (T. 526-D3). La Sylp he. Par délicatesse. sketch Suppe and Go, C. Stefani, PolPol, Salva Manza, Tonys, Hervieu, Elton Bros. Eldorado (T. 442-17. Zézetie, vaud. iact. Bach, Montel, Cariol, Georgel. Reine Deschamps, G. Ellen, G. Lange, Vildez.

Gaité-Rochechouart (T. 8 h. 1/2. Pan Pan! revue. R. Flory, Serjius, S. Deguez, Danjou, Zaïque, etc.

Cirque d'Hiver (T. 9t2-25). Cinéma Pathé. Tous les jours, matinée à 2 h. soirée à 8 h. 1/2. Actualités au jour le jour. Tous !es vendredis, changement 'de programme. Grands Magasins Duiayel. Concert et cinématographe tous les jours de 2 h. à 6 h., sauf le dimanche. Buffet. Nombreuses attractions. Pathé-Palace, 32, boulevard des Italiens. Séances de 2 heures à minuit. Le Palbecolor. Pathé-Journal. Actualités.

Gaumont-Patace (Hippodrome) (r. 516-73). Tous les soirs, a 8 h. le Trafiquant; les On-dit les films parlants et phonoscènes Gaumont; la célèbre estudiantina Fernandez. Loc. 11 à 5 h. Théâtre Grévin. 10. bd Montmartre. A 3 h. et à 9 h., le Bercail- à 5 h., Horace et Liline, et Octaue. Faut. i ir., entrée du musée comprisse. Musée Grévin. Le Palais des mirages dansea lumineuses l'actualité par le Hiwtm^

Cirque Medrano, rue des Martyrs (T, 240-65), A 8 h. 1/2, attractions nouvelles. Matinées h 2 h. les jeudis, dimanches et fêtes.

Concert Mayoi, rue de l'Echiquier (T. 168-07).–Maya!. Darnia, Tramel, Fauvette. Danvers. etc. Rouge et Passe. Jeud.,dim. et fêtes, mat. à » tuLa Maison Electrique, bd des Italiens. Palais féerique de l'élect. Visions «eclriques du microscope géant. La vie de l'invisible et des infiniment petits. Tous les jours, mat. et soirée, Magic-City, pont de l'Aima (T. 707-G3). Skatinffrink, de ll h. n 1 h.. 3 à 6 h., 8 h. 1/2 a minuit. Bal 1. 1. soirs, 8 h. 1/2 à min.. et mat. jeudi, dira. 2 à 6. Luna-Park. (roture provsoire pour travaux. Cirque de Paris, 18, av. La Motle-Picquetfr. Trois jours par semaine jeudi, sam.. dim, et fêtes. 8 Il, 1/2 soit' jeudi, dim.. fêt., mat.2h.l/2. Tour Eiffel.– Ouv. de 10 h. du matin a la nuit. ét. restaur.-brasserie déj. 4 f. et à la carte. Matinées au théâtre dim. et fêtes, à 3 heures. Skating-rink Saint-Didier. 3 séances par jour. Matinée 10 h. 1/2 tent. 1 fr., patins 1 fr. 50); après-midi, de 3 h. à 6 h.: soirée, 9 h. il minuit (entrée 1 fr. 5G, patins 2 fr.) Orchestre de 50 musiciens. Six Bowlings Alleys.

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Bsots. Ventre bonne et prix en nouvelle hausse. On cote limousins et similaires, de 0 à 1 bourbonnais, da 0 88 à 0 94 bmuts blancs, de 0 84 à 0 manceaux, de 0 86 à 0 92 choletais, de O 84 à 0 90. Le 1 /2 kilo net.

Veaux. Vente difllcile, mais prix soutenus. On cote choix de Brie, de Beauce, du Gàtinais, do 1 25 à champenois, de 1 10 à 1 manceaux, da 1 05 à 1 20 caennais, de 0 90 a 1 Le kilo net. Moutons. Vente bonne et prix plus fermes.

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Porcs. Vente bonne et hausse de 3 c. par 1 /2 kilo vif. Entrées aux abattoirs 3.351 porcs hollandais. On cote: bons porcs de l'Ouest, de 74 à 77 c. et ceux du Centre, de 73 a 76 c. et la gros gras, de 70 à 73 c. Le 1 /2 kilo vif.

CREIEELE EPREUVE

Contrasta frappant aoac le èonhêur ci' uns Parisienne

Le mauvais foncLioimement des reins (vuig. rognons) est une source d'accidents de toutes sortes qui se manifestent par le mai de dos, les maux de tête, les migraines, les éhlouissements, les somnolences après les repas, les bouffées, de chaleur, palpitations, 'oppression, pesanteur sur le bas-veiitre.

Les impuretés de l'organisme restent dans le sang si tes reins n'ont pas l'activité nécessaire pour le purifier continuellement.

Paris, t?, rue de Laghouat, Mme Lorin nous disait, le 31 mars 1909 « Je souffrais des reins depuis de longues années. Mes urines étaient foncées, laissant, au repos, un dépôt comme du sable rougeâtre. En 4 ou 5 jours, j'obtins un soulagement par l'emploi des Pilules Poster pour les Reins. En continuant le traitement, mes douleurs disparaissaient. A la fin de la première semaine je pouvais me considérer comme guérie. » Le 15 mars 1912, Mme Lorin ajoute Les PiIules Foster pour les Reins m'ont si bien réussi que depuis leur emploi je n'ai plus souffert. »

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Prêts Agricoles et Hypothécaires Société Anonyme Française au Capital de 5.000.000 de Francs. (Dépôt des Statuts et Constitution par devant Mo Lejeune, Notaire à Paris). SIÈGE SOCIAL 74, Boul. Haussmann, Paris Siège adminisiratif BUENOS--AIRES Le Conseil d'Admlnlitratlon est ainsi composé

M. FEUTRIER, Trésorier-payeur général en retraite,Chevalier de la Légion d Honneur. Président.

DUBARD, Inspecteur Général des Colonies en retraite, Commandeur de la Légion d'Honneur.

MALESSET, Ancien Président de Section au Tribunal de Commerce de la Seine, Membre du Conseil Supérieur des Colonies, Officier de la Légion d'Honneur.

Prince de BAUFFREM0NT, Propriétaire à Paris.

G. ALLARD, Ingénieur.

ÉMISSION

de 20.000 Obligations de fr. Or s Jouissance le Mars 1912

faisant partie des 40.000 obligations dont l'émission est autorisée par les statuts (Art. 12) et conformément à la délibération du Conseil d'Administration du 31 Janvier 1912.

Ces titres sont remboursables au pair à partir de 1925, par tirage au sort ou au moyen de rachats en Bourse.

La Société s'interdit 1* droit de rembourser tout ou partie de ces obligations avant 1917.

yes dites Obligations sont nominatives ou au porteur.

Intérêt annuel 25 francs Net de tous impôts français ou argentins actuellement existants Lea intérêts sont payables les ln dtars et Septembre de chaque année. PRIX D'ÉMISSION Francs PAYABLES EN SOUSCRIVANT

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Il. ALLAMAND, Notaire à Lausanne (Suisse).

GOURNAT, Banquier à Compiègne, Ancien Président du Tribunal de Commerce et ancien Maire de Compiègne, Chevalier de la Légion d'Honneur.

COMMISSAIRES AUX COMPTES

A. LEBEL, Chef de bureau à la Compagnie d'Assurances Générales "Vie".

L. POISSON, Expert Comptable près le Tribunal Civil et la Cour d'Appel de Paris, Arbitre au Tribunal deCommerce.

CAPITALISTES et RENTIERS RENSEIGNEZ-VOUS sur les Valeurs que vous possédez ou que vous êtes sur le point de mettre en portefeuille, carilnesuSitpas de savoir acheter un Titre au bon moment il faut savoir choisir le moment opportun pour le réaliser. BON pour un RENSEIGNEMENT-ÉTUDE

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POURQUOI LES MARINS SONT-ILS SI ROBUSTES ?

Vous avez admiré la robuste santé des marins et des pècheurs. Ils vivent sur la mer, au milieu des vents et des Ilots, et vous les voyez toujours la poitrine nue malgré cela, nul n'est moins sujet qu'eux aux rhumes, bronchites et catarrhes, li est rare de les voir tousser. Point de poitrinaires ni de phtisiques parmi eux.

Pourquoi cela ? La raison en est connue depuis la plus haute antiquité. De tout temps les médecins ont attribué ce fait à ce que les marins respirent constamment les émanations du goudron dont sont enduits les na.vires.

Or, chacun sait combien le goudron est bon pour les bronches et pour la poitrine. Le moindre rhume, si on le néglige, peut

JEUNE MARIN

dégénérer en bronchite, et rien n'est plus difficile que de se débarrasser d'une vieille bronchite, d'un mauvais catarrhe. Aussi ne saurait-on trop recommander aux malades d'enrayer leur mai dès le début, et le moyen le plus sûr. le plus simole et le plus écoaomiaue est de

boire de l'eau de goudron à ses repas. Mais celle que l'on prépare soi-même est bien peu efficace, çar le goudron naturel n'est pas soluble dans l'eau.

Aujourd'hui, grâce à un pharmacien distingué de Paris, M. Guyot, qui a réussi à rendre le goudron soluble, on trouve dans toutes les pharmacies, sous le nom de Goudron-Guyot, une liqueur très concentrée de goudron, qui permet de préparer instantanément une eau de goudron très limpide et très efficace.

L'usage du Goudron-Guyot, pris à tous les repas à la dose d'une cuillerée à café par verre d'eau, suffit pour guérir, en peu de temps, le rhume le plus opiniâtre et la bronchite la plus invétérée. On arrive même parfois à enrayer et à guérir la phtisie bien déclaréé, car le goudron arrête la déoomposi- tion des tubercules du poumon, en tuant les mauvais microbes, causes de cette décomposition.

Si l'on veut vous vendre tel ou tel produit au lieu du véritable Goudron-Guyot, méfiezveifs, c'est par intérêt. Il est absolument nécessaire, pour obtenir la guérison de vos bronchites, catarrhes, vieux rhumes négligés et fortiori de l'asthme et de la phtisie, de :i>*Sn demander dans les pharmacies le véritable Coudron-Cuvot. Il est obtenu avec du goudron d'un pin maritime spécial, croissant en Norvège, et préparé suivant les instructions de Guyot iui-même, l'inventeur du goudron soluble ce qui explique qu'il est infiniment plus efficace que les autres produits analogues. Afin d'éviter toute erreur, regardez l'étiquette celle du véritable Goudron-Guyot porte le nom de Guyot imprimé en gros caractères et sa signature en trois couteurs violet, vert, rouge, et en biais. ainsi que l'adresse Maison. Frère, rue iacob, Paris.

Prix du Goudron-Guyot 2 francs ie flacon. Le traitement revient à 10 centimes par jOUr et guérit.

P.-S. Les personnes qui ne peuvent se faire au goüt de l'eau de goudron pourront remplacer son usage par celui des CapsulesGuyot au goudron de Norvège de pin mari. Mme pur, en prenant deux ou trois capsules à chaque repas. Elles obtiendront ainsi les mêmes effets salutaires et une guérison aussi certaine. Prises immédiatement avant de manger ou en mangeant, ces capsules se digèrent très facilement avec les aliments, font le plus grand bien à l'estomac et embaument l'économie. Les véritables Capsules-Guyot sont blanches, et la signature de Guyot est imprimée en noir sur chaque capsule. Prix du flacon: 2 fr. 50.

Dépôt Maison Frère, 19, rne Jacob, à J?aris, et toutes les pharmacies. Le GOUDRON-GUYOT ne se vend que sous deux formes en liqueur et en capsules. Il n'existe pas de Pastilles de GoudronGuyot. Tout produit autre que la liqueur et les capsules qui vous serait présenté comme étant du GOUDRON-GUYOT doit être refusé comme n'en étant certainement pas. 5.

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